Buck Danny « Classic »
7. Sea Dart
Une BD de
Frédéric Zumbiehl
et
André Le Bras
chez Dupuis / Zéphyr Éditions
- 2020
Zumbiehl, Frédéric
(Scénario)
Marniquet, Frédéric
(Scénario)
Le Bras, André
(Dessin)
Formaggio, Ketty
(Couleurs)
11/2020 (20 novembre 2020) 46 pages 9782361182779 Grand format 405247
Avril 1945. Une mystérieuse arme secrète est évacuée de Pologne par une unité spéciale de l'armée allemande dirigée par le redoutable chef du Bureau des Projets Spéciaux, le général Hans Kammler, pour une destination inconnue... En 1953, Buck et ses amis sont affectés sur une base navale aux USA dont la mission consiste à mener à bien le programme de mise au point du premier hydravion supersonique au monde : le "Sea Dart". Au siège de la CIA, on s'inquiète de la disparition en Argentine d'un grand nombre d'agents qui enquêtaient sur les rapports... Lire la suite
Alors que l'album est censé se passer en automne 1953 (page 6), une Pontiac Bonneville coupé de 1958 fait son apparition page 13 (première vignette). Idem page 14, où nous voyons une Cadillac 62 sedan de 1958 (quatrième et huitième vignettes). Plus fort, page 26, Herr Skorzeny sort de la villa Ryenolds à bords d'une Cadillac 62 de 1959. Par contre, page 34, la Buick Roadmaster de 1952 est tout à fait d'actualité. Outre ces quelques erreurs factuelles, l'album mérite d'être lu, lui qui ressuscite le Convair Sea Dart.
Comme pour les précédents tomes de cette série Buck Danny classic, l'album se lit avec plaisir. Il est évident que pour les nostalgiques des aventures de ce trio de pilotes parues jadis chez Dupuis puis chez Novedi, on retrouve un peu le parfum des travaux d'Hubinon et Charlier.
Les six premiers albums parus dans cette collection classic avaient le formidable atout apporté par le dessin d'Arroyo. Malheureusement, il n'est plus aux commandes mais le dessin repris par Le Bras, honorable à défaut d'être brillant, parvient malgré tout à nous immerger dans cette aventure en Amérique du sud. Quelques problèmes de perspectives ou de proportions physiques dans les cases avec plusieurs personnages peuvent faire parfois tiquer, mais l'application du dessinateur à s'inspirer très fortement des planches d'Hubinon (ou de Bergèse) et surtout la belle mise en couleur de Ketty formaggio emportent l'adhésion pour apprécier cet épisode mouvementé.
Je m'attendais au pire avec ce changement de dessinateur mais je dois reconnaitre qu'au final la casse est limitée et c'est tant mieux. Car le solide scénario de Zumbiehl et Marniquet continue d'entrainer cette série toute en nostalgie vers d'agréables moments de lecture. C'est là l'essentiel.
note: 2,5/5
Changement de dessinateur pour ce "Buck Danny Classic", mais André Le Bras n'est pas un parfait inconnu sur la série, en effet, celui-ci avait déjà signé "les oiseaux noirs #2", avec toujours le même défaut, à mon goût (des visages un peu trop lisses).
J'ai regretté quelques erreurs dans le scénario malgré la présence de deux auteurs (les scénaristes s’emmêlent dans les grades avec Tuckson qui passe de lieutenant page 10, au grade de capitaine page 14) pour cette histoire qui se déroule après les aventures coréennes.
Malgré ceci et quelques fautes d’orthographes, les auteurs ont trouvé un équilibre parfait entre une histoire d'aviation et une intrigue d'espionnage intéressante. La dernière case de l'album laisse augurer une suite prometteuse.
Mais la véritable révélation fut pour moi l’aéronef, le Sea Dart, véritable hydravion à réaction dont je ne connaissais pas l’existence à ce jour !
Bon album qui ne dépareille pas avec l’ensemble de la série mère, série que justement je relis en ce moment dans la version intégrale « Tout Buck Danny »
Une intrigue accrocheuse, des scènes aériennes nombreuses, bref que demander de plus pour un album de Buck Danny ?