Les chevaliers d'Émeraude
5. La Première Invasion
Une BD de Anne Robillard et Tiburce Oger chez Casterman - Michel Lafon - 2015
10/2015 (21 octobre 2015) 46 pages 9782203081369 Grand format 257548
Après son initiation à la magie auprès du dieu déchu Normar, on retrouve Onyx au Royaume d’Argent, où il reçoit sa formation militaire et brille par ses premiers faits d’armes. Il libère notamment un village terrassé par les dragons de l’Empereur Noir. Dans ce cinquième opus, il est surtout question de sa rencontre avec le jeune monarque Hadrian, avec qui il combat et qui va très rapidement faire de lui son frère d’arme. Onyx lui enseigne ses pouvoirs magiques et tous deux vont devoir faire face à la première invasion du royaume par Amecareth.... Lire la suite
Je ne m’étendrais pas longtemps sur cette série tirée des romans de l’auteur Anne Robillard, car contrairement aux livres, j’ai été déçu par les BD. J’ai trouvé que le fil conducteur de l’histoire était trop décousu et qu’on passait d’un tome à l’autre sans explication alors qu’il pouvait y avoir un énorme laps de temps entre deux albums et aucunes explications données sur les raisons de cet intervale de temps. De plus, il y a des personnages qui sont introduits sans aucunes indications de la provenance et des origines de ceux-ci comme s’il fallait deviner leurs rôles, leurs provenances ou leurs ambitions. Ce n’est pas évident à suivre, surtout pour ceux ne connaissant pas les romans. Cependant, je dois avouer que les deux derniers albums de la série sont de loin les plus intéressant avec le retour en arrière sur l’origine des célèbres chevaliers et de l’un de leurs plus controversé membre, Onyx. C’est une opinion qui n’engage que moi mais je trouve qu’Anne Robillard est plus à l’aise avec la dynamique des romans qu’avec celle de la bande dessinée.
Les dessins sont passables mais s’améliorent d’albums en albums pour atteindre au cinquième tome un stade beaucoup plus intéressant et convainquant. De couleurs très mat du premier tome on arrive à des teintes beaucoup plus contrastées et plus agréables à regarder tout au long de la progression de la série.
Pour les initiés des romans d’Anne Robillard, je ne conseille pas vraiment les BD. Pour les autres, ça peut vous donner une idée de la popularité entourant l’Univers créé par la célèbre auteure québécoise de ce monde d’Enkidiev.
6/10 pour l’ensemble des cinq tomes
Je dois être particulièrement obtus car j'ai eu grand mal à suivre l'histoire: le scénario est complètement décousu et on peut se demander ou est la logique? Heureusement qu'Anne Robillard écrit mieux qu'elle ne scénarise... Quand aux dessins de T Ogier ils sont maniérés et ne rendent absolument pas l'ambiance qui règne dans les romans.