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La mère de Jeanne, qui perd la tête, est hospitalisée. Un peu avant que sa maison ne soit mise en vente, la vieille dame a le droit d'y passer quelques jours. En parallèle, ses petits enfants venus la voir vont par accident exacerber la tension entre deux ouvriers qui travaillent juste en face. Puis c'est le drame : la vieille dame disparaît soudain. Toussaint, un vieil ami qui sait bien plus de choses que les autres ne le pensent, va proposer son aide.
Encore une perle de la collection Aire Libre.
BD à proposer à tous ceux qui pense qui lire une BD n'est pas de la lecture...
Classée ici dans BDgest "Chronique sociale, je dirais simplement une belle tranche de vie d'une famille que vous pourriez reconnaitre. Tout est retranscrit de belle façon, autant par le dessin (réaliste sans trop) et par le texte ce qui n'empêche pas d'aborder des sentiments parfois difficile comme la culpabilité... Je relirai cette BD et même plusieurs fois j'en suis sûr
J'avais pourtant beaucoup apprécié Les Mauvaises gens du même auteur. J'avoue que j'apprécie moins ce one-shot.
Cette histoire semble désincarnée et l'émotion a du mal à filtrer. Cela ressemble à un marivaudage à la réflexion protéiforme. Ce n'est pas non plus totalement indigeste loin de là. Honnête sans plus.
C'est loin de l'épopée intime avec une puissance visuelle ensorceleuse ! L'auteur a fait mieux mais également moins bien.
Bon, pour commencer, j’ai eu un petit peu de mal avec les dessins. Comme une impression de voir flou, un dessin réaliste mais « approximatif », ni caricature, ni BD Belge… Principalement dans les visages, d’ailleurs (le fils, page 12, semble avoir un gros nez rond dans une case, un petit nez pointu dans la suivante…).
Après, si les couleurs sont plutôt bien réussies, elles ont cette teinte « fin d’été », jour de printemps qui s’allonge, un truc qui ne m’emballe pas personnellement, comme une journée qui n’en finit pas…
D’ailleurs, les scènes du début (voir du milieu) sont un peu pareilles : une page pour raconter un accident de voiture, une autre page pour raconter le même, presque deux pages pour le revoir en le couplant à un accident de vélo… Les soirées à discuter, les journées à débroussailler, c’est très anecdotique…
Alors on pourra me rétorquer : « c’est ça qui en fait une BD de la vie de tous les jours ». Mais non. Déjà parce que la vie de tous les jours, j’y suis aussi et cette BD ne m’en donne pas une vision qui m’interroge ou m’en fait découvrir une facette. Ce sont juste des gens qui rangent.
Ensuite, parce qu’il y a deux sujets de fond : la mère qui père la mémoire et le terrassier qui a perdu sa femme. Si le second est assez bien traité et passe pour une petite histoire parallèle sympathique, la première ne l’est pas du tout, traité. La mère est là, on vit, point. Pas de vrais questionnements, pas de point de vue, pas de réelle angoisse… Ça aurait été un dromadaire que ça aurait été pareil…
Alors oui, à la fin, vers la 58ème page, ça se réveille, on a des révélations, des choses qui se recoupent et rendent plutôt intéressant ce qu’on a vu. Mais c’est dommage de devoir attendre plus de la moitié de l’ouvrage pour ça…
Lu très tardivement ( quasiment quinze ans après sa sortie) et une belle claque de prise. Pourtant je lis depuis longtemps Davodeau mais ces récits fictionnels m'avaient toujours un peu laissé de coté. Je les trouvais un peu lourds, trop pavés de bons sentiments malgré un propos toujours singulier et pertinent. Pas de lourdeur dans celui-ci, juste de la magie que ce soit dans le scénario, le dessin ou la couleur: tout est à sa place, rien n'est en trop, l'homme a épuré son art et c'est vraiment impressionnant et touchant. J'y vois aussi une influence potentielle à l'oeuvre de Camille Jourdy et peut-être plus étonnamment au "une soeur" de Vivès. Des chutes comme celles-ci, on en redemande.
Une BD assez paisible dans l’ensemble qui nous rappelle parfois notre quotidien ( vie à la campagne, jardinages, l’insouciance des enfants, amitiés, blagues diverses,…). C’est réaliste et on y croit. J’avoue être assez surpris car je m’attendais à vraiment autre chose mais ça reste plaisant à lire. Le thème de la rédemption pour le personnage de Toussaint est aussi bien présent et décrit de manière originale, imprévisible créant ainsi un certain suspens, mystère jusqu’à la fin. Les dessins sont réussis avec de belles prises de vues et cadrages. A découvrir.
Très jolie chronique familiale et sociale. Le quotidien d'une famille en vacances. Des personnages aussi humains qu'attachant et l'occasion pour l'auteur d'aborder des thèmes de sociétés assez finement. Entre rires et larmes, la BD vise juste. Nan, vraiment, un récit plein de talent.
A première vue cet album est une belle histoire de famille où le lecteur, se laissant tenter par un certain voyeurisme, suit une tranche de vie de cette famille sympathique. Il remarquera néanmoins assez vite que ces petits bonheurs et soucis quotidiens sont basés sur des relations complexes entre les personnages, que la générosité apparemment gratuite de l’ami de la famille a un prix extrêmement lourd à porter, mélangeant ce récit apparemment banal à une enquête policière, une psychanalyse des relations et une fouille de la mémoire des personnages avec de temps en temps une petite touche d’humour bien placée.
La narration est fantastique, les couleurs pastel accentuent la fraîcheur de cet album et les cadrages sont judicieusement effectués afin de faire ressortir les quelques détails qui donnent une dimension supplémentaire à ce récit. C’est sensible, subtil, émouvant, passionnant et drôle. C’est un chef-d’œuvre !
Avec Chute de vélo, Etienne Davodeaux nous prouve, une fois de plus, qu'il a beaucoup de talent. Cette album est une pure merveille de sensibilité et d'humilité. C'est beau, c'est sain. Enfin bref, j'ai totalement succombé.
Une fois de plus, l'auteur nous raconte la vie, celle de tous les jours avec ses bonheurs et ses soucis quotidiens. L'originalité de ce récit se situe dans le fait que cette fois-ci, l'histoire est centrée sur une famille en particulier. Les aléas du destin l'ayant un peu disloquée, tous les membres se retrouvent lors de la vente de la maison familiale. Sous ce prétexte, c'est l'occasion de se remémorer certains souvenirs, douloureux ou agréables, qu'importe. La famille s'est réunie, c'est magnifique !
Comme à son habitude, l'auteur a très bien compris à quel instant il faut donner de l'importance au récit et quels sont les détails qu'il faut mettre en valeur. Les relations entre chaque membre sont décrites avec beaucoup de subtilité et de réalisme. Les émotions sont palpables à chaque instant et la fluidité de la narration accentue encore plus le sentiment de bien-être que l'on ressent à la lecture de cette bd. Ce n'est peut-être qu'une impression mais je crois que l'auteur attache beaucoup d'importance au choix de la saison. Car, tout comme pour Le Constat, c'est la période estivale qui a été choisie dans ce cas-ci. Choix judicieux car ce contexte donne une certaine profondeur au récit.
Le tempérament de chacun des protagonistes est bien mis en avant, ce qui les rend attachants. Personnellement, j'ai eu un petit faible pour Mathias que j'ai trouvé très touchant avec ses remords et sa spontanéité.
Chute de vélo foisonne de moments forts : Les retrouvailles avec le frère déchu, le vieux maçon qui a perdu la photo de sa femme décédée, la fille qui s'occupe de sa mère qui, atteinte de sénilité, ne la reconnaît pas, ect.....
Au niveau du dessin, rien de bien neuf. Le trait de Davodeau est toujours aussi percutant. Ses personnages sont brûlants de vérité. J'ai particulièrement bien aimé les scènes de chaudes soirées d'été qui sont tellement réalistes qu'on a l'impression de sentir le parfum du chèvrefeuille vous chatouiller les narines. De plus, la collection Aire Libre où cet album est édité colle très bien au graphisme de l'auteur.
A noter : la couverture qui est très belle, également !
En résumé, Davodeau fait une entrée fracassante chez Dupuis. Chute de Vélo est une bd magnifique qui mérite que l'on s'y intéresse.
Cet album, comme d'ailleurs toute l'oeuvre de cet auteur, est un peu le miroir de notre existence, un regard sur ceux qu'on aime.
Et c'est donc avec beaucoup de logique que je vous conseille ce one-shot de toute beauté.
Si vous aimez la vie, vous aimerez Etienne Davodeau !
C'est le premier album de cet auteur que je découvre, hormis le cycle des amis de saltiel qui m'avait peu convaincu. Me voici rassuré par un très beau récit, mettant en évidence les petites et grandes failles de l'esprit humain dans ses conflits quotidiens. Les couleurs pastels contribuent à adoucir le récit , le découpage et le cadrage lui donnent par contrent une certaine intensité et un dynamisme aux moment-clés. Le lecteur se transforme en voyeur malgré lui d'une tranche de vie quotidienne et est presque honteux de pouvoir lire dans l'esprit de chacun des personnages, hormis celui qui chute pour de bon.
Davodeau nous fait decouvrir une tranche de vie d'une famille qui pourrait etre la notre. Entre petites histoires et drames bien reels, entre amitie et fraternite, cette bd rafraichissante ne nous laisse pas insensible.
Les personnages sont hyper attachants, de la grand mere aux petits enfants en passant par les oncles et tantes aucun n'est un grand heros mais tous sont pleins d'humanisme.
Le dessin, sans etre d'une grande facture (notamment lorsqu'il s'agit de dessiner les visages), est a l'image de l'histoire simple avec de jolis couleurs pastel.
Un album on ne peut plus réussi. en effet l'auteur nous présente une tranche de vie passionante faites de joie, de tristesse, de passion et de drame. A travers la vie d'une famille comme les autres Davodeau arrive à nous tenir en haleine tout au long de l'album.
C'est le premier album que je lis de cet auteur et ce ne sera pas le dernier.
Une bande dessinée très réussie: dessins corrects , mais l'important dans cette bande dessinée est à chercher ailleurs.
Les personnages sont fouillés, les situations bien réelles, à la fois joyeuses et dramatiques. L'auteur nous livre une tranche de vie que n'importe qui pourrait connaître un jour ou l'autre.
Ca fait plaisir de lire une BD qui raconte la vie dans toute sa simplicité et sa complexité.
Bref, c'est une très belle BD qu'on prend plaisir à lire et à relire.
Encore une perle de la collection Aire Libre.
BD à proposer à tous ceux qui pense qui lire une BD n'est pas de la lecture...
Classée ici dans BDgest "Chronique sociale, je dirais simplement une belle tranche de vie d'une famille que vous pourriez reconnaitre. Tout est retranscrit de belle façon, autant par le dessin (réaliste sans trop) et par le texte ce qui n'empêche pas d'aborder des sentiments parfois difficile comme la culpabilité... Je relirai cette BD et même plusieurs fois j'en suis sûr
J'avais pourtant beaucoup apprécié Les Mauvaises gens du même auteur. J'avoue que j'apprécie moins ce one-shot.
Cette histoire semble désincarnée et l'émotion a du mal à filtrer. Cela ressemble à un marivaudage à la réflexion protéiforme. Ce n'est pas non plus totalement indigeste loin de là. Honnête sans plus.
C'est loin de l'épopée intime avec une puissance visuelle ensorceleuse ! L'auteur a fait mieux mais également moins bien.
Bon, pour commencer, j’ai eu un petit peu de mal avec les dessins. Comme une impression de voir flou, un dessin réaliste mais « approximatif », ni caricature, ni BD Belge… Principalement dans les visages, d’ailleurs (le fils, page 12, semble avoir un gros nez rond dans une case, un petit nez pointu dans la suivante…).
Après, si les couleurs sont plutôt bien réussies, elles ont cette teinte « fin d’été », jour de printemps qui s’allonge, un truc qui ne m’emballe pas personnellement, comme une journée qui n’en finit pas…
D’ailleurs, les scènes du début (voir du milieu) sont un peu pareilles : une page pour raconter un accident de voiture, une autre page pour raconter le même, presque deux pages pour le revoir en le couplant à un accident de vélo… Les soirées à discuter, les journées à débroussailler, c’est très anecdotique…
Alors on pourra me rétorquer : « c’est ça qui en fait une BD de la vie de tous les jours ». Mais non. Déjà parce que la vie de tous les jours, j’y suis aussi et cette BD ne m’en donne pas une vision qui m’interroge ou m’en fait découvrir une facette. Ce sont juste des gens qui rangent.
Ensuite, parce qu’il y a deux sujets de fond : la mère qui père la mémoire et le terrassier qui a perdu sa femme. Si le second est assez bien traité et passe pour une petite histoire parallèle sympathique, la première ne l’est pas du tout, traité. La mère est là, on vit, point. Pas de vrais questionnements, pas de point de vue, pas de réelle angoisse… Ça aurait été un dromadaire que ça aurait été pareil…
Alors oui, à la fin, vers la 58ème page, ça se réveille, on a des révélations, des choses qui se recoupent et rendent plutôt intéressant ce qu’on a vu. Mais c’est dommage de devoir attendre plus de la moitié de l’ouvrage pour ça…
Lu très tardivement ( quasiment quinze ans après sa sortie) et une belle claque de prise. Pourtant je lis depuis longtemps Davodeau mais ces récits fictionnels m'avaient toujours un peu laissé de coté. Je les trouvais un peu lourds, trop pavés de bons sentiments malgré un propos toujours singulier et pertinent. Pas de lourdeur dans celui-ci, juste de la magie que ce soit dans le scénario, le dessin ou la couleur: tout est à sa place, rien n'est en trop, l'homme a épuré son art et c'est vraiment impressionnant et touchant. J'y vois aussi une influence potentielle à l'oeuvre de Camille Jourdy et peut-être plus étonnamment au "une soeur" de Vivès. Des chutes comme celles-ci, on en redemande.
Une BD assez paisible dans l’ensemble qui nous rappelle parfois notre quotidien ( vie à la campagne, jardinages, l’insouciance des enfants, amitiés, blagues diverses,…). C’est réaliste et on y croit. J’avoue être assez surpris car je m’attendais à vraiment autre chose mais ça reste plaisant à lire. Le thème de la rédemption pour le personnage de Toussaint est aussi bien présent et décrit de manière originale, imprévisible créant ainsi un certain suspens, mystère jusqu’à la fin. Les dessins sont réussis avec de belles prises de vues et cadrages. A découvrir.
Très jolie chronique familiale et sociale. Le quotidien d'une famille en vacances. Des personnages aussi humains qu'attachant et l'occasion pour l'auteur d'aborder des thèmes de sociétés assez finement. Entre rires et larmes, la BD vise juste. Nan, vraiment, un récit plein de talent.
A première vue cet album est une belle histoire de famille où le lecteur, se laissant tenter par un certain voyeurisme, suit une tranche de vie de cette famille sympathique. Il remarquera néanmoins assez vite que ces petits bonheurs et soucis quotidiens sont basés sur des relations complexes entre les personnages, que la générosité apparemment gratuite de l’ami de la famille a un prix extrêmement lourd à porter, mélangeant ce récit apparemment banal à une enquête policière, une psychanalyse des relations et une fouille de la mémoire des personnages avec de temps en temps une petite touche d’humour bien placée.
La narration est fantastique, les couleurs pastel accentuent la fraîcheur de cet album et les cadrages sont judicieusement effectués afin de faire ressortir les quelques détails qui donnent une dimension supplémentaire à ce récit. C’est sensible, subtil, émouvant, passionnant et drôle. C’est un chef-d’œuvre !
Avec Chute de vélo, Etienne Davodeaux nous prouve, une fois de plus, qu'il a beaucoup de talent. Cette album est une pure merveille de sensibilité et d'humilité. C'est beau, c'est sain. Enfin bref, j'ai totalement succombé.
Une fois de plus, l'auteur nous raconte la vie, celle de tous les jours avec ses bonheurs et ses soucis quotidiens. L'originalité de ce récit se situe dans le fait que cette fois-ci, l'histoire est centrée sur une famille en particulier. Les aléas du destin l'ayant un peu disloquée, tous les membres se retrouvent lors de la vente de la maison familiale. Sous ce prétexte, c'est l'occasion de se remémorer certains souvenirs, douloureux ou agréables, qu'importe. La famille s'est réunie, c'est magnifique !
Comme à son habitude, l'auteur a très bien compris à quel instant il faut donner de l'importance au récit et quels sont les détails qu'il faut mettre en valeur. Les relations entre chaque membre sont décrites avec beaucoup de subtilité et de réalisme. Les émotions sont palpables à chaque instant et la fluidité de la narration accentue encore plus le sentiment de bien-être que l'on ressent à la lecture de cette bd. Ce n'est peut-être qu'une impression mais je crois que l'auteur attache beaucoup d'importance au choix de la saison. Car, tout comme pour Le Constat, c'est la période estivale qui a été choisie dans ce cas-ci. Choix judicieux car ce contexte donne une certaine profondeur au récit.
Le tempérament de chacun des protagonistes est bien mis en avant, ce qui les rend attachants. Personnellement, j'ai eu un petit faible pour Mathias que j'ai trouvé très touchant avec ses remords et sa spontanéité.
Chute de vélo foisonne de moments forts : Les retrouvailles avec le frère déchu, le vieux maçon qui a perdu la photo de sa femme décédée, la fille qui s'occupe de sa mère qui, atteinte de sénilité, ne la reconnaît pas, ect.....
Au niveau du dessin, rien de bien neuf. Le trait de Davodeau est toujours aussi percutant. Ses personnages sont brûlants de vérité. J'ai particulièrement bien aimé les scènes de chaudes soirées d'été qui sont tellement réalistes qu'on a l'impression de sentir le parfum du chèvrefeuille vous chatouiller les narines. De plus, la collection Aire Libre où cet album est édité colle très bien au graphisme de l'auteur.
A noter : la couverture qui est très belle, également !
En résumé, Davodeau fait une entrée fracassante chez Dupuis. Chute de Vélo est une bd magnifique qui mérite que l'on s'y intéresse.
Cet album, comme d'ailleurs toute l'oeuvre de cet auteur, est un peu le miroir de notre existence, un regard sur ceux qu'on aime.
Et c'est donc avec beaucoup de logique que je vous conseille ce one-shot de toute beauté.
Si vous aimez la vie, vous aimerez Etienne Davodeau !
C'est le premier album de cet auteur que je découvre, hormis le cycle des amis de saltiel qui m'avait peu convaincu. Me voici rassuré par un très beau récit, mettant en évidence les petites et grandes failles de l'esprit humain dans ses conflits quotidiens. Les couleurs pastels contribuent à adoucir le récit , le découpage et le cadrage lui donnent par contrent une certaine intensité et un dynamisme aux moment-clés. Le lecteur se transforme en voyeur malgré lui d'une tranche de vie quotidienne et est presque honteux de pouvoir lire dans l'esprit de chacun des personnages, hormis celui qui chute pour de bon.
Un tres joli album.
Davodeau nous fait decouvrir une tranche de vie d'une famille qui pourrait etre la notre. Entre petites histoires et drames bien reels, entre amitie et fraternite, cette bd rafraichissante ne nous laisse pas insensible.
Les personnages sont hyper attachants, de la grand mere aux petits enfants en passant par les oncles et tantes aucun n'est un grand heros mais tous sont pleins d'humanisme.
Le dessin, sans etre d'une grande facture (notamment lorsqu'il s'agit de dessiner les visages), est a l'image de l'histoire simple avec de jolis couleurs pastel.
Un album on ne peut plus réussi. en effet l'auteur nous présente une tranche de vie passionante faites de joie, de tristesse, de passion et de drame. A travers la vie d'une famille comme les autres Davodeau arrive à nous tenir en haleine tout au long de l'album.
C'est le premier album que je lis de cet auteur et ce ne sera pas le dernier.
Une bande dessinée très réussie: dessins corrects , mais l'important dans cette bande dessinée est à chercher ailleurs.
Les personnages sont fouillés, les situations bien réelles, à la fois joyeuses et dramatiques. L'auteur nous livre une tranche de vie que n'importe qui pourrait connaître un jour ou l'autre.
Ca fait plaisir de lire une BD qui raconte la vie dans toute sa simplicité et sa complexité.
Bref, c'est une très belle BD qu'on prend plaisir à lire et à relire.
Pietro