La compagnie des glaces
8. Cabaret Miki - Le peuple du sel
Une BD de
Philippe Bonifay
et
Studio Jotim
chez Dargaud
- 2006
Bonifay, Philippe
(Scénario)
Studio Jotim
(Dessin)
TieKo
(Dessin)
Studio Jotim
(Couleurs)
Brazao, Olivier
(Storyboard)
Tillier, Béatrice
(Couverture)
Arnaud, G.J.
(Adapté de)
06/2006 (16 juin 2006) 46 pages 2871298807 Format normal 56574
Une bande de chasseurs esclavagistes a capturé Jdrou, la jeune Rousse dont Lien Rag s'est épris. Séparé de son amour, le glaciologue va braver tous les obstacles pour la rejoindre et élever avec elle, Jdrien, leur enfant. Le tome 1 du second cycle de cette saga futuriste hors du commun.
Knot Station.
Kelt, le chef de station, fête son départ. Dix ans qu’il s’impose ici sans un seul incident majeur ! Il vient d’être muté dans un dôme réservé aux meilleurs agents. Pour l’occasion, quelques superbes pensionnaires du Cabaret MIKI sont présentes au milieu de tous les notables et gradés. Il faut dire qu’il y a beaucoup de fric dans le coin. Les artistes du MIKI sont très courtisées, Yeuse en particulier… Mais qu’est-ce donc que tout ce boucan ? Oh, mon Dieu ! Quelle horreur…
Critique :
Pour rappel, « La Compagnie des Glaces » est la série de science-fiction la plus longue écrite par un seul homme, en l’occurrence, G.-J. Arnaud. Cet auteur ne s’est pas cantonné dans la seule science-fiction puisqu’il a écrit des dizaines de polars, de romans d’espionnage, fantastiques, régionalistes… et de romans érotiques. Il est mort le 26 avril 2020, à l’âge de 91 ans. Sa biographie est créditée de 416 romans. Commencée en 1980, la série de « La Compagnie des Glaces » comprend 62 tomes ! Je ne les ai pas tous lus, mais une bonne moitié tout de même (pas nécessairement dans l’ordre car il était difficile de tous les trouver). Je suis un grand fan de cette série que je redécouvre via la bande dessinée. Hélas, Dargaud ne publie plus les BD et n’a pas été jusqu’au bout des cycles ! Je n’ai pas (encore) les premiers albums. J’entreprends la lecture avec le deuxième cycle « Cabaret Miki ».
Je retrouve l’ambiance des romans dans cet univers post-apocalyptique où, suite à l’explosion de la Lune, les hommes y ayant entreposé des tonnes de saloperies nucléaires, la Terre se retrouve enveloppée dans un nuage de poussière. Les rayons du Soleil n’arrivent plus à percer et les températures descendent aux alentours de -100°C. Pour survivre, les hommes sont obligés de construire des dômes. Pour se déplacer, ils utilisent des trains qui peuvent être de dimensions gigantesques. L’univers est partagé entre ces compagnies de chemin de fer qui se révèlent de véritables dictatures en guerre les unes contre les autres.
Une nouvelle espèce est apparue : les Roux, sortes d’hominidés au corps recouvert de poils et aptes à vivre dans les grands froids. Ce sont eux qui entretiennent les verrières des dômes en en retirant les couches de glace.
Lien Rag, notre héros, glaciologue, un métier très recherché, va tomber amoureux d’une femelle issue des Roux, la splendide Jdrou. De leur « alliance contre nature » va naître un enfant au corps poilu qui se révèle très costaud et au développement bien plus rapide qu’un bébé ordinaire. Lien Rag se voit contraint d’élever seul cet enfant car Jdrou a disparu avec les siens. Lien Rag se met à sa recherche tout en essayant d’éviter que les personnes qu’il rencontrent ne découvrent les particularités de son fils…
Les artistes du Cabaret MIKI ayant assisté au massacre commis par les Roux à Knot Station, ce qu’elles n’auraient pas dû voir, le train du cabaret se voit expédié dans les zones de combat du Nord-Est. Le Cabaret MIKI a été ni plus ni moins réquisitionné…
Je comprends qu’il soit difficile de suivre une série avec autant de tomes, mais quand on a été plongé dedans, il est difficile de s’en détacher.