Carmen Mc Callum
3. Intrusions
Une BD de Fred Duval et Gess chez Delcourt (Neopolis) - 1997
11/1997 46 pages 284055156X Grand format 20 à 25 euros 1114
Après avoir été interpellés par la police sur la Lune, Carmen, Bug et Russel retournent sur Terre sans savoir que Naoko et Seaside Johnny, eux aussi de retour sur la grosse planète bleue et en possession du biodisk, sont tombés aux mains d'un groupe néo-fasciste, en lien direct avec la Triade de Tsuburaya. Carmen est, elle, envoyée sur l'île du QG de la Triade des vilains pour leur foutre une bonne raclée de derrière les fagots... jusqu'au moment où elle se rend compte que...
Si le T1 démarre de manière assez maladroite dans le dessin, mais aussi dans son scénario. Le T2 et surtout le T3 qui ferme ce cycle permettent de donner à la narration un cocktail explosif et bien orchestré. Des planches dynamiques, une construction de l'intrigue recherchée en plus du vocabulaire technique. On pourrait rapidement faire le parallèle avec "Aquablue" au niveau de la montée en puissance. Sauf qu'ici notre héroïne est une femme, Carmen Mc Callum qui a un coté froid, mystérieux, toujours un peu sexy dans son dessin malgré des tenues très strictes, c'est un personnage à part entière, pour l'instant assez peu attachant, mais complet. Et si je ne suis pas un grand fan, du futurisme robotisé avec une armada de pistolets, les personnages ont suffisament d'enveloppe et de profondeur pour en faire quelque chose de puissant. Notamment avec une chute bien sympa, un méchant intelligent et charismatique. C'est un bon début, même si j'en attends un peu plus que du "Il faut sauver le monde".
Encore une bombe que ce tome qui cloture le premier cycle.
Carmen vas se joindre aux forces de l'ordre pour éliminer les yakuzas et leur donner le biodisk.
Vraiment très prenant les aventures de Carmen on ne s'ennuie pas.
Un final bien décevant la faute à un scénario trop linéaire et sans suspens et à des dessins de plus en plus médiocre.
Bref on attendait mieux et notre envie de poursuivre l'aventure s'amenuise.
A reserver aux amateurs d'histoires fantastiques pas trop regardant sur le scénario.
5/10.
Ce tome qui conclut le premier cycle d'aventure m'a n peu decu. Le scénario ne m'a pas enchanté comme les deux précédents.
Final explosif.
Ce troisième tome de Carmen McCallum est la conclusion de l’histoire amorcée dans les deux albums précédents. Sans dévoiler les événements qui y sont relatés, on peut d’ors et déjà vous assurer que le finish est à la hauteur. Au menu : action survoltée avec une invasion onusienne, un groupuscule néo-nazi mis en déroute, la rivalité entre Naoko et Carmen, les deux femmes d’action de la série, et foule d’autres scènes qui vous collent dans le fond de votre siège.
Ce tome est particulièrement intéressant, puisqu’il s’autorise quelques libertés en piochant allègrement dans les genres dans lesquels il s’inscrit. Ainsi on retrouve toujours une bonne dose de SF avec cette fois l’apparition des réseaux de communication informatique type « matrice » tels qu’ils sont décrits dans les romans cyberpunk. L’histoire louche de plus en plus vers James Bond et ses grands méchants assoiffés de pouvoir et de domination ; les décors dépaysants renforcent cette impression. Une petite touche d’Île du docteur Moreau avec le cas du scientifique mégalomane vivant reclus et nourrissant ses rêves fous. Un peu d’air frais dans cette série au rythme bien excitant mais dont l’univers pouvait sembler pauvre au premier abord. Bien sûr, le rythme ne faiblit pas et les aventures de Carment sont toujours aussi entraînantes.