Bunkerville
Une BD de Pascal Chind et Vincenzo Balzano chez Ankama Éditions - 2024
01/2024 (05 janvier 2024) 162 pages 9791033517146 Format normal 490341
Laurel, un jeune golden boy mélancolique, tente de mettre fin à ses jours en s'enfonçant dans l'océan pour rejoindre dans la mort celle qu'il aime. Mais lorsque ce dernier rouvre les yeux, il se retrouve coincé dans une étrange cité du XIXe siècle coupée du monde depuis cent cinquante ans...
Je ne serai pas le grand fan de Bunkerville car cette lecture nébuleuse m'a laissée avec un goût assez étrange.
En effet, le récit est tellement fantasmagorique qu'on ne sait plus trop ce qui relève de la réalité ou pas. Nous avons droit également à une conclusion qui interroge. Il y a incontestablement une non-maîtrise du scénario dans mon ressenti.
C'est également lié à une mise en scène beaucoup trop farfelue propre à ce genre absurde censée délivré un message psychologique sur l'acceptation de la réalité suite au suicide par exemple de sa bien-aimée.
Le point de cet album fort reste un graphisme en aquarelle assez particulier qui donne un bon rendu malgré des contours assez flou et crasseux volontairement. On voit également une bonne utilisation de la couleur et ses différentes teintes pour décrire cet univers fantastique et onirique de Bunkerville qui s'inspire des romans de Jules Verne.
Cependant, un dessin accrocheur ne saurait me suffire. Je ne suis guère un adepte de la contemplation même si je peux comprendre que cela ne sera pas le cas pour d'autres lecteurs car chacun a sa sensibilité.
Pour moi, on est typiquement dans un exercice assez difficile à mener dans le genre rêverie à l'univers steampunk. Il faudrait une réécriture totale du scénario avec une autre mise en scène pour me convaincre.