La colère de Fantômas
2. Tout l'or de Paris
Une BD de
Olivier Bocquet
et
Julie Rocheleau
chez Dargaud
- 2014
Bocquet, Olivier
(Scénario)
Rocheleau, Julie
(Dessin)
Rocheleau, Julie
(Couleurs)
Ravon, Philippe
(Lettrage)
Souvestre, Pierre
(Adapté de)
Allain, Marcel
(Adapté de)
01/2014 (17 janvier 2014) 53 pages 9782205071726 Grand format 202135
Avec Tout l'or de Paris, tome 2 de La Colère de Fantômas, Olivier Bocquet et Julie Rocheleau confirment le grand retour du maître du crime et de l'effroi... Dans ce deuxième épisode de La Colère de Fantômas, le criminel sans visage ni états d'âme qui terrifie les habitants de Paris depuis seize longues années a maintenant juré de voler tout l'or de la capitale. Dans une frénésie galopante, et avec pour seule compagnie l'énigmatique lady Beltham, il tue les témoins embarrassants et pille les coffres-forts de la Banque de France. L'inspecteur Juve... Lire la suite
J'ai trouvé ce second tome meilleur que le premier.
Meilleurs dessins et couleurs.
Et le scénario m'a semblé plus claire mieux orienté...
A suivre...
Une suite attendue et très réussie. L'intrigue va toujours à 100 à l'heure et le dessin, original en diable (très à propos pour Fantomas), apporte toujours autant de cohérence à l'ensemble.
http://lacasebd.overblog.com/2014/02/fantomas2-paris-or.html
J’en avais parlé à couille rabattue lors de la critique du premier volume de la trilogie concernant la Colère de Fantômas ; parce que oui, Fantômas il est en colère genre pas content du tout et prêt à assouvir ses besoins revanchards. Et devinez quoi ? Le deuxième tome est fraichement sorti des presses et est prêt à être dévoré des yeux.
Je ne saurais trop vous conseiller de relire la petite missive concernant le premier épisode et décrivant l’origine de la saga écrite par Marcel Allain et Pierre Souvestre, histoire d’y voir un peu plus clair sur cette suite des plus alléchantes.
Paris, toujours début du XXe siècle, il pleut.
Après un premier épisode dans lequel Fantômas terminait l’épisode en nous annonçant à cri qu’il se vengerait et dans lequel on avait vu ce Moriarty du crime, pourchassé, condamné, décapité , et revenu d’entre les morts pour nous annoncer qu’il allait lancer sa vendetta.
Toujours psychopathe, toujours insaisissable, et toujours aussi rusé, Fantômas fourbit ses armes et est en train de planifier ses représailles car il ne supporte pas que l’on se dresse contre lui. Son plan ? Voler tout l’Or de Paris afin de déclencher une crise financière de derrière les fagots et faire plier l’échine à Paris et donc à la France. Ceci fait, plus rien ni personne n’osera se mettre face à lui et ses plans. Et pour ce faire, Fantômas mettra la main à la pâte jusqu’à revêtir mille visages et commencera par piller toutes les dorures, statues en or, bref toute dorure de Paris et ce, avant de s’attaquer aux banques elles-mêmes. Mais pour ce faire, il va avoir besoin de Juve ... ou plutôt de son visage.
L’inspecteur Juve lui-même aura bien à faire dans son enquête mais pourra compter sur ses amis Fandor et un certain Georges Méliès … Mais qui sera le plus dupe à ce jeu ? Fantômas, Juve ou Paris ?
Avec ce deuxième tome toujours aussi stylisé, Olivier Bocquet et Julie Rocheteau nous confirment leur talent et nous remettent le couvert avec succès dans cette suite assez attendue. Plus violent, plus sombre mais aussi avec un ton parfois plus léger grâce à certains ressorts comiques à travers l’inspecteur Juve, ce conte allégorique sur le mal nous emmène à nouveau dans une aventure perfide où la ruse et la manipulation sont maitres-mots.
À noter tout de même que la fin reste ouverte pour un final, que l’on espère,apocalyptique puisque l’on annonce le retour de la mère de Fandor (oui oui, celle que Fantômas voulait tuer au premier épisode).
Un choix de couleurs judicieux liant jeux d’ombres et regard fou, un dessin dynamique et tonitruant, un plaisir de tourner les pages et vous aurez compris que vous tenez entre vos fines mains pleines de doigts une bande dessinée hautement fréquentable et recommandable.
Le mal est de retour, et rien ne pourra l’arrêter … alors profitez-en.