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Tout démarre comme un comics des années 80 lambda, de beaux dessins mais avec des décors tellement kitsch.
L'histoire du premier épisode est d'une grande naïveté. Il y a des gentils et des méchants et les méchants colonisent les gentils, en les tuant sans scrupule. La narration file vite, trop même, faisant des impasses et des raccourcis. mais cette mini-série de 12 épisodes doit appâter le lecteur au plus vite pour le fidéliser dans ces futurs achats.
Mais, dès le second épisode et le troisième publiés dans ce numéro , les choses changent. Le scénario va toujours trop vite certes mais les personnages sont aussitôt ni lisses, ni classiques. La reine n'est plus une jouvencelle mais une guerrière. Le roi Arthur est un être vociférant, impétueux mais sans la moindre once de sagesse ( un vrai ado!), Merlin est inquiétant et Lancelot, ce salop qui pique les gonzesses est d'une grand intelligence et d'une grande fidélité envers les valeurs et les hommes. Il y a même un samouraï suicidaire, un monstre à la Frankenstein et un pleutre dans la troupe de la table ronde.
Du coté du décorum, la civilisation humaine à détruit faune et flore. La dame du lac conserve Excalibur dans une usine de nourriture à pilule. On transforme des gens en des bêtes pour faire respecter l'ordre et la société est tellement de consommation que le symbole à la télé est acquis par l'ensemble des peuples totalement décérébrés.
Le comics qui démarra naïf devient vite complexe et écorne la société des années 80 tout en étant particulièrement prophète des années 2020.
Et Brian Bolland, bien qu'étant un bon artisan en ces premiers épisodes, va devenir, le long des 12 épisodes, un grand maitre du comics. Et c'est toujours magique de contempler la création d'une virtuosité graphique.
Il faut le savoir, si Camelot 3000 est passé inaperçu en France, le comics est une référence au états unis.
Tout démarre comme un comics des années 80 lambda, de beaux dessins mais avec des décors tellement kitsch.
L'histoire du premier épisode est d'une grande naïveté. Il y a des gentils et des méchants et les méchants colonisent les gentils, en les tuant sans scrupule. La narration file vite, trop même, faisant des impasses et des raccourcis. mais cette mini-série de 12 épisodes doit appâter le lecteur au plus vite pour le fidéliser dans ces futurs achats.
Mais, dès le second épisode et le troisième publiés dans ce numéro , les choses changent. Le scénario va toujours trop vite certes mais les personnages sont aussitôt ni lisses, ni classiques. La reine n'est plus une jouvencelle mais une guerrière. Le roi Arthur est un être vociférant, impétueux mais sans la moindre once de sagesse ( un vrai ado!), Merlin est inquiétant et Lancelot, ce salop qui pique les gonzesses est d'une grand intelligence et d'une grande fidélité envers les valeurs et les hommes. Il y a même un samouraï suicidaire, un monstre à la Frankenstein et un pleutre dans la troupe de la table ronde.
Du coté du décorum, la civilisation humaine à détruit faune et flore. La dame du lac conserve Excalibur dans une usine de nourriture à pilule. On transforme des gens en des bêtes pour faire respecter l'ordre et la société est tellement de consommation que le symbole à la télé est acquis par l'ensemble des peuples totalement décérébrés.
Le comics qui démarra naïf devient vite complexe et écorne la société des années 80 tout en étant particulièrement prophète des années 2020.
Et Brian Bolland, bien qu'étant un bon artisan en ces premiers épisodes, va devenir, le long des 12 épisodes, un grand maitre du comics. Et c'est toujours magique de contempler la création d'une virtuosité graphique.
Il faut le savoir, si Camelot 3000 est passé inaperçu en France, le comics est une référence au états unis.
Et c'est carrément mérité.