Campus Stellae, sur les chemins de Compostelle
1. Le Premier Chemin - Du Puy à Moissac
Une BD de Pierre-Roland Saint-Dizier et Andrea Mutti chez Glénat / Éditions du Patrimoine - 2013
04/2013 (17 avril 2013) 46 pages 9782723492782 Grand format 184904
Quatre voies, quatre destins, un seul chemin. An de grâce 1255. Lors de la septième croisade, le roi Louis IX découvre en Égypte une mystérieuse statue dédiée à la déesse Isis. Elle n'est en réalité que l'infime partie d'un fabuleux trésor qu'on prétend maudit. Vingt ans plus tard, alors qu'une menace pèse sur ceux qui en gardent le secret, un jeune berger de l'Aubrac est envoyé sur le mythique chemin vers Compostelle... Les éditions Glénat, en partenariat avec l’association Les Chemins de Compostelle, vous emmènent sur les routes de l’un des lieux... Lire la suite
Lorsque que je regardais jadis le journal télévisé de Jean-Pierre Pernaut, au lieu et place d'actualité de ce qui se passait dans le monde, nous avions droit à une série de rubrique où cela sentait bon la France d'autrefois entre ses traditions et sa gastronomie. Il n'y avait pas un seul qui ne traitait pas du chemin de pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Bref, c'était toujours le point commun.
Cette bd réalisée par les éditions du patrimoine avec l'association des chemins de Compostelle a pour objectif de nous faire découvrir ce mythique chemin qui démarre en l'occurrence à Le Puy en Velay dans le massif central. C'est curieux car nos récits indépendants démarre tous lors de l'époque des croisades alors qu'officiellement cela sera un lieu de pèlerinage qu'après 1492 avec la prise de Grenade. Mais bon, passons !
Cela manque singulièrement de rythme avec d'incessants bavardages qui ralentissent le récit. Le dessin manque également de dynamisme bien qu'il soit tout à fait correct. Certaines planches sont de toute beauté comme les richesses de l'Eglise. Nous avons droit à une enquête policière sur fond historique. Il est seulement dommage que l'intrigue ne soit guère originale. Bref, pas de surprise et des personnages charismatiques comme des huîtres.
Saint Dizier fait preuve d'un travail d'historien et cela est forcement un atout mais le scénario n'est pas captivant. Je suis légèrement déçu du dessin de Mutti qui m'avait davantage convaincu dans "le syndrome de Cain" . En bref un moment agréable tout de même sans être enthousiasmant. Je vais suivre la série et donner ma critique du tome II