Le château des Animaux
3. La Nuit des justes
Une BD de Xavier Dorison et Félix Delep chez Casterman - 2022
11/2022 (16 novembre 2022) 60 pages 9782203222953 Grand format 455852
Avec le lapin César et le vieux rat Azélar, Miss B doit convaincre les animaux de ne surtout pas céder à la violence pour mettre fin au règne de Silvio... Au château, la dictature continue. Grâce aux efforts de Miss B, les animaux se remobilisent avec peine pour faire renaître, en même temps que le printemps, le mouvement pacifiste des Marguerites. Mais Silvio ne l'entend certainement pas de cette oreille, et le taureau dictateur en a sous le sabot pour conserver son pouvoir. Toujours aidé par sa cruelle milice canine, il décide de faire embastiller... Lire la suite
Graphiquement c'est splendide mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette histoire... J'ai peiné à lire les textes assez petits. J'aimerais pouvoir développer mais rien ne vient... Peut-être relire cette série à un autre moment !
Toujours aussi beau, et toujours aussi bien ! Un scénario toujours aussi engagé et brillant, qui dévoile tous les rouages d'un système politique dictatorial ainsi que les moyens - difficiles - pour combattre ce système.
Je rejoins l'avis précédent : j'ai lu les trois premiers tomes en édition grand format et effectivement la lecture est un pur moment de magie !
Toujours aussi beau…
Félix Delep compose à chaque planche un véritable poème visuel. La douceur et l’expressivité de son trait sont absolument parfaites pour donner vie à ce conte sombre et profond louant la non-violence.
L’histoire progresse avec une belle fluidité même si l’émotion est moins palpable ici que dans le tome précédent. Sur ce plan-là, « Les marguerites de l’hiver » était indépassable. Mais l’ensemble est d’une générosité sans pareil, permettant à tout un chacun, quel que soit son niveau, de prendre part à la réflexion intelligente et salutaire proposée par X. Dorison.
Une série magnifique qui devient carrément magique en édition grand format !
Un album toujours très costaud, tant au niveau des dessins, du scénario, des dialogues.
De l'excellent travail !
Si nos héros on survécu à l'hiver et au froid, ils doivent maintenir la pression sur Silvio qui entend bien conserver sa main mise sur le château. Pour cela, il a sa disposition les chiens de garde qui protègent contre les loups (que personne n'a jamais vu) mais qui peuvent également mordre ceux qui refuse de travailler.
Miss B continue à incarner la révolte passive et le besoin de justice, d'équité et de démocratie. Le chemin est encore long, mais la communauté est unie comme jamais. On sent que tout peut basculer d'un instant à l'autre.
Un peu moins intense mais toujours autant engagé !
On est ici face à un album de transition qui prépare le dernier (?) épisode qui clôturera la série.
Coté graphique, tout en restant magnifique, le coup de crayon de Delep m'a moins marqué cette fois-ci.
Un album qui valait vraiment la peine d'être attendu !
Quelle belle aventure, quel conte magnifique! Une lecture superbe tant par le scénario que par le dessin. Jetez-vous sur ces albums, vous ne serez pas déçus !
Comment apprendre à resister.... et sans violence. Cette série devrait tout simplement faire partie des lectures obligatoires en milieu scolaire, tout niveau confondu. Les thèmes abordés sont tellement nombreux et avec une telle justesse de ton que chacun peut y trouver à réfléchir.
Et le dessin porte le propos vers des sommets.
Un grand merci au tandem Delep - Dorison.
Tout est juste magnifique: les dessins, les dialogues, l'enchaînement des scènes, les expressions des personnages.
Wahouuuu!!!
D'ailleurs, mais c'est peut-être moi qui me fais un film, les dessins portent tellement bien l'histoire que le nom du dessinateur apparaît en premier sur la couverture! (OK, depuis le Tome1, mais je ne le remarque que maintenant!).
J'ai juste trouvé que ça manquait un peu de "légèreté" par moments. On va me rétorquer que le sujet ne s'y prête pas. D'accord! Mais justement l'une des forces des 2précédents opus c'est que, même si les situatins étaient dures, il y avait de temps en temps.
Mais, comme le dit si bien le membre @BudGuy : "Vivement le tome final"!!!!!
Des animaux ont décidé de mettre fin à la tyrannie de Silvio le taureau dictateur en imposant le vote d'un chef. Le mot d'ordre est de ne pas céder à la violence façon Gandhi. Il est vrai que parfois, il faut en user car ils ne peuvent comprendre que de cette façon. Mais ceci est un autre débat...
La ruse et la solidarité auront-ils raison des manœuvres politiques visant pour le dictateur à conserver coûte que coûte le pouvoir ? La révolte sans violence à savoir la désobéissance peut-elle vraiment mettre un terme à l’inacceptable ? Même si la lutte est non-violente, elle génère une grande violence à laquelle il faut faire face.
En Russie, le dictateur Poutine a fait emprisonner ses opposants après avoir tenté de les assassiner par empoisonnement. Silvio va lui aussi arrêter et emprisonner grâce à sa brigade canine les oppositions aussi pacifiques soit-elles. On voit bien que la métaphore de La Ferme des animaux est à un niveau plus universel, la fable pouvant s'appliquer à bien des régimes politiques de tous bords !
A noter que 4 tomes ont été prévu au départ. On est à la moitié et le récit a déjà bien avancé dans sa progression dramatique et ses nombreux rebondissements. Par ailleurs, le graphisme ainsi que la colorisation sont toujours aussi bien réussis. Ce trait est vraiment magnifique. Je suis toujours subjugué par ces magnifiques couvertures.
Pour ma part, je considère que « la nuit des justes » est une lecture nécessaire pour comprendre le mécanisme des dictatures qui pullulent à travers le monde et qui sont la cause majeure de toutes les guerres et les tensions.
Troisième volet des aventures de Miss B, César et des autres tentant d'évacuer le tyran Silvio du pouvoir, au profit d'une société plus juste, plus apaisée et démocratique.
Je salue le grand travail d'écriture de Dorison qui arrive en une double page et deux planches à donner une autre dimension au personnage de Silvio. D'ailleurs, l'écriture est toujours bien gérée avec l'absence de tout manichéisme et quelques bons jeux de mots bien placés.
Cet opus est celui de la rupture, après la violente fin du tome précédent, ici la désobéissance civile sera le maître-mot de même que les séances de torture au savon.
Je n'ai pas grand chose à ajouter aux dessins et couleurs de Delep: c'est toujours excellent.
Vivement le tome final.