Carmen Mc Callum
11. Nouméa-Tchamba
Une BD de Fred Duval et Emem chez Delcourt - 2011
04/2011 (20 avril 2011) 46 pages 9782756024233 Grand format 124752
Venue secourir son ami Scott Brennan, Carmen tombe dans le piège de Dommy, une intelligence artificielle qui tente de contrôler la distribution mondiale d'eau potable. Dommy veut s'offrir les talents de la mercenaire pour saboter un complexe de recherche situé en mer de Corail. Et afin de s'assurer de sa coopération, elle l'informe lui avoir installé un implant dans le cerveau... Carmen est à sa merci.
Le meilleur tome de la série.
la faute à un scénario sans faille et à des dessins impeccables.
J'adore la galerie de personnages accessoires tous plus noirs les uns que les autres.
Un vrai régal.
9/10.
Cette fois Carmen c'est associé de manière forcé avec l'IA Dommy pour détruire un complexe de recherche dans les eaux dans le pacifique sud, car celle ci veut controler tout l'eau potable.
Pour une fois on a la possibillité de voire de beaux paysages.
Carmen est plus forte que jamais et contrairement à nous, elle rajeunit ! En effet le dessin de Emem et le toujours excellent scénario de F DUVAL en sont la cause. Même si j'adorais le trait de Gess, notre héroïne a sut parfaitement "muter" au sein d'un environnement mortel où l'intrigue mêle avec brio virtuel et réalité, amitié et trahison.
Vous l'aurez compris cet épisode renoue avec ce qui a fait et fait la force de cette série : la classe intemporelle !
Piégée en Nouvelle-Calédonie par l’IA Dommy, Carmen Mc Callum se doit de mener une mission visant à détruire un navire usine appartenant à Christina Ivanov……….
Dans ce 11ème album de la série, Carmen profite de l’occasion pour s’initier à la realpolitik des années 2050 où écologie et business ultra-libéral ne font pas forcément bon ménage. En mélangeant savamment action présente et virtualité, Fred Duval navigue entre deux mondes, à l’image de son héroïne qui tout en utilisant les technologies les plus avancées n’hésite pas à s’adonner à des techniques beaucoup plus anciennes.
Pour sa part, le dessin de Emen a maintenant pris possession de l’indestructible hispano-irlandaise pour progressivement y imposer sa griffe… et le résultat s’avère (pour l’instant) des plus concluants.
Une série qui doucement évolue à l’image de son héroïne qui s’inscrit désormais dans un contexte plus centré sur les problématiques contemporaines que sur l’action pure. Dès lors, Carmen prend une nouvelle dimension plus mature mais également plus désabusée et plus froide !