Commedia des Ratés (la)
1. Première partie
Une BD de
Olivier Berlion
chez Dargaud
- 2011
Berlion, Olivier
(Scénario)
Berlion, Olivier
(Dessin)
Berlion, Olivier
(Couleurs)
Benacquista, Tonino
(Adapté de)
02/2011 (18 février 2011) 72 pages 9782205063554 Grand format 122614
Le fils d'un immigré italien de Vitry-sur-Seine, Antoni Polsinelli, hérite d'un ami abattu dans des circonstances mystérieuses. Il reçoit ainsi une vigne à Sora, en Italie. Si seul un miracle pourrait transformer l'infâme piquette qui y est produite depuis des générations en un divin nectar, les cadavres, eux, se multiplient... En s'emparant de l'un des meilleurs polars de Tonino Benacquista, Olivier Berlion met en scène une histoire haletante, dans laquelle la dérision et la tendresse côtoient la violence et la noirceur des âmes.
Il y a des lectures qui ne marquent pas vraiment. J’ai eu une impression d’un grand vide pour combler une espèce de récit aux résonnances italiennes. D’ailleurs tous les clichés semblent être réunis : la mamma qui fait la cuisine pendant que le père autoritaire lit son journal.
Le récit semble se subdiviser en deux à sa voir la partie banlieue parisienne et la partie italienne dans le genre retour aux pays. Cette dernière se scinde également en deux entre l’évocation de l’ancêtre au cours de la Seconde Guerre Mondiale et l’histoire plus moderne d’une vigne de 4 hectares qui semblent être l’objet de convoitises. Bien entendu, on n’arrive pas à faire le lien entre les deux époques. Cela nous semble incompréhensible.
Je n’ai pas aimé cette construction qui me semble beaucoup trop artificielle pour être crédible. Pourtant, on sent que les personnages ont une vraie consistance même si certaines de leurs réactions me paraîssent un peu excessives.
Bref, là encore, le scénario est passable avec des passages totalement obscurs ou non montré lorsqu’il aurait fallu (comme l’assassinat de Dario l’ami d’enfance). Je suis resté totalement à l’extérieur de cette histoire qui fut pourtant primée en tant que roman policier en 1991. Reste que le dessin et les paysages des vignobles italiens m’ont plu. Ce n’est pas assez pour justifier un intérêt.
Bon je suis de partie pris , j'adore le dessin de Belion qui est tres "reconnaissable " mais cette histoire se lit avec délectation , un vrai bonheur grâce à un superbe scenario , je recommande