Capricorne
13. Rêve en cage
Une BD de Andreas chez Le Lombard (Troisième vague) - 2008
11/2008 46 pages 9782803624577 Format normal 80420
À mesure que s’égrènent les albums, l’univers de Capricorne se peuple. Les seules réponses que trouve l’astrologue ne sont en outre que de nouvelles énigmes. Incapable de trouver consciemment le sens de tout cela, Capricorne s’en remet à la part des rêves. Prisonnier d’un damier dont les intersections ressemblent à s’y méprendre à des barreaux de prison, il lui faudra tout reconsidérer pour finalement parvenir à sortir de ce rêve «en cage» et «en cases».
Attention chef d'oeuvre. Andreas se fait une fois de plus plaisir avec une mise en page surprenante et pourtant cohérente avec son propos... C'est du génie et le jeu avec la structure rappelle certaines planches du tome 6 de Rork: Descente. Bref, on jubile!
Pff ... que dire ? Andreas se surpasse une fois de plus dans la construction de son récit et s'amuse avec les codes de la bande-dessinée. La façon de mettre en page et de découper cette intrigue est tout simplement hallucinante et si toutes les planches sont visuellement grandioses et valent le détour, certaines sont carrément jubilatoires (mention spéciale pour les planches 36 à 38).
A côté de ça l'intrigue est un petit bijou, tout le scénario étant basé sur les aventures de CAPRICORNE au coeur de l'un de ses propres rêves, ce qui permet de revoir quasiment tous les personnages apparus depuis le début de la série (!) et d'avancer dans la compréhension générale de l'intrigue avec quelques clés d'énigmes dévoilées.
Donner un avis sur une telle oeuvre n'est pas simple. Sur l'histoire, il est évident qu'Andréas nous donne des indications concernant Capricorne et son entourage, et il est vrai que quelque fois on peut s'y perdre.
Mais alors, quel génie sur la réalisation de l'album, la mise en scéne avec ce découpage en vingt cases, à lire de façon différente sur chaque planche (rien que pour le coup d'oeil la planche 17 est superbe et pour la mise en scéne les planches 34,35 et 36 valent le détour).
Andréas, après un tome 12 sans bulle, nous bluffe totalement avec cet épisode.
A lire de toute urgence (surtout pour les amateurs du Cap)