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Après le run d’Ann Nocenti puis les évènements de Batman Eternal – dont il est préférable d’avoir connaissance avant d’entamer cette lecture en l’absence d’introduction en début d’ouvrage –, Catwoman reprend les rênes des Calabrese, une des familles de la pègre de Gotham (Catwoman 2011, #35-40 et Annual #2).
En résumé, Catwoman – qui a troqué le costume de justicière pour le tailleur et se fait désormais appeler Selina Kyle, son nom à la ville – hérite d’un clan mafieux et doit jongler entre les alliances et trahisons des autres familles et les plans de Black Mask et du Pingouin. Au final, davantage de développement et d’échanges entre les personnages que de pirouettes super-héroïques. Et cela fonctionne très bien.
Le ton de la série change donc radicalement (justifiant sans doute sa relance dans un nouveau tome 1). D’une part, l’écriture de Genevieve Valentine, une romancière, est plus exigeante, plus verbeuse et moins tournée vers l’action que d’ordinaire dans les comics. L’histoire tire en effet davantage vers le polar que vers la classique aventure de super-héros : l’intrigue est centrée sur la pègre, ses familles, ses mafieux, ses flics et le jeu trouble de chacun d’entre eux. Un contexte qui sied d’ailleurs plutôt bien à Catwoman, une héroïne dont la longue liste d’activités criminelles passées légitime son nouveau rôle. D’autre part, le dessin de Garry Brown est bien plus brut et encré que celui des dessinateurs qui l’ont précédé sur le titre et vient conforter cet aspect polar.
Deux bémols toutefois : les personnages secondaires sont peu charismatiques et, s’agissant d’un comics à destination du grand public, la mafia s’y montre finalement assez soft.
Album très décevant.
Le titre laissait espérer une série dynamique et riche telle que Batman Eternal, à la place de cela ce n'est que la suite de la série régulière Catwoman, déjà publiée en 5 tomes de qualité décroissante.
Le dessin est très moyen, et le scénario trop lent et sans grand intérêt. Une très grosse déception pour un si bel emballage !
Après le run d’Ann Nocenti puis les évènements de Batman Eternal – dont il est préférable d’avoir connaissance avant d’entamer cette lecture en l’absence d’introduction en début d’ouvrage –, Catwoman reprend les rênes des Calabrese, une des familles de la pègre de Gotham (Catwoman 2011, #35-40 et Annual #2).
En résumé, Catwoman – qui a troqué le costume de justicière pour le tailleur et se fait désormais appeler Selina Kyle, son nom à la ville – hérite d’un clan mafieux et doit jongler entre les alliances et trahisons des autres familles et les plans de Black Mask et du Pingouin. Au final, davantage de développement et d’échanges entre les personnages que de pirouettes super-héroïques. Et cela fonctionne très bien.
Le ton de la série change donc radicalement (justifiant sans doute sa relance dans un nouveau tome 1). D’une part, l’écriture de Genevieve Valentine, une romancière, est plus exigeante, plus verbeuse et moins tournée vers l’action que d’ordinaire dans les comics. L’histoire tire en effet davantage vers le polar que vers la classique aventure de super-héros : l’intrigue est centrée sur la pègre, ses familles, ses mafieux, ses flics et le jeu trouble de chacun d’entre eux. Un contexte qui sied d’ailleurs plutôt bien à Catwoman, une héroïne dont la longue liste d’activités criminelles passées légitime son nouveau rôle. D’autre part, le dessin de Garry Brown est bien plus brut et encré que celui des dessinateurs qui l’ont précédé sur le titre et vient conforter cet aspect polar.
Deux bémols toutefois : les personnages secondaires sont peu charismatiques et, s’agissant d’un comics à destination du grand public, la mafia s’y montre finalement assez soft.
Album très décevant.
Le titre laissait espérer une série dynamique et riche telle que Batman Eternal, à la place de cela ce n'est que la suite de la série régulière Catwoman, déjà publiée en 5 tomes de qualité décroissante.
Le dessin est très moyen, et le scénario trop lent et sans grand intérêt. Une très grosse déception pour un si bel emballage !