Blueberry
26. Geronimo l'Apache
Une BD de
Jean Giraud
chez Dargaud
- 1999
Giraud, Jean
(Scénario)
Giraud, Jean
(Dessin)
Breton, Florence
(Couleurs)
Charlier, Jean-Michel
(Adapté de)
10/1999 46 pages 2205048732 Format normal 5 à 10 euros 1784
Blueberry, toujours convalescent, raconte à l’écrivain Campbell son histoire vieille de 15ans sur sa rencontre avec Geronimo. Pendant ce temps, le chef Apache fait enlever John Clum, le directeur du journal local afin qu’il publie dans sa feuille de chou un article sur un probable accord de paix avec Crook. Geronimo affirme de plus, ne rien avoir à faire avec les récents massacres et connaît même les meurtriers. De retour à Tombstone, Clum découvre que la bande des Clanton et les Mc laury travaillent en réalité pour le banquier Stawfield et qu’ils... Lire la suite
Qui incarne véritablement l'idéal de l'Ouest ?
Car, dès la couverture, Geronimo pique la vedette à Blueberry.
Indubitablement, il s'agit de personnages hauts en couleur, qui commencent aussi à avoir quelques belles rides.
Cette dualité prend corps dans un récit complexe, propre à Mister Blueberry, jouant sur deux temporalités : celle d’un Blueberry vieillissant, qui narre ses mémoires, dont cet épisode lointain où il a affronté Geronimo...
En terme de graphisme, c’est l’apothéose de Gir/Moebius. D’autres auteurs se sont d’ailleurs inspirés de ce style par la suite : je pense à Boucq et à Ralph Meyer, plus qu'à Swolfs ou à Hermann, ces derniers s'en tenant au pointillisme.
Mais, Giraud lui même est venu probablement s'alimenter chez eux, comme chez d'autres, pour créer son style. Les références contenues dans ses derniers albums, témoignent d'ailleurs de sa connaissance du média.
Quant au scénario, il est toujours aussi intéressant, avec une critique du mérite des « grands auteurs », qui ne sont pas toujours seuls à la plume…
Une manière de rappeler que Giraud n’est pas un auteur complet sur Blueberry, et que, en plus de s'appuyer sur l'héritage de Charlier, il est aidé par une talentueuse coloriste (Florence Breton), un éditeur, parfois des encreurs (notamment Michel Rouge auparavant)… en somme, une équipe.
Mais, tout est relatif. Quand on voit les effectifs de certains ateliers de mangakas, Giraud paraît bien seul...
Et pourtant, son œuvre est particulièrement aboutie. Giraud scénariste sait jouer avec nos nerfs, il sait aussi mettre de l'intensité, comme pour cette scène de combat aquatique avec Geronimo.
Quelques moments sont un peu tirés par les cheveux, avec le revirement de Clum par exemple… Mais la suspension d'incrédulité reste effective autrement.
Enfin, il y a ce livre, Moby Dick, qui revient plusieurs fois dans cet album. Pourquoi ?
Certainement une comparaison avec le chef discret mais charismatique des Apaches, dont le peuple est menacé de disparaître.
Alors que Blueberry incarne la fougue de la jeunesse, avant de goûter à une retraite au saloon, Geronimo lui, malgré ses capacités et ses valeurs, n'en finit plus de perdre du terrain face aux Blancs.
Pourtant, il est ce que Blueberry n'est pas, il est la droiture même, il est aussi celui que Blueberry admire, jusqu'à dans ses souvenirs.
Au final, par le biais de son lieutenant, Giraud nous offre une certaine leçon d'humilité, de respect.
Je me suis ennuyé à la lecture de cet album. Gir raconte une histoire dans laquelle Blueberry raconte...
On y met en place les éléments pour la suite, rien de plus. Le héros semble fatigué, il n'agit plus, il parle de ses exploits passés même si sa blessure explique son état.
Je reste nostalgique des scénarios de Charlier qui m'ont fait adorer Blueberry.
Blueberry, qui poursuit sa convalescence, continue de se remémorer son passé lié à Geronimo, pendant qu'un sinistre complot se met en place. Pour le troisième volume consécutif, Blueberry est passif (il ne bougera pas de son lit de tout le volume), et le principal intérêt de ce volume 26 réside dans les divers flashbacks qui le ponctuent, qui viennent faire suite à ceux du volume précédent. Le fameux Geronimo entre en scène et les révélations vont bon train. De plus, tous les ingrédients sont en place pour faire du volume suivant un volume très mouvementé.
suite de la passionante bio de l ex lieutenant racontèe par lui mème; giraud retouche les couleurs de florence breton et nous laisse saliver en imaginant la qualitèe qu aurait eu l album colorier par lui mème, la dègradation depuis le dèbut du cycle l obligera plus tard a reprendre son pinceau couleur; par contre les superbes couvertures des annèes 70 sont dèsormais totalement abandonnèes la fin un peux faible graphiquement est sauvèe par le scènariode giraud qui en parrallèle a dèmarrè marshall blueberry
Dans cette suite, Blueberry est toujours en train de raconter ses exploits et aussi comment il a fait la connaissance de Geronimo l'apache pour la première fois, mais n'apparait pas beaucoup.
De leur coté les Mc Laury prépare un mauvais coup et tiennent à éliminer Wyatt Earp.
Le schérif, n'est toujours pas convaincu de la cupabilité des apaches.
Une suite tout aussi tranquille que le précédent qui permet de passer un bon moment et de s'occuper.