Blueberry
25. Ombres sur Tombstone
Une BD de Jean Giraud chez Dargaud - 1997
11/1997 46 pages 2205046179 Format normal 10 à 15 euros 1123
A la fin du tome 24, Mister Blueberry, celui-ci est lâchement abattu de 3 balles dans le dos. Mike s’en sort miraculeusement et est veillé par la danseuse de cabaret, Doree Malone. Blueberry profite de sa convalescence pour raconter à Campbell, l’écrivain de Boston, une histoire vieille de 15 ans, où Geronimo est au centre du récit. Pendant ce temps les Clanton et les Mac Laury s’emparent de la paye en argent des mineurs en ayant pris soin de se faire passer pour des Apaches. Malgré la pression des notables de Tombstone, les frères Earp et Doc... Lire la suite
Blueberry était mort, Blueberry est vivant…
Dans cet album, le clan des Clanton prépare un mauvais coup...
Leur matrone les dirige d’une main de fer, un clin d’œil aux frères Dalton et à leur maman…
Giraud profite de cet album pour démonter les stéréotypes sur les autochtones, qui provoquent chez certains personnages, de fiction ou non, une haine féroce.
Un terreau très fertile pour les manipulateurs...
Dans un mélange des genres propre à la série, l’album renoue avec le format d’enquête, les protagonistes cherchant la réponse aux meurtres soi-disant commis par des Apaches, tout en nous mettant rapidement la puce à l'oreille...
Ce volume, où le nom du bourg évoque une « pierre tombale », contient aussi des fusillades d’anthologie.
Je pense en particulier à la planche 19, où un crane renforce la dimension macabre, la dramaturgie de la scène.
Ce symbolisme se retrouve un peu partout dans le cycle, notamment par des plans rapprochés sur des objets, en particulier des cartes (une influence de son beau-père ou de Jodorowsky…).
On le voit sur la planche 30 : les flacons entamés représentent la fièvre et la souffrance du blessé, les cartes Blueberry (l’as de coeur) et sa compagne Dorée Malone (la dame de pique), la montre à gousset le temps qui passe...
Comme pour le tome précédent, Giraud fait de nombreuses références à la littérature classique, mais aussi sur la déformation des témoignages, qui ont conduit au mythe de l'Ouest.
Car, Campbell et Billy cherchent à publier un livre sur l'histoire de Blueberry, quitte à l'édulcorer un peu...
Giraud semble ainsi faire un pied-de-nez à certaines critiques sur le « réalisme » de ses BD, approfondissant la psychologie de ses personnages et donnant à voir la vie quotidienne de l’époque.
Il amène une réflexion critique sur le mythe de l'Ouest, plutôt que de broder sur des faits divers.
Car, depuis longtemps, Giraud sait faire ressentir l’odeur de crasse et le brouhaha des saloons de l’Ouest.
Il montre aussi les formes insidieuses des guerres contre les Apaches, notamment le nettoyage ethnique entrepris par le révérend Younger dans son orphelinat, ou plutôt sa prison pour enfants (thématique reprise ensuite dans Hoka Hey).
Comme Billy, qui se dévergonde peu à peu, on est pris aux tripes par la conquête de l’Ouest, que l’on voit par le petit trou de la serrure. Comme si le mythe de l’Ouest, raconté par Giraud, contenait une part de réalité, celle de l'Histoire américaine.
Néanmoins, Giraud cherche parfois à transcender ses dessins. Ils sont toujours aussi bien maîtrisés, mais avec quelques teintes de surréalisme, comme cette scène d’escalade à la fin de l'album, inspirée de l’Incal.
Au final pas trop surpris de voir Blueberry vivant, quoique la faucheuse n'était jamais passée aussi près.
Blueberry survit miraculeusement et passe l'album au lit. Autour de lui, les légendes du far west se succèdent mais l'aventure se déroule sans lui. Seul un flash back nous permet de retrouver notre héros en action. Un album intéressant.
Donné pour mort après avoir reçu trois balles, Blueberry a finalement survécu miraculeusement. Pendant qu'une bande de malfrats manipule l'opinion en commettant leurs délits déguisés en Apaches, Blueberry se remémore un épisode de son passé, lors de sa période de dérives après la Guerre de Sécéssion. Car il pourrait bien y avoir un mystérieux lien entre lui et le mystérieux Geronimo. Un volume encore une fois intéressant qui, comme le volume précédent, met Blueberry dans une position passive, laissant le gros de l'action aux nombreux personnages secondaires. Le flashback de Blueberry est aussi une bonne idée, qui promet des développement passionnants pour la suite.
cette fois après quelques pruneaux dans le buffet blueberry allitè se dècide a dèballer son histoire flash back tu repart en arriere et retourt quelque temp avant son arriver a fort navajo exellent notament dans les parties flash back
Un album de transition que notre héros traverse convalescent sur un lit d'hopital, enfin une chambre de saloon reconvertie en cet usage et aux bons soins d'une chanteuse de cabaret reconvertie en infirmière.
Ca manque un peu d'action, d'indien et de far west.
un bon moment de lecture.
7/10
A Tombston, on retrouve Mike Blueberry qui se remet lentement de ses blessures avec l'aide de Doree à ses cotés.
Par la meme ocasion le type de Boston peut enfin lui tirer une partie de son histoire.
En meme temps, les Mc Laury déguisé en apaches attaquent un convoie et ainsi font accuser Geronimo.
Une suite un peu lente encore, avec un passé de Blueberry raconté, un peu ennuyeux par moment.
A lire cependant pour se qui veulent découvrir la série.