Carthago
12. Albinos
Une BD de Christophe Bec et Ennio Bufi chez Les Humanoïdes Associés - 2021
02/2021 (03 février 2021) 54 pages 9782731642056 Grand format 413671
Tandis que Kane est toujours poursuivi par les hommes de main du Centenaire des Carpates, le mégalodon albinos, dont les attaques mortelles se font de plus en plus fréquentes, fait lui aussi l'objet d'une traque sans relâche. Lorsque les routes des deux fugitifs finissent par se croiser, les courses-poursuites ne font plus qu'une. C'est l'occasion pour Kane de faire la rencontre de cette créature merveilleuse, et peut-être de comprendre ses attaques répétées sur les Hommes...
Excellent album qui complète le tome précédent.
Une aventure palpitante entre les "Dents de la mer" et "l'homme de l'Atlantide".
Les dessins sont réussis avec également une très belle couverture.
Ce préquel permet de connaître les origines de Lou et son lien avec le Centenaire et Donovan London.
Les tomes 11 et 12 constitue une seule et même histoire qui est un préquel à la série Carthago. On retrouve London Donovan mais ce n'est pas vraiment lui le héros de cette aventure, c'est plutôt Kane un hybride qui tente d'échapper au centenaire des Carpates Wolfgang Feiersinger .
Ce tome final de la saga est plutôt assez impressionnant avec une scène d'ouverture digne d'un grand film genre « les dents de la mer » mais version mégalodon. Le reste sera une véritable course-poursuite jusqu'en Australie.
Bec sait parfaitement maîtrisé le scénario qui ne réservera pas forcément des surprises sauf peut-être le final qui fait le lien avec la série-mère surtout pour sa compréhension. Il joue évidemment sur le fait que les profondeurs de la mer recèle encore de mystères qui n'ont pas encore livrés tous leurs secrets.
Il y a également un message assez écologique sur la protection de la nature et des espèces en voie de disparition même pour les plus dangereuses d’entre-elles. L'homme est visiblement le pire prédateur.
Un mot sur le dessin pour dire que ce troisième dessinateur de la série à savoir Ennio Bufi (après Eric Henninot pour les tomes 1 et 2 et Milan Jovanovic pour les tomes 3 à 5) assure avec de très beaux détails dans les décors. C'est réaliste et presque dans un style cinématographique. Les couleurs sont de toute beauté à l'image de la couverture.
Moi, j'ai bien aimé même s'il y a un côté assez commercial afin d'exploiter le filon Carthago. Au final, un bon thriller fantastique maritime aux allures écologiques.
Une très belle fin de cycle. Ces deux tomes sur Kane, en plus d’être très intéressants, apportent des informations sur les premiers cycles de la série, notamment sur Kane et sur les origines de Lou.
En ajoutant de belles balades entre la Chine et l’Australie au niveau des paysages et un peu de chasse aux espèces rares à Sumatra, tous les ingrédients qui font le sel de la série sont bien présents.
Une belle suite, toujours plaisante et de qualité !