Captain America (Marvel Deluxe - 2011)
2. La Légende Vivante
Une BD de
Ed Brubaker
et
Steve Epting
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2012
Brubaker, Ed
(Scénario)
Epting, Steve
(Dessin)
Leon, John Paul
(Dessin)
Lark, Michael
(Dessin)
Perkins, Mike
(Dessin)
D'Armata, Frank
(Couleurs)
Semal, Christophe
(Lettrage)
Hingray, Laurence
(Lettrage)
Watine-Viévard, Sophie
(Traduction)
08/2012 (22 aout 2012) 304 pages 9782809424096 Format comics 170324
En 2004, Ed Brubaker relance le personnage de Captain America dans un nouveau titre illustré par Steve Epting, qui change totalement la donne. Retrouvez en format DELUXE les quatorze premiers épisodes qui voient le retour retentissant de Bucky Barnes sous le costume du Soldat de l'Hiver....
Dans ce deuxième Deluxe, la série Captain America repart d’un numéro 1, il s’agit en effet des débuts du run d’Ed Brubaker sur le personnage (Captain America 2005, #1-9 et #11-14).
L’histoire débute avec la découverte d’un nouvel adversaire, le général Aleksander Lukin, un Russe nostalgique de l’U.R.S.S. Mais, bien qu’il soit présent tout du long des deux intrigues dévoilées ici – et du run en général –, il n’en est pas moins un antagoniste sans charisme. D’où la présence, par bribes pour commencer, de Crâne rouge, l’éternel ennemi de Captain America.
Au-delà de cette histoire fort peu originale d’un méchant qui désire contrôler le monde, c’est surtout l’occasion d’entendre à nouveau parler de Bucky Barnes, le frère d’armes de Steve Rogers. Avec plusieurs séquences de flash-back et de souvenirs à différentes périodes de l’Histoire, un récit personnel bien développé et une présence au cœur du run de Brubaker, c’est un personnage très travaillé. Il était d’ailleurs assez intéressant de le retrouver en 2014 lors de la sortie du film "Captain America 2 : Le soldat de l'hiver".
Le ton général de la série est beaucoup plus mature qu’à l’accoutumée. Ainsi, les personnages sont essentiellement des types avec des flingues et non des superhéros (Nick Fury et le S.H.I.E.L.D., Crossbones et Sin, A.I.M. et l’escadron MODOC, ou encore le Soldat de l’hiver), les interventions d’autres superhéros sont alors ponctuelles, l’histoire est étroitement liée à la guerre, on y plaisante peu et les morts sont nombreuses.
Par ailleurs, le dessin participe grandement à ce sentiment. Steve Epting et Michael Lark, dont les styles sont très proches, ont un dessin très encré procurant une ambiance sombre en parfaite harmonie avec le ton du scénario. Et, si les nombreuses séquences de nuit participent évidement à cet effet, les séquences de jour n’ont sont pas moins noires.