Blueberry
4. Le cavalier perdu
Une BD de Jean-Michel Charlier et Jean Giraud chez Dargaud - 1968
01/1968 46 pages Format normal 200 à 300 euros 639
Prépublication dans Pilote n° 288 au 311 du 29.04.1965 au 07.10.1965. L’Arizona, le Nevada et le Nouveau Mexique sont à feu et à sang depuis que les Indiens ont déclaré la guerre. Graig est parti télégraphier au président des USA Andrew S. Johnson pour obtenir son feu vert pour une ultime négociation avec Cochise. A son retour, Graig est capturé par Aigle Solitaire et Nahtohé, un chef apache. Blueberry réussira à délivrer son ami et à récupérer le télégramme de Washington qui donne une dernière chance à la paix. Pour être en mesure de trouver Cochise... Lire la suite
Première fois que je lis cet album...
...où Blueberry va à la recherche de Graig puis continue sa quête pour faire cesser la guerre.
Mais ce volume accumule les lacunes je trouve.
Il est moins beau que le tome précédent, avec une partie dessinée par Jijé, Giraud étant reparti en Amérique pendant un temps.
Il n'y a pas de grande surprise non plus dans le scénario. Les scènes sont assez classiques : poteaux de torture, pendaison à cheval, Rio Grande, Mexique, sudistes... De plus, mais c'est vrai pour l'ensemble de ce cycle, les Apaches font un peu trop l'effet de sauvages.
C'est assez verbeux. Si c'est une caractéristique des Blueberry et des albums de cette époque, certains dialogues ne sont pas nécessaires : je pense notamment à la planche 11 où l'on nous indique toutes les réflexions de Blueberry... ça casse l'action.
Le point positif, c'est l'arrivée de nouveaux personnages, en particulier Mc Clure, prospecteur et alcoolique notoire (encore un...), impayable sur toute la série. Miss Dickson est aussi la première femme à avoir un peu d'impact dans Blueberry... mais on reste entre hommes globalement.
En résumé, j'ai trouvé plus de défauts, d'archaïsmes, à cette BD que de qualités. Quoiqu'elle reste moderne pour l'époque, il y a des répétitions, un faux rythme et elle est moins crédible que les tomes précédents.
Enfant, j'avais apprécié le cycle sans la lire.
Pas indispensable.
Blueberry est enfin prêt de parvenir à ses fins : le Président des Etats-Unis en personne, leur a donné l'autorisation de négocier avec Cochise, le grand chef apache, afin de parvenir à la paix. Mais Quanah, alias Aigle Solitaire, va tout faire pour empêcher ce traité. Pour Blueberry, une seule solution : retrouver son ami Crowe, métis indien proche des Apaches, pour l'aider à parlementer. Leur quête pour rencontrer Cochise va les mener jusqu'au Mexique, où ils seront confronté à de nouveaux dangers. Un volume une nouvelle fois très solide, malgré une légère baisse de rythme. La fin du premier cycle arrive, les choses se précisent !
charlier, jijè, giraud§! a nouveau partit au u s a giraud repasse le flambeau a jijè qui s en tire mieux que dans tonnerre a l ouest, la couleur de poppè est parfois victime des deux dessinateurs different qui se succedes, notament a la fin quand giraud reprend la plume la couverture rèalisèe deux ans plus tard lors de la sortie en album laisse supposer l amelioration du graphisme de gir qui en 68 attaquait le genèral tète jaune
On est dans la continuité des trois premiers volumes, Blueberry veut absolument tenter le tout pour le tout pour ramener la paix. Pour ça il n’a pas d’autres choix que d’exécuter des missions difficiles voir presque impossible. Il devra traverser des territoires indiens pour retrouver son ami Crowe, un ami dont il n’est même pas sûr qu’il soit encore en vie. Seul cet ami peut lui permettre un entretien avec Cochise, le chef des indiens, avec qui il pourra parlementer pour la paix. Les dessins sont simples mais restent efficaces. J’aime bien.
Quatrième opus de la saga Blueberry-Cochise.
Un western très réussi et un scénario qui s'affine au cours des tomes.
Les dessins restent constants mais perfectibles.
7/10.