Blueberry
9. La piste des Sioux
Une BD de Jean-Michel Charlier et Jean Giraud chez Dargaud - 1971
01/1971 46 pages Format normal 100 à 150 euros 50407
Prépublication dans Pilote n° 427 au 449 du 28.12.1967 au 30.05.1968. Après avoir caché la solde des ouvriers de l’Union Pacific (300.000 $), Blueberry tente de rejoindre le camp du général Dodge. Il est rattrapé par les Indiens et Steelfingers qui convoitent lui aussi cet argent. Pendant ce temps, Red Neck et Mc Clure ont rejoint Julesburg. Ils essaient de convaincre les autorités de monter une troupe pour aller secourir leur ami et Dodge. Blueberry qui est parvenu à s’échapper récupère l’argent. Il est rattrapé par Steelfinger qui tente de le... Lire la suite
Bonjour à tous! Fan de la série, le scénario est toujours prenant. Le dessins en contre-plongée sont saisissants. J'ai un problème avec mon album. Je ne le retrouve pas dans les ré éditions?
Dépôt légal 3e trimestre 1974 N°841-1 Editeur N°525 4e plat l'homme qui valait 500 000$.
Quelqu'un peut il me renseigner!
La couverture n'évoque rien de précis...
on y voit simplement Blueberry, habillé d'une veste en cuir à franges et brandissant un fusil, une forêt en arrière plan...
La piste des sioux est un album de transition, entre Steelfingers et Général tête jaune, du même cycle. Encore une fois, Blueberry cherche à mettre une fin aux guerres indiennes, alors que les colons le soupçonnent d'avoir volé l'argent de l'Union Pacific.
Ce volume est pauvre en scènes d'action et ce sont essentiellement les discussions entre les personnages qui sont mises en scène. Mais le scénario reste attrayant et l'intrigue assez complexe, presque sociologique, avec quelques coups de théâtre...
Hormis Steelfingers puis Allister, archétype du général ambitieux et cynique, la moralité des personnages est contrastée. D'ailleurs, même les civils peuvent nourrir de sombres desseins... Au contraire, Sitting Bull a un rôle salvateur dans ce tome.
Les diverses ramifications et la profondeur de l'intrigue, donnent du souffle à l'histoire.
La vigueur des dessins et l'audace du cadrage (les plongées/contre-plongées remplaçant peu à peu les plans fixes pour les scènes de dialogues) accentuent également ce dynamisme.
Au final, si La piste des sioux n'est pas particulièrement marquant, il reste intéressant pour sa narration, progressiste, et indispensable pour comprendre l'ensemble du cycle.
Un point tournant dans les scénarios de Blueberry.
Beaucoup d'action, de rebondissements. La page 9 est le premier grand moment dramatique de l'album : le coup de génie de Red Neck. Regardez comment Gir utilise le noir pour souligner la puissance de Red Neck. Sublime.
Certains éléments, certaines situations ont déjà été vues auparavant dans la série, comme le ralliement des indiens métis à leur peuple d'origine (navajo, sioux, cheyennes etc...). Mais d'autres apparaissent, comme la lâcheté des blancs "traditionnels" qui - un peu comme le Ku Klux Klan envers les Noirs américains - n'hésitent pas à s'en prendre à l'un des leurs, Blueberry.
Les dessins sont une nouvelle fois magnifiques. J'aime vraiment les cases où l'on voit en plan large les cavaliers, quels qu'ils soient, dans les grandioses paysages ouest-américains.
Vive Giraud et Charlier !
Dans ce volume, Blueberry va devoir faire face à de nombreux problèmes. D'abord, se débarrasser de ce maudit Steelfingers, puis retrouver les 300 000 dollars de l'Union Pacific, dont il sera accusé du vol. Enfin, négocier la paix avec les Indiens, une paix bien éphémère, que le général Allister s'apprête à rompre, uniquement pour faire du bien à sa carrière. Il se passe beaucoup de choses dans ce volume une nouvelle fois passionnant, et les efforts colossaux de Blueberry sont au final peu de choses face à la stupidité humaine, qui finit hélas trop souvent par l'emporter.
les ennuies s enroulent autour de blueb (dèja accuser de vol) mais il reussi la mission qu ont lui a confier et la main de steelfinger fini en pendentif au coup de sitting bull! hèlas tète jaune rèquisitionne le lieutenant pour sa campagne d hiver, lui qui vient tout juste de nègocier la paix ; dur l armèe ...
Surement un des tout meilleur tome.
Sublime évocation de la construction du premier chemin de fer avec en plus une galerie de portraits intéressant : des méchants, des ivrognes, des idiots et des vrais bandits.
Du très bon western.
8/10.