Blueberry
21. La dernière carte
Une BD de Jean-Michel Charlier et Jean Giraud chez Hachette - 1983
11/1983 46 pages 2010096835 Format normal 5 à 10 euros 583
Blueberry cherche Vigo, le seul homme à pouvoir l’innocenter. Mais celui-ci est devenu gouverneur de Chihuahua et envoi Mike et ses compagnons au peloton d’exécution. Ils en réchapperont de justesse grâce au changement de régime du à la mort du président Juarez et à la prise de comman- dement du général Portillo. C’est maintenant Vigo qui va être exécuté. Une seule solution pou Mike : le faire évader et retrouver l’or des Confédérés.
La révolution au Mexique...
De retour à Chihuahua, notre anti-héros se met à la recherche de Vigo, sa « dernière carte » pour prouver sa bonne foi auprès de Grant.
Bien sûr, les choses ne se passent pas comme prévu... Blueberry est coutumier du fait. Emprisonné puis condamné à mort (décidément...), mais cette fois-ci avec ses acolytes, les éternels Mc Clure et Red Neck, c'est finalement une nouvelle révolution qui les sauve...
Toujours, Charlier fait du neuf avec du vieux... Et pourtant, c'est sûrement l'un des albums de Blueberry que je préfère, parce que la maîtrise des deux auteurs est là. Peut-être aussi parce que je retrouve certaines sensations des western spaghetti en lisant cet album : l'humour, la radicalité du scénario et de l'esthétisme, une forme d'anarchisme et même un certain lyrisme... Cathartique.
D'ailleurs, le trio central est toujours aussi désopilant. Les intrigues complexes et fouillées, tissées par Charlier, tiennent la route, avec un volte-face scénaristique permanent. Des personnages s'invitent également dans l'univers de Blueberry : Lulu Belle (encore une femme double), « El Tigre » (dont le surnom prend tout son sens en fin d'album)...
Surtout, il y a des scènes d'action d'anthologie, comme il y en avait pas eu depuis plusieurs albums : l'évasion de Vigo donne lieu à un festival de fusillades, parfois violentes, avec de terribles explosions, des coups de poker, des chevauchées frénétiques et autres cascades virevoltantes...
Certes, les dessins et l'encrage sont moins approfondis, Blueberry passant même pour un bellâtre parfois. Mais ce que les décors et les visages des personnages perdent de burinage et de hachures, ils le gagnent en clarté, en lisibilité.
Les aplats de couleur en fond, bleu ou rouge, viennent d'ailleurs souligner la tension scénaristique. C'est aussi par la couleur que Fraisic Marot fait ressortir l'aveuglement d'El Tigre pour l'or.
Au final, le coup d’État ne semble pas changer grand chose pour la population. Mais...
...permet à Blueberry de prendre un nouvel envol.
Blueberry, McClure et Red sont de retour au Mexique, dans le but de retrouver Vigo, le scélérat qui avait envoyé notre héros en prison. Ils espèrent ainsi trouver une preuve qui pourra innocenter Blueberry et le réhabiliter. Mais bien sûr, les choses ne se dérouleront pas vraiment comme prévues. Un volume réussi mais qui paradoxalement ne surprend pas vraiment, car presque toutes les situations qui y sont présentes évoquent d'anciens volumes. De même, le scénario s'avère assez prévisible. Ce volume 21 a néanmoins le mérite de faire grandement avancer les choses pour ce pauvre Blueberry, ce qui promet un nouveau tournant dans le volume suivant.
l album le plus faible§ giraud parti dans le pacific est passè au dela de moebius. la couleur est ce qu il y a de plus moche dans la sèrie et les planches terminer par les encreurs? manques parfois totalement de dècor? ou alors just suggerer! j aime pas cet album qui aurait pu etre dix fois meilleur si giraud n avait confier une partie du boulot a d autres gens, le nouveau style plus linèaire, n etant lui, pas si mal gir arrivant toujour a adapter blueb a son evolution personnelle