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Une belle BD...
bien écrite et bien illustrée, qui conviendra aux petits comme aux grands.
A l'heure où le racisme et autres idées réactionnaires sont banalisés dans les médias, cette BD nous offre un bon bol d'air frais, parlant de la situation migratoire en Côte d'Opale, avec justesse et simplicité de ton. Mais, si la question est épineuse, est-ce que le propos détourne les jeunes de la réalité ?
Sans surprise, Calais sert de lieu de transit aux migrants, désireux de rejoindre l'Angleterre (c'est l'entrée du tunnel sous la Manche). Une partie d'entre eux réside maintenant dans des squats, puisque les camps de migrants, mis en place de manière informelle dans les années 2000, ont été détruits par les autorités, parfois avec le concours de groupes de vigilantisme, proches des milieux d'extrême-droite.
Si une partie des Calaisiens se sent incommodée par cette présence et cherche donc à les éloigner, la vie des migrants est loin d'être de tout repos, harcelés par la police et les autorités locales. Car il s'agit bien de réfugiés, pour une grande partie d'entre eux. Leur nombre a d'ailleurs considérablement augmenté depuis la guerre en Syrie, en 2011. De ce fait, parce qu'ils rêvent d'une vie meilleure, ils sont prêts à prendre des risques insensés, pour passer la Manche clandestinement. La « sécurisation » de la frontière n'a fait qu’accroître le risque de cette traversée. Il y a pourtant des enfants parmi eux...
Ainsi cette BD, qui représente de jeunes migrants fuyant la guerre (« les bonhommes de pluie »), se terrant dans des squats, en attendant de tenter la traversée de la Manche, est tout à fait représentative de la situation réelle.
De plus, elle a le mérite de parler d'un sujet sérieux sans passer par un ton pathétique. Il est normal que ce sujet intéresse aussi les enfants...
...d'ailleurs parfois plus perspicaces que leurs parents, dans l'incapacité d'expliquer correctement les phénomènes de migration et leur concrétisation sur le terrain.
Les bons sentiments ne font pas toujours les bons albums de BD.
Surtout quand le propos est mensonger.
J'ai été attiré par le dessin et l'ambiance vacance un peu "vintage", nostalgique des campings d'autrefois, période années 70-80, avant que les campings ne deviennent des complexes hôteliers, avec bungalow, attractions aquatiques, restaurants, aires de jeux, activités de groupe, etc...
Sauf que l'histoire se déroule de nos jours, avec les téléphones portables, mais qui sont peu utilisés finalement. Cet anachronisme partiel déçoit un peu.
Mais c'est surtout la lecture de l'histoire, d'abord sympathique et bien observée, qui déçoit le plus.
Parce que le propos, c'est finalement de nous faire accepter, une fois de plus, comme dans toute bonne tyrannie de la pensée qui se respecte, que l'immigration est une chance, et pas un danger (pour notre société, notre économie, notre système de redistribution, notre système de santé, etc...), et que nous sommes vraiment des salauds si nous la refusons.
Mon fils, qui a lu ce livre, a conservé cette explication mensongère donnée dans le livre sur les motivations des personnes qui immigrent : "des gens qui fuient leur pays en guerre".
Ah bon ?
J'ignorais que l'Algérie, le Maroc, la Tunisie, la quasi-totalité de l'Afrique noire, la Chine, la Roumanie, (entre autre) étaient en guerre...
Des propos imbéciles pour une histoire sympathique. Dommage.