1. Intégrale 1 | stan prozak | Très bon état | 25.00€ | |
1. Intégrale 1 | jicebedehix | Comme neuf | 19.50€ |
Info édition : 1er volume d'une intégrale en trois volumes avec en prologue un dossier richement illustré, racontant l'histoire de Chlorophylle et ses amis, ainsi que celle de leur créateur. - Mission Chèvrefeuille - Chlorophylle contre les rats noirs - Chlorophylle et les conspirateurs - Pas de slami pour Célimène - Le Bosquet hanté - Bonus : Le véritable Monde perdu L'homme qui tua le Diable L'Odyssée du Flandre Impériale
Enfin une intégrale qui rend dignement hommage à l'oeuvre majeure de Raymond Macherot! Chlorophylle est une BD animalière sympathique avec des héros attachants ( serpolet, Torpille, Minimum....) ou l'on ne s'ennuie pas une seule seconde ! Les générations passantes, il est vraie que la série peut paraître désuète- surtout face aux mangas si intéressants de nos jours, il faut le dire !!!! ( humour gras, bien sûr! ) De plus, le Lombard nous a concocté 3 intégrales digne d'une édition de luxe! Ce premier " intégrale ( j'ai pas encore les 2 autres) est une véritable ode à la nature et j'en redemande !! Macherot était vraiment un très grand! Bravo!
10/10 ! Le Lombard a enfin décidé de mettre la série verte à la poubelle et c’est déjà génial ! Cette intégrale comprend non seulement les trois premiers albums mais aussi Mission Chèvrefeuille ainsi que trois récits réalistes de Macherot ! Du pur bonheur !
Le dossier :
Un dossier assez consistant avec ses 35 pages accompagné de nombreuses illustrations inédites. Certains reconnaîtront quelques cases de planches originales exposées en janvier dernier à Bruxelles. Le texte de Jacques Pessis en lui-même n’est pas à la hauteur des nombreux bonus iconographique qui raviront les lecteurs avertis.
Mission Chèvrefeuille :
Cette petite histoire courte sert d’avant goût à la série Chlorophylle. Les choucas aident les souris à battre un aigle de la région. Le seul personnage qui sera reprit pour Chlorophylle est le père Firmin qui se fait voler ses carottes dans ce récit et des prunes dans les conspirateurs.
Chlorophylle contre les rats noirs :
Considéré par beaucoup de lecteurs comme le chef d’œuvre de la première période, Chlorophylle contre les rats noirs est sans aucun doute un très bon récit dans lequel nous guide Macherot avec son trait anguleux des débuts. La recherche de la perfection est perceptible dans les cadrages, les mouvements ou encore les ombres. Il s’agit d’un des rares récits de Macherot où celui-ci a refait des planches entières. Finalement, il ne manque que la poésie que l’on est habitué à rencontrer dans les volumes suivants.
Chlorophylle et les conspirateurs :
Indissociable de son prédécesseur, Chlorophylle et les conspirateurs s’impose comme la suite logique des rats noirs. Même style de dessins, même personnage, même succès, Chlorophylle et les conspirateurs est cependant un peu plus fouillé que les rats noirs. Cette fois, impostures, déguisement et trahison replacent les attaques et les armes secrètes des rats. Grande nouveauté, l’arrivé de Minimum fidèle ami de Chlorophylle que l’on retrouvera désormais dans toutes les aventures. Cette arrivée marquera, hélas, la fin de Bitume, Goupillon et Serpolet qui basculeront aux rangs de personnages secondaires. Macherot nous offrira aussi un final rarement égalé dans ces futures œuvres.
Pas de salami pour Célimène :
Cette histoire et celle qui suit n’ont pas été restaurées à cause de la perte des films noir et blanc. Nous avons donc droit à un bon scan d’une édition originale.
Que de changement avec l’arrivée de cette nouvelle histoire ; on quitte la campagne pour rejoindre la ville, Chlorophylle devient bipède, les bulles s’arrondissent et contiennent pour la première fois un lettrage majuscule. Macherot affirmait que « Pas de salami pour Célimène » n’était pas une bonne histoire. Cependant, Macherot nous livre ici un récit très différent des précédents (et des suivants) qui se lit avec un suspense constant. A retenir, l’excellente scène poursuite à l’intérieur de la maison. Fido le chien résume bien cette histoire : « une sorte de Sherlock Holmes en plus petit ». Pour la première fois, Macherot se lance dans une histoire policière trépidante qui ne manque ni d’humour ni de rythme car ce qui fait l’originalité de ce récit est l’inquiétude et l’atmosphère pesante qui domine durant toute l’histoire. A noter aussi la première apparition de Pantoufle, un chat qui reviendra faire ses preuves 10 ans plus tard. Finalement, Macherot préférera laisser ce côté policier qu’il a utilisé pour cet épisode unique en son genre et n’y reviendra qu’avec un autre très bon personnage : Clifton.
Le bosquet hanté :
Encore une histoire unique en son genre ! Le bosquet hanté marque un retour à la nature pour Chlorophylle et son créateur (il déménage de Bruxelles). Chlorophylle et Minimum partent en vacances (ce procédé va vite tourner à l’habitude) et vont se retrouver dans un bosquet apparemment hanté par de mystérieux fantômes. Changement de registre mais aussi de rythme, tout se déroule de façon linéaire jusqu’à la première attaque. Le déroulement va alors s’accélérer jusqu'à la résolution de l’histoire qui surprendra plus d’un lecteur. On regrettera finalement une fin un peu abrupte qui aurait pu nécessiter un développement. Le rôle primordial de Chlorophylle était de s’échapper du bosquet sans se soucier de l’avenir des « vilains » qui le peuplent. C’est dans ce récit que l’on découvre pour la première fois la poésie satirique de Macherot. Après une immersion dans une nature comme seule Macherot peut la faire attendons nous à une suite (et une surprise) de taille.
Les Bonus :
Le lombard nous offre en bonus trois récits réalistes de Macherot. Ces trois récits ont été dessinés en 1953 (donc avant Mission Chèvrefeuille). Après un premier récit agréable à lire, nous avons une seconde histoire qui fait inévitablement pensé au Chevalier Blanc personnage créé par Macherot dont le dessin sera confié à Fred et Liliane Funcken. Par la suite, les deux auteurs écriront eux-mêmes leurs scénarios. Le troisième récit est décevant quand on connaît la passion que peut avoir Macherot pour l’univers des pirates. Pour finir on regrettera l’absence des perles de la reine qui est le premier récit au style humoristique de Macherot. La bonne qualité des scans est étonnante. Il y a eu du travail de ce côté-là !