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J'aime bien cet auteur espagnol. Révélation de la BD espagnole en 1988 avec son premier album, Chienne de vie (Humanoïdes Associés), il récoltera au fil des années toutes sortes de récompenses. Il nous livre ici des petites histoires qui ont toutes un sens très profond. C'est exagéré et caricatural à souhait pour démontrer l'absurdité de certaines situations que la société nous impose.
Dans ce contexte, la stupidité de l'homme est mise à nue. Il y a en effet sept histoires où des personnages sont confrontés aux aléas de la bêtise, voir de la cruauté humaine. Ces embûches sont peut-être drôles pour le lecteur mais terrifiantes pour les différents protagonistes avec une mention spéciale pour le premier récit où une simple ballade dans un parc peut terminer en carnage général...
De même, porter secours à un accidenté peut se retourner contre vous si vous avez à faire face à des policiers déchaînés et stupides. Les administrations chez Prado ont un air de Kafka. Les gens sont méchants, égoïstes et hypocrites. Chacune de ces chroniques est une petite fable méchamment drôle. De la pure poésie noire bien maîtrisée par son auteur !
Premier album de Prado publié en France, il n’est cependant pas le premier réalisé par l’auteur, déjà remarqué outre-pyrénées avec Stratos et Fragments de l’encyclopédie des Dauphins. Ici Prado se livre à un tout autre registre, bien que fils légitime des précédents : le cadre est celui du quotidien, un quotidien exagéré à souhait, kafkaïen, absurde, et génial. Comme toujours chez Prado, cela se présente sous la forme de petites histoires, fragments de vie arrachés au réel. L’absurdité de la société éclate, la stupidité de l’homme explose, nous voilà placés devant nous-mêmes... Ca grince... Même si le ton est moins grandiloquent, moins humaniste que dans Demain les Dauphins, et pour tout dire franchement terre à terre, on aime...
J'aime bien cet auteur espagnol. Révélation de la BD espagnole en 1988 avec son premier album, Chienne de vie (Humanoïdes Associés), il récoltera au fil des années toutes sortes de récompenses. Il nous livre ici des petites histoires qui ont toutes un sens très profond. C'est exagéré et caricatural à souhait pour démontrer l'absurdité de certaines situations que la société nous impose.
Dans ce contexte, la stupidité de l'homme est mise à nue. Il y a en effet sept histoires où des personnages sont confrontés aux aléas de la bêtise, voir de la cruauté humaine. Ces embûches sont peut-être drôles pour le lecteur mais terrifiantes pour les différents protagonistes avec une mention spéciale pour le premier récit où une simple ballade dans un parc peut terminer en carnage général...
De même, porter secours à un accidenté peut se retourner contre vous si vous avez à faire face à des policiers déchaînés et stupides. Les administrations chez Prado ont un air de Kafka. Les gens sont méchants, égoïstes et hypocrites. Chacune de ces chroniques est une petite fable méchamment drôle. De la pure poésie noire bien maîtrisée par son auteur !
Premier album de Prado publié en France, il n’est cependant pas le premier réalisé par l’auteur, déjà remarqué outre-pyrénées avec Stratos et Fragments de l’encyclopédie des Dauphins. Ici Prado se livre à un tout autre registre, bien que fils légitime des précédents : le cadre est celui du quotidien, un quotidien exagéré à souhait, kafkaïen, absurde, et génial. Comme toujours chez Prado, cela se présente sous la forme de petites histoires, fragments de vie arrachés au réel. L’absurdité de la société éclate, la stupidité de l’homme explose, nous voilà placés devant nous-mêmes... Ca grince... Même si le ton est moins grandiloquent, moins humaniste que dans Demain les Dauphins, et pour tout dire franchement terre à terre, on aime...