Bouncer
8. To hell
Une BD de
Alejandro Jodorowsky
et
François Boucq
chez Glénat
- 2012
Jodorowsky, Alejandro
(Scénario)
Boucq, François
(Dessin)
Boucq, François
(Couleurs)
Boucq, Alexandre
(Couleurs)
Hurtrel, Fanny
(Lettrage)
11/2012 (21 novembre 2012) 58 pages 9782723487009 Grand format 175099
Son corps est mutilé, mais ce n’est rien par rapport à son âme… Le Bouncer est le propriétaire de lInfierno, lun des saloons de Barrio City. Encore une de ces arides villes du Far West où létranger de passage trouvera plus facilement du whisky frelaté que de l'eau, et aura plus de chances de rencontrer la Mort que de tomber sur un filon dor.Avec ses colts, un couteau ou avec ses poings, le Bouncer se défend pas mal pour un manchot. Cest pas quil soit violent, mais disons quil nhésite pas à tuer pour défendre ce qui lui paraît juste et beau.Et... Lire la suite
Cette série reçoit en général tellement d'avis favorables, voire dithyrambiques, qu'une exigence certaine existe au moment d'en entamer la lecture. On s'attend à évoluer dans le sublime, le légendaire, l'ineffable, le cosmique, le divin... et, après avoir parcouru quelques pages de ce diptyque, on se retrouve plongé dans de l'honnête ouvrage d'artisan, du "ouais, c'est pas mal mais on n'est pas loin du tout venant quand même". On se rend bien vite compte qu'on n'est pas dans l'exceptionnel et que l'emballement promis n'arrivera sans doute pas.
J'aime bien le dessin de Boucq mais je ne lui prête pas l'admiration que d'autres lui accordent. Je trouve son graphisme, avec sa propension à évoluer vers la caricature, bien plus à son aise dans une série comme Jérôme Moucherot. Son trait colle alors parfaitement à l'univers proposé. Ici on est parfois dans un entre-deux qui à mon goût dessert la série.
D'autre part, je n'ai jamais été tout à fait emballé par les mises en couleur que Boucq réalise sur ses albums, et même si ici il y a des choses vraiment réussies sur ce plan, à d'autres moments le dessin y perd en intensité avec une utilisation peu convaincante de la couleur à cause d'effets de matière ratés ou d'association de teintes desservant le trait. De ce point de vue, il y a une réelle perte graphique due au changement de coloriste par rapport aux albums précédents.
Et puis graphiquement, je trouve que le personnage principal manque singulièrement de charisme. Cela donne l'impression qu'au moment du casting on s'est fourvoyé en confiant le rôle à un type qui n'a pas du tout le physique de son personnage. Un peu comme si on avait confié à Jean Lefèvre le rôle interprété par Clint Eastwood dans "Le bon, la brute et le truand".
Quant au scénario, s'il se suit avec un certain plaisir, ce n'est toutefois pas avec enthousiasme et frénésie, loin s'en faut.
Bref, voilà deux albums qui se lisent aussi facilement qu'ils s'oublient. On est quand même loin du chef d'œuvre annoncé.
note: 2,5/5
4,3 comme note en moyenne pour 83 votes !!! J'en reste baba !
Le dessin de Boucq que je trouvais plutôt pas mal autrefois est carrément hideux maintenant. Là où il pèche le plus c'est envers les animaux. J’axais déjà constaté que le dessinateur n'était pas très fort pour dessiner des créatures autres qu'humaines.
Effectivement, dans cet album, que ce soit chien, loups, chevaux, ours ou serpents, rien n'est réussi.
Mais s'il n'y avait que ça...
Le scénario ne vole pas très haut, les dialogues sont affligeants, les poncifs sont légion, la psychologie des personnages est grotesque. On dirait une BD de gare comme on les appelait autrefois...
Vraiment je ne comprend pas un tel engouement pour un navet pareil !
J'ai été déçu par le tome 7 mais alors, là, on est reparti sur du grand Bouncer comme au début de la série. Scénario impeccable, sans coupure, haletant, génial et du grand Boucq au dessin, on retrouve un masque façon 'Bouche du diable'.
A lire de toute d'urgence...
C'est certainement un des meilleurs Bouncer que j'ai lu.
Avec ce dernier titre "To Hell", Jodorowsky nous offre un bon scénario (Car, j'ai toujours une certaine réticense avec les délires de l'ami Jodo - j'ai revendu mon exemplaire du Pape terrible ) avec un Bouncer en pleine forme.
En outre Boucq sait mettre en valeur les grands espaces, et les paysages et c'est un régal de lire cet opus.
Tout y est: les loups, le pénitencier dirigé par un drôle de couple, de mystérieux moines-soldats,(qui ne vont pas s'en rappeler d'autres moines dans d'autres bandes dessinées) un dégénéré, des duels, des filles ... bref je ne me suis pas ennuyé une seconde en lisant ce huitième tome qui nous propose en outre un final grandiose et sanglant.
C'est vraiment un très bon cru qui relance mon intérêt pour cette série.
le meilleur de la série, à lire absolument, je le recommande sans état d'âme. Et longue vie à cette série avec la nouvelle maison d'édition
Bien content qu'un nouveau tome d'un nouveau dyptique du Bouncer sorte.
Lecture rapide, efficace et sans temps morts, toujours un vraie régal de voir jusqu'ou Jodo peut aller dans ses "délire".
J'attendrais la suite avec hate.
9.5/10
Quelle série mais quelle série !!! Un chef d'oeuvre !
La série commence par les origines du héros, ce qui est plutôt rare.
Et elle se poursuit comme elle a commencée, sans concessions et violentes.
Un monde sans illlusions où tout finit toujours par être gaché !
Mais avec quel panach ! Jodo et Boucq nous régale !
Ce dernier tome est des plus réussit !
Le dessin de Boucq sur Bouncer pogresse encore et Jodo nous livre un scénario bien meilleur que celui du précédent cycle.
Merci pour ce décor hivernale, on l'attendait
Petit kwak sur la dernière case de la page 19
Mocho a pas la bonne patte d'amputée ;)