Bolchoi Arena
1. Caelum incognito
Une BD de Boulet et Aseyn chez Delcourt - 2018
09/2018 (19 septembre 2018) 162 pages 9782756080741 Autre format 344247
Et si vous pouviez être qui vous voulez et partir explorer le cosmos dans un monde virtuel tellement convaincant qu’il paraît réel ? Une aventure passionnante, imaginée par Boulet et superbement mise en scène par Aseyn ! Dans un futur proche, le Bolchoi, réseau mondial de réalité virtuelle, a remplacé Internet et pris le dessus sur le monde réel. Réplique parfaite de notre univers, il a relancé l’exploration spatiale car c’est aussi un immense simulateur pour les technologies futures. Marje, étudiante en astrophysique, va y faire ses premiers pas,... Lire la suite
J'aime beaucoup Boulet, à la fois en tant qu'auteur (ses NOTES m'ont très souvent fait énormément rire et je suis fan absolu de ses DONJON ZENITH) et en tant que personne (j'ai eu l'occasion de le rencontrer plusieurs fois en dédicace et c'est une personne vraiment agréable, aimant discuter avec ses lecteurs sans jamais se la jouer ... bref ...).
Je suis plutôt amateur du genre science-fiction et notamment des univers virtuels "à la MATRIX".
Qu'est-ce qui fait alors que je n'ai guère accroché à BOLCHOI ARENA ?
- Le scénario, certes ambitieux, est à mon goût trop complexe et trop hermétique, avec une histoire difficile à suivre, bardée de termes techniques spécifiquement inventés pour décrire cet univers et qui alourdissent énormément la lecture.
- Les personnages, auxquels je n'ai pas réussi à m'attacher, y compris Marje, l'héroïne.
- Le dessin d'Aseyn, avec un côté vintage / manga des années 80/90 (ça fait penser à APPLESEED) pleinement assumé, n'est absolument pas ma tasse de thé.
- La colorisation très terne qui ne met absolument pas en valeur le dessin (pourquoi de tels choix graphiques ?).
Bref, étant donné tout le tapage fait actuellement autour de cette série et les commentaires élogieux qui en ressortent, j'espérais vraiment accrocher. Il n'en a rien été. Dommage.
Les gamers et fan du dernier film de Steven Spielberg à savoir Ready Player One adoreront ce scénario qui ressemblent comme deux gouttes d'eau au présent récit. J'avoue que je ne suis pas trop fan de ces mondes virtuelles que l'ont voit à travers un casque même si cela fait un peu gadget au début car ultra-réaliste.
Maintenant et objectivement, c'est assez bien écrit même si le graphisme semble faire pâle figure dans un style plus rétro. Il est clair que les mondes virtuels peuvent être un sujet intéressant dans la société actuelle où les réseaux foisonnent. Il est également question du futur et de la colonisation de l'espace. Quoi de plus excitant pour une gamine de faire une petite escapade sur Titan.
Très bonne surprise que cet album à la maquette et identité graphique surprenante. Que ce soit le dessin d'Aseyn qui emprunte totalement aux manga un peu rétro et mal imprimés ou aux vieilles BD vintage on sent dans la démarche du projet l'intention de s'éloigner des canons commerciaux faits de belles couvertures aux couleurs éclatantes. On a donc un vrai manga, que ce soit par son thème (de jeunes gens découvrent un monde virtuel qui prends le dessus sur leur vie réelle) ou par le dessin et design. Sur ce plan, si les personnages sont un peu rapidement dessinés, les plans larges spatiaux et vaisseaux sont remarquables par leur technicité et gigantisme. Du coup la lecture de ce premier volume est très agréable et nous introduit dans l'univers des jeux vidéo avec son langage particulier à base de Level et de respawn... Sur le pitch on est très proche du Ready player One de Spielberg, avec des airs narratifs des Jours qui disparaissent. On suit donc une étudiants du futur qui découvre ce monde virtuel et à tendance à s'y perdre, le récit passant abruptement de séquences virtuelles au réel de façon à montrer la perte de sens de l'héroïne qui s'éclate avec les possibilités fabuleuses de cet univers où elle semble exceller en tout. Une BD qui donne du peps et qui peut devenir un vrai blockbuster pour peu que le graphisme s'affine un peu.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/06/15/sushi-baggles-15
un des meilleurs album de l'année.
des décors fantastiques style manga
un mélange de vie parisienne actuelle et de futurisme
de l'action tranquille comme j'aime.
je ne me lasse pas de cet album.
(note:7/10)
Boulet construit ici un univers de science-fiction, dans lequel les mondes virtuels prennent une place prépondérante. La vie par procuration sur les simulations informatiques, dispute à la réalité le temps de cerveau disponible des hommes et des femmes.
Le dernier logiciel à la mode est "Bolchoi Arena", une simulation massivement multi-joueurs : on y participe à l'exploration spatiale et à la colonisation de l'univers! On s'approprie des planètes, on exploite les ressources. Tout est virtuel, sauf l'argent que l'on gagne à revendre tous ses biens et services à des joueurs bien réels.
L'exploration spatiale, voilà qui ne pouvait qu'enthousiasmer Marjorie, étudiante en cosmologie. Au risque de passer trop de temps sur la toile...
Ce premier volume fourmille d’éléments. De nombreuses pages sont passées à faire un tour d'horizon de la simulation, des possibilité infinies du monde virtuel, mais il manque de vrais enjeux, et une intrigue forte. Certes, on a le droit à des batailles spatiales, mais elles ne justifient pas l'épaisseur de l'album. Aussi, j’espère que le second volume sera plus resserré autour d'une intrigue.
Tout de même, mon intérêt s'est porté sur le conflit entre la réalité et le temps que Marjorie passe dans ces mondes virtuels. Qu'est-ce qui se justifie de se couper autant du réel? J'y vois une mise en abyme : sans être technologique, la BD est déjà un monde imaginaire auquel les plus gros lecteurs consacrent peut-être trop de temps, au risque de se couper de la réalité, et de leurs relations.
Pour la réalisation graphique, Boulet a confié un storyboard déjà trés avancé à Aseyn, qui a redessiné les planches dans un style trés manga 90's, avec utilisation de trames grossières pour les applats gris. Le tout est rehaussé de couleurs pastel pour un résultat agréable, mais si des détails plus fins auraient rendus les vues de l'espace plus ébouriffantes.
Une lecture fraîche et dynamique !
Ce scénario aux accents de Ready Player One et de Convoi (voir Karen Springwell) vous emmènera très loin. On va suivre les aventures de 2 jeunes filles immergées dans un jeu vidéo hyper puissant en réalité virtuelle. Là où tout est possible et plus encore ! Ça évoque tour à tour les deux œuvres évoquées plus haut mais aussi Star Citizen, Perdus dans l’Espace ou encore la BD Sillage ! C’est hyper moderne, très rythmé, cross-media (même si je n’ai pas tout vu) et la lecture est d’une grande fluidité. Ce scénario, vraiment réussi, évoque suffisamment d’œuvres SF pour ne jamais sembler être une copie de quoi que ce soit. On y trouve quelques easter eggs. Fans de jeux vidéo, de SF, de Star Wars et de mangas, voir de pop culture tout simplement : vous serez complètement dans votre élément !
Le trait d’Aseyn, que je découvre, est un hommage aux dessins animés des années 80 qui ont peuplés mon enfance. Son dessin est frais, dynamique et plein d’émotions. La mise en couleur, dans les tons pastels, est atypique et originale mais surtout très jolie.
Pour résumer, Bolchoï Arena est une des bonnes surprises de cette année, ne passez pas à côté !
Indispensable si vous aimez les space Opéra. Le dessin est à la fois simple mais très précis et d'un dynamisme parfois assez fou. Les planches représentant l'espace ou bien les planètes sont magnifiques. Le scénario metbien en place la suite et on a hâte de la lire !! Pour ceux qui comparent avec Ready Player One, Bolchoi est beaucoup beaucoup moins tourné sur le gaming et bien moins sur le fan service. Je préfère Bolchoi qui semble plus scientifique.
En tout cas, un coup de coeur vivement la suite ^^
Très bon album.
Une narration efficace qui plante bien le décor, des personnages attachants (quoique un peu confus dans leurs tenues spatiales), des dessins un peu rétro mais diablement efficaces.
Alors en effet il y a beaucoup de références mais on peut quand même lire cet opus sans les connaître..
Vivement la suite !
Un album pour le moins surprenant...
Le thème (même s'il est largement traité dans le monde du cinéma avec Ready Player One comme référence la plus proche), est en revanche complètement inédit dans la bande dessinée.
Il n'y a pas vraiment d'intrigue précise. L'histoire se contente plus de nous faire vivre le quotidien d'une personne tiraillée entre ses études dans le monde réel et la vie dans le monde virtuel de Bolchoi Arena.
Néanmoins, dans celui-ci de multiples rebondissements rendent la lecture très accrocheuse, tout comme le dessin.
En effet, même si celui-ci parait relativement simple et léger, il n'en ai pas moins, efficace, agréable et très précis.
Ce premier tome se termine sur des évènements qui donnent vraiment très envie de continuer le voyage dans le Bolchoi.
Pour terminer, on peut souligner 2 choses positives. La présence d'une jaquette transparente fabuleuse pour la première édition de l'album, et la présence de Bonus cachés tout au long de l'album et à découvrir en réalité augmentée grâce à une simple application mobile. Je trouve que c'est une excellente idée qui pousse encore plus loin l'immersion dans cet univers.
Le début est plutôt pas mal, et puis ça devient petit à petit soporifique. C'est une sorte de sous Ready Player One (déjà pas très fameux), avec trop de fan-service (on se croirait retourné 20 ans en arrière). Le dessin a quelque chose de vieillot, plutôt agréable (un peu à la Otomo, mais très simplifié).