Le chant des Stryges
12. Saison 2 -Chutes
Une BD de Corbeyran, Éric et Richard Guérineau chez Delcourt (Machination) - 2008
12/2008 (03 décembre 2008) 46 pages 9782756011783 Grand format 79475
Weltman, calme, concentré sur une boîte d’insectes dont il triture le contenu, comme pour sélectionner les meilleurs morceaux, s’immobilise près de son fauteuil, ôte complètement son masque stérile et le dépose sur l’accoudoir. Il sourit sournoisement... Impuissante, Debrah, nue, enfermée dans une cage de verre au milieu de la salle de contrôle, est abasourdie...
Excellent fin de ce second cycle, beaucoup de révélations, beaucoup des questions trouvent leur réponse dans cet opus, notamment sur SGW et la nature de son lien et pacte avec les Stryges. Sentiment mitigé quant à la psychologie et la nature du personnage de SGW, bien que le tout tienne la route.
Un final original, qui laisse planer pas mal d'interrogations sur l'avenir de nos protagonistes. J'espère que la troisième et dernière saison clôturera avec brio cette histoire.
Tomes 7 à 12
Franchement c'est à se demander si la série n'aurait pas dû s'arrêter au tome 6. En effet, sous couvert de renforcer la psychologie des personnages, le scénario part complètement en lattes. La fin du cycle est téléphonée et ne présente aucune finesse.
Les dessins sont parfois moyens même dans ce qui fait la force de la série, l'action.
Scénario: 4/10 trop c'est trop.
Dessins: 5/10 rien a y redire.
Pour moi le chant des Stryges s’arrête ici. Depuis trois, quatre albums j’ai été très déçu. J’ai tout revendu. Pour moi c’est devenu une BD commerciale et rien d’autre, que ce soit au niveau du dessin ou du scénario il n'y a plus d'ambition.
on reste sur sa faim la faute à un scénario un peu trop alambiqué notamment concernant la psychologie du méchant de service.
Par contre l'histoire est plutôt bien menée et agréable à suivre.
Les dessins restent fidèles à ceux du tome précédent.
Il faudra faire preuve de plus d'originalité en cas de saison 3.
Très agréable à lire quand même.
7/10.
Ouf la 2eme saison est finie !
Enfin je vais pouvoir arrêter d'acheter cette série et consacrer mes sous à d'autres BDs tout en ayant une pseudo-fin dans ma bdtheque.
Cette deuxième saison laisse un gout d'amertume : voir de si bons débuts s'enliser au fur et à mesure n'est pas toujours risible malgrés un 8ème tome particulièrement loufoque.
Concernant ce 12eme tome, pas grand chose à dire; l'ombre sur les bras de Debrah par exemple : elle ne s'arrête jamais au même endroit d'une case à l'autre, et le reste est malheureusement de cet accabit : une approximation.
La prochaine saison si elle se fait, je la lirais quand elle sera finie pour voir si elle mérite un achat mais j'ai de très gros doutes.
Et voiçi l'ultime album qui conclu cette seconde saison ou pas mals de révélations nous sont faites.
Il faut bien avouer que meme si j'ai énormément aimé cette, il n'empéche que toute la partie entre Debrah et Weltman parait très longue à cause de la colorisation.
"Le Chant des Stryges", série jadis un peu culte et aujourd'hui décriée par ses fans de la première heure, boucle donc avec ce 12ème tome sa seconde saison (la fascination pour les séries TV a encore frappé). Comme depuis 3 ou 4 ans, "Chutes" souffre toujours de sa nouvelle esthétique "allégée" (dessin simplifié, couleurs beaucoup plus "primaires"), mais, au moins, les scénaristes tentent-ils de redresser la barre par rapport à l'interminable dérive de leur histoire au cours de cette pauvre seconde saison. Ce tome est donc véritablement celui des "révélations", puisque tout le "mythe" des Stryges et le rôle des différents protagonistes y est expliqué d'un coup, et que tous les fils de l'histoire se voient - de gré ou de force - reliés. On ne peut évidemment pas s'empêcher de trouver artificiel (par trop commode) le "coup de théâtre" résolvant le face à face Crandl / Weltman, et expéditive la manière dont les comptes sont définitivement réglés entre "bons et méchants"... mais après tout, il n'est pas à la portée de tout le monde de créer un "mythe" comme s'y est courageusement employé Corbeyran ! S'il y a une déception particulière ici, c'est sans doute plus particulièrement la manière dont Corbeyan et Guerineau esquive le potentiel de fascination (érotique et dramatique) de la situation dans laquelle ils ont placé Debrah, leur fascinante héroïne. Au final, on hésite : seront-nous beaux joueurs, et renouvellerons-nous notre confiance pour la 3ème (et dernière) saison ?
Ces volumes qui s'enchainent amènent inévitablement une certaine lassitude. Le secret de Weltman souffre des effets de cette accumulation. D'autre part, Le scénario décrit un évènement majeur, l'immortalité à travers de petites actions faites par des gros bras. Cette approche enlève de l'impact au récit et le réduit à une simple anecdote. Dommage car la fin de cycle laisse entrevoir une suite qui ne devrait pas sortir de cette mauvaise habitude...