Colorado
1. Navaja
Une BD de Jean-Yves Mitton et Georges Ramaïoli chez Carpe Diem - 2003
06/2003 46 pages 2915040141 Grand format 27111
Quatre "colorados", Navaja l'indien, Chaparro le mexicain, Lee le chinois, et Bigblackbanjo le noir, vont s'allier pour braquer une mine d'or. Cet épisode nous permet de suivre Navaja, dont la tribu a été massacrée par les soldats du gouverneur du nouveau Mexique, et la raison de sa détermination à atteindre coûte que coûte ses objectifs...
Quand on compare les notes liées aux avis avec l’évaluation donnée aux albums de « Colorado », on se rend très vite compte qu’un fou furieux s’est amusé à créer une dizaine de comptes voire plus pour descendre la série.
Ce même imbécile heureux s’est même attaqué à toutes les série de M. Ramaïoli comme le mythique « Zoulouland » dont tout le monde cherche en vain les trois derniers tomes et le génial « Indien Français ». Évidemment, les aficionados de Georges Ramaïoli, dont je fais partie, ne se laissent pas avoir.
L’abruti de service a certainement été rejeté lors d’une dédicace. Il faut dire que celles de M. Ramaïoli sont recherchées. Les albums de celui-ci sont pour beaucoup devenus des raretés. Alors quelques grippe-sous achètent chers lesdits albums, les font dédicacer et les revendent à prix d’or. C’est à vomir…
Alors que vaut ce premier « Colorado » ? Plus que 1,4 / 5 sans aucun doute. Ma note ? 3,5. Pourtant j’ai mis 5 pour essayer de pallier un petit peu à l’escroquerie (mais je n’ai qu’un compte). Les dessins sont superbes comme d’habitude. Le scénario aurait pu être écrit pour un western spaghetti des années 70. Et il y en a eu des bons.
Alors, NE VOUS LAISSEZ PAS AVOIR PAR LES NOTES ! Georges Ramaïoli et son scénariste Jean-Yves Mitton valent mieux que cela. Eux aussi font partie de la grande histoire de la BD. Et franchement, discutez avec Georges lors des salons BD. Il est charmant, fait de belles dédicaces… si on ne le prend pas pour un imbécile.
Un album qui séduit d'entrée. une entrée en matière qui intrigue, l'on devine ( surtout quand, comme moi on a les 5 albums à la fois) que chaque personnage aura droit à sa bio.
L'idée: un indien, un Mexicain, un noir, un Chinois et une blanche, de très petite vertu ( je suppute que vous fûtes pute lui dit-on dans le tome 5 ) se retrouvent alliés de circonstance dans la quête d'une montagne d'or.
4 colorés ( colorado en espagnol, d'où le nom du fleuve éponyme ) recherchés par la justice, 4 destins qui s'entrecroisent, pour se réunir
Mitton et Ramaïolli ont échangé leurs rôles par rapport à une série comme Vae victis, où le premier était au crayon et le second, sous le pseudo de Simon Rocca, à la plume narrative.
Très belles couleurs - comme toujours - de Jocelyne Charrance.
J'ai attaqué le second tome dans la foulée.
L'histoire mets un peu de temps à démarrer. Ce n'est qu'au milieu de la bande
dessinée que l'on sait vraiment pourquoi on veut continuer à la lire et connaître la
suite. Il y a de l'action sans en avoir. Un bon nombre de pages sont dédiées au
récit du héros, indispensables à la mise en place de l'histoire; un peu longuet.
Les dessins sont magnifiques et l'on se trouve dans un contexte auquel on n'a pas
vraiment l'habitude : attirant.
Les indiens parlent parfois dans la langue Navaro, donc forcément on ne
comprends pas tout ce qu'ils disent, on doit le deviner ! Seuls deux ou trois mots
sont traduits en bas de page, mais cela ne gêne pas vraiment la lecture. Un
album lut en 25 min à tout casser, qui finit sur une envie de lire au moins le tome
2.
A suivre