Captain America (100% Marvel - 2024)
1. Les valeurs
Une BD de
Joe Michaël Straczynski
et
Jesús Saiz
chez Panini Comics
(100% Marvel)
- 2024
Straczynski, Joe Michaël
(Scénario)
Saiz, Jesús
(Dessin)
Medina, Lan
(Dessin)
Hollingsworth, Matt
(Couleurs)
Grundetjern, Espen
(Couleurs)
Brabo, Belardino
(Encrage)
Studio RAM
(Lettrage)
Belingard, Laurence
(Traduction)
05/2024 (15 mai 2024) 146 pages 9791039124423 Format comics 498495
Entre un service rendu à Spider-Man et une sollicitation des Quatre Fantastiques, Steve Rogers essaie de renouer avec la vie civile sous le costume de Captain America. Mais c’est compter sans le retour de l’A.I.M. qui s’adonne à la magie noire depuis qu’un démon en a pris le contrôle… (Contient les épisodes US Captain America (2023) 1-6, inédits)
La série semble au départ prendre la même route que la précédente (Sentinel Of Liberty par Colin, Lazing et Carneiro) mais avec une équipe artistique plus confirmée avec une vie privée plus affirmée pour Steve Rogers et une menace qui vient du passé et des origines même du héros. Cependant si la précédente avait des défauts, elle montrait une équipe artistique qui s'améliorait et qui avait quand même une unité.
Là on a une partie sur l'enfance de Rogers qui est bien écrite, confirme des éléments qu'on connaissait et permet de revenir sur des faits historiques qui ne ressortent que depuis quelques décennies (le poids du German Bund dans l'Amerique de l'avant guerre). Puis on a une partie dans le présent qui est plus problématique. Si la partie vie privé de Rogers est assez bien faites, la partie Captain America nous montre des guest stars assez peu utiles et une intrigue (qui est aussi dans les flashbacks mais moins prégnantes) assez tarabiscotée. Je ne suis pas du tout contre confronter un personnage à des intrigues qui en lui sont pas familière et là on a du surnaturel à un niveau d'etité trés puissantes. Cependant il me semble que ca rend naïf l'ensemble de l'intrigue mais aussi rajoute une entité qu'on a du mal à croire qu'on ne connaissait pas jusque là (une peu comme les nombreuses entités Hickmannienne ou ses ramifications dans le passé). Gaiman prenait un peu de temps pour trouver un semblant d'explications comme Moore.
Bref ca a du mal à convaincre. Alors JMS écrit toujours bien ensuite et ca se lit bien mais c'est quand même assez moyen.
Le souci est que si Saiz est à son niveau et livre deux épisodes et demi convaincant, il est ensuite vite remplacé Lan Medina qui semble lui avoir été appelé au secours à la dernière minute. Il livre des planches qui semble être dans le rush, déjà que pour moi Medina et Saiz ne boxe pas dans la même catégorie, on se retrouve quand même avec des planches assez fades, sans dynamismes.
Une belle déception et la suite ne sera pas mieux avec un détour à la "caravane de l'étrange (Carnival)" assez peu convaincant.