Buck Danny
55. Defcon one
Une BD de
Frédéric Zumbiehl
et
Gil Formosa
chez Dupuis
- 2016
Zumbiehl, Frédéric
(Scénario)
Formosa, Gil
(Dessin)
Formosa, Gil
(Couleurs)
Drouaillet, Isabelle
(Couleurs)
11/2016 (04 novembre 2016) 46 pages 9782800165486 Format normal 292099
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
Tome 43 -
Tome 44 -
Tome 45 -
Tome 46 -
Tome 47 -
Tome 48 -
Tome 49 -
Tome 50 -
Tome 51 -
Tome 52 -
Tome 53 -
Tome 54 -
Tome 55 -
Tome 56 -
Tome 57 -
Tome 58 -
Tome 59 -
Tome 60 -
Tome 61 -
HS1A -
HS2 -
INTTL
(Album precedent)
Suite à l’attaque d’un avion de surveillance P-1 japonais aux abords des îles Senkaku, contestées par le Japon et la Chine, une guerre pourrait bien éclater. Les Américains envoient sur place le porte-avion Ronald Reagan pour s’interposer et trouver qui a abattu le P-1. L’enquête de Buck Danny, après bien des misères, l’a conduit au Japon où le commanditaire de l’attaque vient de faire disparaître toute trace. Lady X est évidement mêlée à toute cette histoire…
(Présent album)
La presse nipponne, en partie aux mains de Yamasaki Corporation qui a conçu en secret l’avion « invisible » qui a abattu Buck Danny se déchaîne contre la Chine. Même dans le gouvernement japonais, certains faucons cherchent la guerre avec le pays voisin. Le porte-avion chinois file vers les îles Senkaku, ce qui ne signifie rien de bon. De plus un typhon approche. Lady X compte là-dessus pour aller frapper ses deux prochaines cibles. Si elle y parvient, la guerre deviendra inévitable…
Critique :
J’aime autant vous dire que cela va râler sec dans les vieilles chaumières ! J’entends d’ici les claquements de dentiers qui manifestent leur désapprobation depuis que les dessins ont été repris par Gil Formosa et le scénario par Frédéric Zumniehl, sans oublier les couleurs d’Isabelle Drouaillet-Formosa ! Que la cour me pardonne si je vais heurter quelques esprits qui vivent encore au XXe siècle, plutôt vers le milieu que vers la fin du siècle, d’ailleurs. Que reproche-t-on à mes clients ? Le modernisme de leurs dessins et des couleurs ? L’irréalisme d’un Buck Danny affrontant une super-vamp portant une tenue complètement inappropriée pour une pilote de chasse ? L’affrontement avec une société privée digne d’un James Bond ? Allons, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les Juges, chers jurés, ce procès est digne des purges staliniennes ! Ces personnes qui admettent que Buck Danny, Tuckson et Sonny n’aient pas vieilli depuis la guerre du Pacifique ne sauraient accepter que notre colonel préféré se confronte à une organisation aussi puissante que bien des états ? Que reproche-t-on d’autre à mes clients ? Les accusateurs utilisent des termes tels que « déplorable » pour parler de cet album sans apporter un début de preuve. Ils se gaussent de mots et pour eux, depuis « Le japs attaquent » tous les progrès accomplis en matière de dessin ne sont que des abominations.
Alors, Madame la Présidente, Messieurs le juges, Mesdames et Messieurs les jurés, je n’appelle nullement à votre clémence car mes clients n’ont pas fauté ! Je vous invite à juger par vous-mêmes en votre âme et conscience cet album.
J'ai revendu cet album et les suivants. A chaque lecture, j'étais dans la critique et je passais un mauvais moment. Pour moi, Buck Danny s'est arrêté au tome 52. Dommage, vraiment dommage...
Aïe, aïe, aïe ! ça pique les yeux ! Visiblement, la suite de Bergèse est loin d'être évidente, cet album en est la criante démonstration. Hormis les dessins des aéronefs et quelquefois de certains personnages, quel massacre ! Dès que les dessins ne sont plus basés sur des photos préparatoires, c'est le désastre. Les perspectives sont aberrantes, les proportions illogiques, Lady X est habillée en dépit du bon sens, etc ! Vous ajoutez à ça un scénario qu'un enfant de plus de 12 ans trouverait invraissemblable, et vous vous retrouvez avec un album raté. Je n'avais pas acheté le 54 parce que je trouvais la couverture loupée à cause de l'aspect de Lady X et suite à la déception du 53, mais j'aurais du gardé mon argent. Quand je pense que les éditeurs n'ont pas voulu donner la suite de Buck Danny à Romain Hugault, car celui-ci souhaitait revenir sur des périodes anciennes de la carrière de Buck et que c'est finalement ce qu'ils font avec les "Classic", je me dis qu'on est passé à côté de quelque chose de vraiment top...
Après le massacre de Tanguy et Laverdure, celui de Buck Danny! Hélas, mille fois hélas, scénario et dessin sont indigents, comme l'album précédent, comme l'album précédent (2fois). On souhaite que Francis Bergèse mette fin en beauté à la série avec les Oiseaux Noirs et à l'action déplorable des autres "repreneurs". Ceux-là n'ont qu'à se faire la main sur leurs propres séries, à moins que cela ne soit déjà fait.
Avec "Defcon one", Formosa & Zumbiehl achèvent leur diptyque débuté l'an passé avec "la nuit du spectre".
Il faut souligner le changement assez radical de style avec les autres aventures de Buck Danny. Deux couvertures et un dessin résolument modernes, qui peuvent déstabiliser les puristes.
Gil Formosa a réussi a se réapproprier les personnages, de façon remarquable.
Mais peut-être que la mise en page souffre d'un peu trop d'audaces pour les vieux lecteurs de Buck Danny, comme moi. Le style "gaufrier" est vraiment loin de ces deux albums.
Sinon, les scènes aériennes sont très réussies et l'épisode du typhon est assez grandiose, il faut l'avouer.
Reste le scénario, qui à mon avis est , comme l'ont souligné certains, un peu trop tournée vers les films d'espionnage.
L'idée de départ, celle d'un groupuscule (du genre de "Spectre") voulant provoquer une guerre entre deux super puissances, relève beaucoup plus d'un James Bond (style "Demain ne meurt jamais" ) que d'un scénario de Charlier ou de Bergèse.
Mais les deux repreneurs de cette série n'ont pas à rougir du résultat, j'ai passé un agréable moment de lecture, même si je préfère la reprise de Buck Danny sous forme de la série "Classic", plus conforme à l'image de ce que je me fait de Buck Danny et de ses compagnons.
Au delà du dessin qui me déçois, je ne parlerais pas de cette histoire invraisemblable de propulser un porte avion avec les avions en PC. Ridicule. Quand au fait de voler en radada dans un ouragan.... Passons sur le fait qu'un navire de premier rang se mette dans une situation météo pareil,, ou alors virez moi les officier mto.
Quand au reste, Buck Danny ce n'est pas 007. On attend de l'aviation, même futuriste pourquoi pas, mais pas du roman d'espionnage.
Laissons une chance au prochain épisode.
Un scénario complètement invraisemblable et sans aucun intérêt malgré un rythme très enlevé. Du grand n'importe quoi !
Les dessins, en particuliers ceux des avions et véhicules, sont techniquement bons mais l'usage exagéré des gros plans notamment lors les scènes d'action de la seconde partie empêche tout développement d'ambiance et rend l'histoire complètement fade. Impossible de se croire un seul moment en mer de Chine, Corée ou dans la DMZ.
Décidément cette série a du mal à rebondir depuis le départ de Francis Bergèse.
franchement, au secours!
le dessin est en progrès par rapport à Cobra noir, c'est indiscutable; mais que d'invraisemblances dans le scénario! De ce point de vue ça ne va pas en s'améliorant, j'ai peur pour la suite...
J'avais beaucoup aimé cette reprise par Zumbiehl (au scénario) et le dessin de Formosa m'avait fait forte impression, sur le tome précédent.
Je trouvais que le duo avait trouvé le bon compromis entre modernité et classicisme, avec juste ce qu'il fallait d'invraisemblance.
Cette fois, je ne peux pas en dire autant, car il y a du grand n'importe quoi, par moments. Mention spéciale, si l'on peut dire, aux 40 avions de chasse utilisés comme moteur de paquebot, et que la marine US peut se permettre de perdre sans sourciller !!!!
Je ne descend pas totalement cet album, car il a des qualités (il y a de l'action, du suspens, un petit gout de Charlier), mais il faudra que les auteurs se calment un peu sur les invraisemblances.
Sur cette série classique parmi les classiques, il faut un peu de folie, mais point trop n'en faut !
J'espère que le tome suivant corrigera le tir.