Cognac
1. La Part des démons
Une BD de
Corbeyran, Éric
et
Luc Brahy
chez Delcourt
(Machination)
- 2016
Corbeyran, Éric
(Scénario)
Chapuzet, Jean-Charles
(Scénario)
Brahy, Luc
(Dessin)
Folny, Aurore
(Couleurs)
01/2016 (27 janvier 2016) 46 pages 9782756052144 Format normal 270107
Anna-Fanély Simon, journaliste et photographe plutôt habituée aux zones de guerre, accepte de réaliser un reportage sur Cognac pour le compte du National Geographic. Native de la région, elle espère retrouver Alice, une amie d'enfance. Lorsqu'elle apprend les circonstances qui ont entraîné sa disparition, certains détails poussent la journaliste à remettre en cause la version officielle.
Étrange album...
La narration ne colle pas à cette enquête située dans la région de Cognac. On y trouve beaucoup d'incohérences tant dans les personnages formatés à l'américaine et manquant cruellement d'épaisseur que dans le dessin, lui aussi très (trop) décalé.
À comparer avec la série "Châteaux Bordeaux" (si tant est qu'on puisse comparer des séries) qui est bien plus cohérente dans les personnages qu'elle présente et dans le dessin.
Album décevant. Je ne le conseille pas.
L'histoire d'une journaliste plutôt correspondante de guerre qui retourne dans sa région natale pour faire un reportage sur le cognac. Elle y découvre que sa meilleure amie et le mari de cette dernière sont morts. Un suicide parait-il.
Sur cette histoire on suit au décours de l'album les révélations entourant la mort d'Anna.
Les auteurs donnent moult détail technique sur le cognac et sa fabrication et cela nuit un peu à l'histoire.
Les dessins constituent pour moi le maillon faible de cette oeuvre.
La BD se lit néanmoins d'une traite et on se surprend à la dernière page d'attendre déjà une suite. Le coup est donc réussi.
7/10.
Le dessin réaliste est bien maîtrisé mais le scénario n'est guère accrocheur. Il y a tellement de données sur le Cognac que l'on a parfois l'impression que les auteurs ont voulu nous faire un cours sur cette majestueuse eau-de-vie (production, exportation, terroirs, etc.). C'est toujours instructif, certes, mais ça alourdit considérablement le rythme de ce thriller policier. Le tout n'est au final pas très emballant.