Carthago
15. Au cœur des ténèbres
Une BD de Christophe Bec et Ennio Bufi chez Les Humanoïdes Associés - 2024
10/2024 (16 octobre 2024) 54 pages 9782731669275 Grand format 504247
Les ressources naturelles sont cherchées toujours plus loin, toujours plus profond. Au risque de libérer des monstres qu'on croyait depuis longtemps disparus... Lors d'un forage dans une caverne sous-marine, des scaphandriers sont attaqués par un megalodon. Ancêtre préhistorique du requin, il est le plus féroce prédateur des mers que n'ait jamais connu notre planète. Employée par le richissime collectionneur Feiersinger, l'océanographe Kim Melville découvre que des spécimens ont survécu dans des grottes sous-marines alors qu'ils sont censés avoir... Lire la suite
Je suis passé totalement à côté de cet album...
Je ne comprends pas son utilité dans la série, ok la jeunesse de Donovan (et encore...), mais autrement pour moi les autres passages n'ont aucun intérêt.
j'ai bien aimé cet album qui redonne un nouveau soufle à la série
l'histoire est principalement tournée vers Donovan avec des scénes avec ce qu'il faut de tension dramatique
l'on découvre également un peu du passé de Donovan
vivement la suite
Alors que la série était sur le point de s'arrêter, il y a visiblement une relance de cette franchise autour d'une catastrophe nucléaire survenue en 2027 avec un nouveau diptyque cette fois-ci centré sur Donovan, le chasseur de bête étrange à la solde du milliardaire tirant toutes les ficelles.
Il faut savoir que Donovan est l'un des principaux protagonistes de la saga. Accompagné par l'indien Tuak, ils se sont réfugiés dans une caverne dans le grand Nord afin d'échapper aux radiations liées aux bombes nucléaires larguées sur un monde en guerre.
Le tome s'intitule « au cœur des ténèbres » comme pour décrire une situation malheureusement dramatique. Cependant, la nuance est qu'il y a toujours une petite lueur d'espoir même au fond de l'abîme à condition de se battre.
La couverture est assez intrigante et je la trouve particulièrement réussie. Le dessinateur italien Ennio Bufi arrive grâce à son dessin totalement réaliste à nous faire entrer dans cette triste destinée de l'humanité. C'est du bon travail graphique même si on peut lui reprocher une certaine froideur. Moi, je ne retiens que la modernité dans le trait ainsi qu'une mise en page et une colorisation parfaitement adaptée au récit.
On voit évidemment le parallèle avec une autre longue série de Christophe Bec à savoir « Prométhée » et plus récemment le fameux « Inexistences » que j'aviserais d'ailleurs prochainement. Le thème est toujours celui de catastrophes qui détruisent totalement la planète nous faisant entrer dans une ère post-apocalyptique difficile à vivre.
Il est question de survie mais également de faire les bons choix pour ne pas mourir. Cela demande de très gros sacrifices à la limite de l'insupportable.
Ce tome nous dévoile également un pan de l'enfance de notre héros dans le climat froid de l'Alaska. Il est plutôt réussi grâce à un côté intimiste qui constitue une autre approche adopté par cette série. On a hâte de voir comment cela se termine dans le second et dernier tome.