Captain America (Marvel Deluxe - 2011)
5. La Flèche du temps
Une BD de
Ed Brubaker
et
Steve Epting
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2015
Brubaker, Ed
(Scénario)
Epting, Steve
(Dessin)
Guice, Jackson
(Dessin)
De La Torre, Roberto
(Dessin)
Ross, Luke
(Dessin)
D'Armata, Frank
(Couleurs)
Magyar, Rick
(Encrage)
Perkins, Mike
(Encrage)
Pennington, Mark
(Encrage)
Laguna, Fabio
(Encrage)
Semal, Christophe
(Lettrage)
Belingard, Laurence
(Traduction)
03/2015 (11 mars 2015) 9782809447682 Format comics 242513
Bucky Barnes poursuit ses aventures en tant que nouveau Captain America. Epaulé par Black Widow, il doit aujourd'hui affronter Crâne Rouge ainsi qu'un mystérieux adversaire qu'il a autrefois connu. Hanté par son passé d'assassin, Bucky va-t-il se montrer à la hauteur de son prédécesseur Steve Rogers ?
Suite et fin dans ce cinquième Deluxe de la trame principale autour des personnages d’Aleksander Lukin et de Crâne rouge débutée il y a maintenant une quarantaine de numéros (Captain America 2005, #37-48).
Au programme : un petit peu de politique – 2008 étant une année électorale aux Etats-Unis –, le retour du Captain America des années 50 et Crâne rouge qui croit toujours dur comme fer en son plan malgré ses innombrables ratés. Au final, une résolution simpliste, bien aidée par la décision incompréhensible du Dr. Faustus, mais pour l’essentiel tournée vers l’action et surtout sans conséquence durable pour aucun des personnages. Bucky Barnes est devenu le nouveau Captain America et c’est tout ce qu’il y a à retenir de cette première moitié du run d’Ed Brubaker.
La transition est assurée via une histoire d’espionnage touchant au passé de Bucky Barnes. S’il est plaisant de changer un peu de thème, le scénario conserve les travers habituels du comics de super-héros : beaucoup trop d’action pour trop peu de développement psychologique, le petit méchant – ici un Français amateur de savate – vite remplacé par le grand méchant – ici l’Homme sans visage – et des alliés qui arrivent évidemment toujours au bon moment. Rien de bien mémorable donc.
A souligner tout de même au dessin, un excellent Jackson "Butch" Guice en soutien de Steve Epting sur ces derniers épisodes.