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Oui, franchement indispensable ce tome II avec des aventures plus belles et plus originales les unes que les autres, un album encore supérieur au tome précédent. L'une d'elle, même digne d'une adaptation en un épisode de Twilight Zone ("Au dernier Etage") Cet "Oeuvres II" a tout d'un petit chef d'œuvre avec surtout cette magnifique couverture avec les Deux Buzzelli, l'un, le personnage irrespectueux, iconoclaste, déluré, violent, provocateur, diable, le LION et l'autre, le scénariste gentil, qui prend soin de tout le monde et qui ne sait jamais dire "non" l'AGNEAU. L'Agneau et le Lion => l'Agnion qui est la synthèse des deux personnages, qui d'abord joue avec le chien et finalement le bouffe. Le dessin noir et blanc apporte également cet appui manichéen à cette belle histoire. Carrément magnifique. Guido Buzzelli est un génie dont l'autoportrait tapisse l'ensemble de son œuvre sous bien des facettes, ça devait être un gentil gars selon mon opinion. Il nous a montré toute sa condition humaine sans aucun pudicité, âme tiraillée entre le bien et le mal. Que Dieu le sauve.
On ne critique pas Buzzelli, on lit Buzzelli puis on vit Buzzelli, un génie de notre temps, affreusement troublé, blessé dont les traumatismes ont été ses plus grandes inspirations. Un génie digne, responsable et courageux, trop oublié et trop méconnu. Un être qui semble profondément perdu, seul et blessé... Que dire d'autre, si ce n'est que ses dessins, schizophrènes parfois sur sa propre personne, le montre comme s'il était damné, comme s'il était lui-même le diable (mais on dira qu'un diable n'est pas Satan) lorsqu'il pousse un peu sa propre caricature. Il nous montre les clivages sociétaux qui se répètent du fait de la mauvaise nature humaine. Son héros est toujours malmené.
Je n'ose même pas utiliser le mot "Histoires" parce que ce ne sont pas des histoires qu'il dessine parce qu'"histoires" signifie qu'il y a quelque part un passé, mais des quoi déjà ? Je ne trouve même pas le mot... Peut-être des expéditions cérébrales, de l'abstrait... Buzzelli, c'est le gars, indescriptible, il dessine un truc qui lui passe par la tête, il n'y a encore aucun décors et son aventure démarre dans le vif, sur les chapeaux de roues, de suite. Ses personnages n'ont pas de passé, n'ont pas d'avenir non plus d'ailleurs. Il aurait été un grand dramaturge. J'aurai voulu le connaître de son vivant. Il est décédé le jour de mon anniversaire et douze jour après le décès de mon Daron en 1992. Il y a quand même une incohérence sur la date de son décès sur cet album. A l'intérieur il s'agit de 24 janvier 1992 et sur le 4ème de plat il est mentionné 25 janvier 1992.
A tous ceux qui ne connaissent pas Buzzelli et qui recherche quelque chose de vraiment original ou qui ont un peu d'empathie pour leur prochain, agrémentez votre collection de bandes dessinées avec quelques unes de Buzzelli vous ne le regretterez pas. Et Buzzelli se lit comme on boit du petit lait.
Info édition : Préface de Jean-Noël Orengo (pages 5 à 7), 4 photos de l'auteur (pages 4,8, 10 et 11), une notice biographique (page 9) et en fin de volume un dossier de croquis préparatoires et dessins de 21 pages.
Oui, franchement indispensable ce tome II avec des aventures plus belles et plus originales les unes que les autres, un album encore supérieur au tome précédent. L'une d'elle, même digne d'une adaptation en un épisode de Twilight Zone ("Au dernier Etage") Cet "Oeuvres II" a tout d'un petit chef d'œuvre avec surtout cette magnifique couverture avec les Deux Buzzelli, l'un, le personnage irrespectueux, iconoclaste, déluré, violent, provocateur, diable, le LION et l'autre, le scénariste gentil, qui prend soin de tout le monde et qui ne sait jamais dire "non" l'AGNEAU. L'Agneau et le Lion => l'Agnion qui est la synthèse des deux personnages, qui d'abord joue avec le chien et finalement le bouffe. Le dessin noir et blanc apporte également cet appui manichéen à cette belle histoire. Carrément magnifique. Guido Buzzelli est un génie dont l'autoportrait tapisse l'ensemble de son œuvre sous bien des facettes, ça devait être un gentil gars selon mon opinion. Il nous a montré toute sa condition humaine sans aucun pudicité, âme tiraillée entre le bien et le mal. Que Dieu le sauve.
On ne critique pas Buzzelli, on lit Buzzelli puis on vit Buzzelli, un génie de notre temps, affreusement troublé, blessé dont les traumatismes ont été ses plus grandes inspirations. Un génie digne, responsable et courageux, trop oublié et trop méconnu. Un être qui semble profondément perdu, seul et blessé... Que dire d'autre, si ce n'est que ses dessins, schizophrènes parfois sur sa propre personne, le montre comme s'il était damné, comme s'il était lui-même le diable (mais on dira qu'un diable n'est pas Satan) lorsqu'il pousse un peu sa propre caricature. Il nous montre les clivages sociétaux qui se répètent du fait de la mauvaise nature humaine. Son héros est toujours malmené.
Je n'ose même pas utiliser le mot "Histoires" parce que ce ne sont pas des histoires qu'il dessine parce qu'"histoires" signifie qu'il y a quelque part un passé, mais des quoi déjà ? Je ne trouve même pas le mot... Peut-être des expéditions cérébrales, de l'abstrait... Buzzelli, c'est le gars, indescriptible, il dessine un truc qui lui passe par la tête, il n'y a encore aucun décors et son aventure démarre dans le vif, sur les chapeaux de roues, de suite. Ses personnages n'ont pas de passé, n'ont pas d'avenir non plus d'ailleurs. Il aurait été un grand dramaturge. J'aurai voulu le connaître de son vivant. Il est décédé le jour de mon anniversaire et douze jour après le décès de mon Daron en 1992. Il y a quand même une incohérence sur la date de son décès sur cet album. A l'intérieur il s'agit de 24 janvier 1992 et sur le 4ème de plat il est mentionné 25 janvier 1992.
A tous ceux qui ne connaissent pas Buzzelli et qui recherche quelque chose de vraiment original ou qui ont un peu d'empathie pour leur prochain, agrémentez votre collection de bandes dessinées avec quelques unes de Buzzelli vous ne le regretterez pas. Et Buzzelli se lit comme on boit du petit lait.