Bob Marone
INT. Le dinosaure blanc
Une BD de
Yann
et
Didier Conrad
chez Dargaud
- 2010
Yann
(Scénario)
Conrad, Didier
(Dessin)
Lucie
(Couleurs)
Ghielmetti, Philippe
(Autres)
Vernes, Henri
(Préface)
04/2010 (16 avril 2010) 91 pages 9782505008200 Format normal 106465
Quand Bob Marone et Bill Gallantine partent rechercher leur ami Franck jusque dans la préhistoire, il n'est pas étonnant qu'ils finissent par le retrouver. Mais quand Franck s'acharne à vouloir se mesurer seul au dinosaure blanc, il n'est pas étonnant que Carlotta se retrouve veuve. Il n'est pas étonnant non plus que Bob remue ciel et terre pour venger son ami. Quand Marone et le fabuleux dinosaure blanc s'affrontent enfin, il n'est pas étonnant que la terre elle-même tremble d'excitation... Ainsi continue la saga du plus extraordinaire aventurier... Lire la suite
Bob Marone, Bob Marone… A mon avis, cela doit être l’anagramme de Bob Morane. De plus, le nom de son fidèle ami, Bill Gallantine ressemble étrangement à Bill Ballantine. Et s’il s’agissait d’une parodie du célèbre aventurier créé par le romancier Henri Vernes ?
Afin de ne pas se prononcer à la légère, une profonde analyse de cet illustré, argumentée, complète et objective à l’aide de profonds arguments complets et objectifs s’impose.
Épais, robuste, toilé, voici un album qui offre une seconde vie à nos deux héros. Il est très rigolo, car il y a plein de pages très drôles avec de jolies cases aux coins arrondis et aux phylactères colorés qu’il faut déchiffrer à la lumière rasante en approchant son livre très près de sa figure. Résumé de la 42 : Bob est dans Carlotta, Carlotta est dans la grotte et la grotte est dans des terres inconnues, au crétacé secondaire, à des millions d’années lumières de notre ère (vu l'effet et avant le réchauffement climatique de notre beau pays, c'est vraiment une frigide ère). Brrr…et dire qu’il y en a encore plein qui suivent. En haut des cases, il y souvent des récitatifs. Très noirs et très truculents.
C’est dépaysant.. C’est instructif, mais pas trop, juste ce qu’il faut. Pas trop didactique.
C'est donc un bon album. Il est parodique.
Et encore un brulot avant-gardiste au service du 9ème art ! Ah, merveilleuse faculté que d'aviser avec pertinence !