Communardes !
Les éléphants rouges
Une BD de Wilfrid Lupano et Lucy Mazel chez Vents d'Ouest - 2015
09/2015 (30 septembre 2015) 54 pages 9782749307091 Grand format 253238
« On m’appellera la dame aux éléphants ! » Hiver 1870. Prélude de la Commune. Alors que Paris, assiégée par larmée prussienne, subit le froid et la famine, Victorine, onze ans, passe le plus clair de son temps à soccuper de Castor et Pollux, les deux éléphants du Jardin des plantes. Cette passion pour les pachydermes a le don dénerver sa mère, engagée dans le mouvement des femmes qui veulent simpliquer dans la défense de la ville. Mais Victorine est bourrée dimagination, et elle veut être à la hauteur des ambitions de sa mère. Nourrie par... Lire la suite
J'ai préféré ce tome au premier. Les dessins ont beaucoup de charme, le scénario est plus original et l'héroïne est plus attachante. Une lecture sympathique.
Ce 2ème tome des Communardes est plus romancé que L'Aristocrate fantôme (l'intrigue générale est basée sur l'anecdote véridique des éléphants). J'ai beaucoup aimé ce que Lupano en a fait. Le féminisme est toujours bien mis en avant. Émouvant et toujours très bien raconté.
Scénario et personnages un peu plus consistants que "L'aristocrate fantôme". Cet autre volet, prélude de la commune de Paris, ne m'a pas déplu. Les dessins, dans un autre registre, sont agréables et donnent un ton enjoués à l'histoire. Victorine, espiègle et pleine de peps est attachante et force l'empathie. Bref c'est pas mal... pas mal du tout même... et sympathique avec ça !
Cet album avait tout pour me séduire : le casting (Lupano au scénario), le dessin, le thème, l'éléphant en couverture qui annonce une touche de bizarrerie... Et je ressors de la lecture un rien déçu par la promesse de départ. J'ai lu une aimable chronique de la vie des femmes parisiennes pendant la Commune, le côté "éléphants" est sous exploité, et le scénario manque de la virtuosité qu'on retrouvait dans "L'Homme qui n'aimait pas les armes à feu", comme si le contexte historique avait un peu étouffé la créativité du scénariste.