Le club du Suicide
Une BD de
Clément Baloup
et
Eddy Vaccaro
chez Soleil Productions
(Noctambule)
- 2011
Baloup, Clément
(Scénario)
Vaccaro, Eddy
(Dessin)
Vaccaro, Eddy
(Couleurs)
Stevenson, Robert Louis
(Adapté de)
05/2011 92 pages 9782302016033 Autre format 131036
Une réflexion teintée d'humour noir portée par la force visuelle et le symbolisme du récit. Toujours en quête d'aventures extravagantes, le prince Florizel et son acolyte, le colonel Géraldine, font un soir la rencontre d'un étrange jeune homme, qui les convie à participer à une soirée au Club du suicide. Ils découvrent alors avec horreur et fascination une partie de cartes diabolique où le seul gain est... la mort. Originellement écrit en roman-feuilleton, ce recueil de nouvelles regorgeant de digressions, d'ellipses et de changements d'atmosphères... Lire la suite
Malgré un dessin plaisant tout en légèreté et en subtilité, agrémenté de couleurs pastels qui créent une ambiance propice au mystère, je me suis profondément ennuyé à la lecture de cet album. Si la première partie de l'intrigue est prenante (avec la découverte de ce diabolique Club du Suicide), le seconde est passablement confuse (où trop de personnages aux identités multiples compliquent la compréhension du scénario, à tel point qu'on ne sait plus qui est qui et dans quel camp se situent les personnages).
Lecture décevante au final.
Le club du suicide est une nouvelle méconnue de Robert Louis Stevenson l’auteur qui est célèbre pour son roman L’île au trésor. J’avoue ne pas avoir apprécié cette bd dans sa construction scénaristique.
La première partie nous plonge dans les aventures d’un prince un peu bohémien en mal de sensations fortes à l’époque victorienne. Il se retrouve au cœur d’un club étrange où l’assassinat se substitue à la volonté suicidaire du désespéré. Ce prince au bon cœur n’aura de cesse de punir le président du club au nom de la justice et d’une certaine morale.
La seconde partie devient véritablement d’un ennui mortel. C’est en effet trop sinueux pour moi et pas assez lisible. Je pense qu’il aurait fallu faire une adaptation inspirée plus cohérente et percutante pour le monde de la bd. C’est encore une fois toute la difficulté des adaptations littéraires sur le format bd. Cela passe ou pas…