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On pense aisément à Taniguchi en lisant "Chiisakobé", un récit ancré dans le quotidien, au rythme indolent et contemplatif ; mais cette série se distingue par la finesse du graphisme : un trait clair et subtil qui se plait à dépeindre avec une précision millimétrique des détails domestiques insignifiants (bretelle de soutien-gorge, pince à linge, usure des baskets…).
Sans un mot, le lecteur comprendra ainsi page après page la prépondérance des choses sur les sentiments...
Les visages bénéficient aussi de cette excellente lisibilité. Étonnamment bien caractérisés malgré leur froideur, ils rendent impossible la confusion entre deux personnages.
Cette élégance intraitable confinerait à l’ennui si elle n’était parfois bousculée par des cadrages renversants, au sens propre du terme - inversés ou zénithaux - qui confèrent à l’ensemble une petite énergie pop assez indéfinissable.
Enfin, les innombrables gros plans sur les pieds nus des protagonistes qui font écho à leurs poings crispés, semblent inventer un langage de vibrations muettes, seule communication possible entre des êtres subissant la pudeur imposée par leur société.
Sensible et beau. A lire.
Tranches de vie d'un fils prodigue qui essaye de rebâtir l'entreprise de ses parents après un incendie dévastateur. Viennent squatter cinq orphelins semi-délinquents et une amie d'enfance boniface. La fille du banquier et la faune du quartier apportent la couleur locale.
Le dessin épuré et répétitif est drapé sur un scénario languissant. Les motivations des membres de cette collectivité disparate sont distillées au compte-goutte. Bref, du Taniguchi en solde.
Et pourtant... on accroche! On veut connaître la prochaine escale de ce bateau à la dérive.
On pense aisément à Taniguchi en lisant "Chiisakobé", un récit ancré dans le quotidien, au rythme indolent et contemplatif ; mais cette série se distingue par la finesse du graphisme : un trait clair et subtil qui se plait à dépeindre avec une précision millimétrique des détails domestiques insignifiants (bretelle de soutien-gorge, pince à linge, usure des baskets…).
Sans un mot, le lecteur comprendra ainsi page après page la prépondérance des choses sur les sentiments...
Les visages bénéficient aussi de cette excellente lisibilité. Étonnamment bien caractérisés malgré leur froideur, ils rendent impossible la confusion entre deux personnages.
Cette élégance intraitable confinerait à l’ennui si elle n’était parfois bousculée par des cadrages renversants, au sens propre du terme - inversés ou zénithaux - qui confèrent à l’ensemble une petite énergie pop assez indéfinissable.
Enfin, les innombrables gros plans sur les pieds nus des protagonistes qui font écho à leurs poings crispés, semblent inventer un langage de vibrations muettes, seule communication possible entre des êtres subissant la pudeur imposée par leur société.
Sensible et beau. A lire.
Tranches de vie d'un fils prodigue qui essaye de rebâtir l'entreprise de ses parents après un incendie dévastateur. Viennent squatter cinq orphelins semi-délinquents et une amie d'enfance boniface. La fille du banquier et la faune du quartier apportent la couleur locale.
Le dessin épuré et répétitif est drapé sur un scénario languissant. Les motivations des membres de cette collectivité disparate sont distillées au compte-goutte. Bref, du Taniguchi en solde.
Et pourtant... on accroche! On veut connaître la prochaine escale de ce bateau à la dérive.