Blueberry
13. Chihuahua Pearl
Une BD de Jean-Michel Charlier et Jean Giraud chez Dargaud - 1973
01/1973 46 pages Format normal 50 à 75 euros 577
Prépublication dans Pilote n° 566 au 588 du 10.09.1970 au 11.02.1971. De retour de patrouille et après avoir renvoyé le commandante Vigo et ses hommes hors du territoire Américain, Blueberry rattrape le fuyard que Vigo pistait et trouve sur son cadavre une missive destinée au président des Etats-Unis d’Amérique. 15 jours plus tard, le général Mac Pherson, vient trouver Blueberry pour lui confier une mission des plus secrètes : récupérer un ex-officier sudiste enfermé dans une prison Mexicaine et détenteur du secret de l’or des confédérés. Mac Clure... Lire la suite
Un album un peu ennuyeux...
mais qui pose les bases d'un nouveau cycle.
Le lieutenant Blueberry cavale seul le long de la frontière, lorsque des soldats mexicains font irruption, poursuivant un mystérieux messager.
En découle une histoire à dormir debout, où Blueberry est missionné pour dénicher un trésor de 500 000 dollars (200 000 de plus que les soldes des travailleurs du chemin de fer, dans le cycle précédent).
Les graphismes sont dans la lignée du précédent tome. Le trait de Giraud est toujours aussi foisonnant. Il croque admirablement bien les intérieurs de Chihuahua, grouillants de culs-terreux et autres prostituées.
Cependant, la mise en couleur, à la Valérian, ne convient pas et le découpage est inconstant (successions de plans identiques sur certaines pages...). Il y a peu d'innovations, si ce n'est le retour d'un univers mexicain... donc redondant au final.
Ainsi, l'histoire est lancée sur un faux rythme, avec beaucoup de dialogues, assez plats et attendus, voir puérils par moments.
L'album regagne en intérêt dans son dernier tiers, lorsque Blueberry arrive à Chihuahua. Un personnage féminin vient alors mettre un peu de piment au scénario de Charlier...
C'est son visage qui illustre la couverture de l'album et c'est en effet elle que recherche sans le savoir Blueberry.
Le rôle de Chihuahua Pearl s'avère plus important que celui de Guffie Palmer auparavant et moins stéréotypé que celui de Miss Dickson, dans les cycles précédents. Cette femme, au double jeu, attise la curiosité.
Si elle reste cantonnée dans un rôle de femme fatale, intouchable, qui se met en scène dans un troquet sordide...
Il n'en demeure pas moins qu'on s'attache à Chihuahua Pearl, plus pour son caractère bien trempé et son aura mystérieuse, que pour ses charmes de papier...
Les joies du déconfinement… Plus de recettes de Cyril Lignac, plus de films avec Delon, plus de défis relevés sur Facebook avec à chaque jour sa photo de couverture de livre qu'on a tant adoré, sans commentaire, juste comme ça ! Il est donc temps d’en soulever une (de couverture) et d’en faire un (de commentaire). Et pas n’importe laquelle : Chihuahua pearl.
Voici donc Mike Steve Donovan avec un défi à relever. Un vrai, celui-là. Retrouver 500 000 $, ce qui, compte-tenu du taux de change et de l’inflation nous fait… Une sacrée somme et une somme ça créée des ennuis -surtout quand une femme s’en mêle - que seul le machiavélique Charlier, plus tordu que jamais, pouvait voir venir avec toujours un coup d’avance. Ah, le ? Et le ! Et les ?! En bas de page. L’accrocheur de falaise imparable qui vous donne une irrépressible envie de finir le livre avant de l’avoir commencé. Le tout dans des pages A 4 (-4-2, comme dirait le grand Raymond Goethals, petit jeu de chiffre 13 et 3, bien que j'ai les idées larges) qui ne rendent grâce au dessin plus fouillé tu meurs pendu haut et court. Il ne reste plus qu’à imaginer la tête de Giraud découvrant le résultat après s’être escrimé sur maints colts et fusils pour rien.
Rappelez-vous votre dernier Quinté + au Balto au mois de mars, pendant le discours confinant de notre cher président, lorsque la conversation a glissé sur Bilal, Cosey, Vicomte, Juillard, Gibrat, Schuiten et Loisel, comment vous vous en êtes-vous sortis pour ne pas avaler vos cacahuètes et Covider votre verre de travers : Blueberry ! Le seul capable de réconcilier les lecteurs de "Partie de chasse" et de Zembla. Aussi dur que de réconcilier les fans de Coldplay et des Black lips, ou de se désinscrire de Facebook. Si quelqu’un sait comment faire…
Blueberry c'est juste ENORME, scénarios, dessins . M'a accompagné longtemps depuis mon adolescence en 75.
Des albums à couper le souffle.
Lus et relus je ne sais combien de fois.
Indispensable dans une BDthéque.
Nouveau cycle pour la saga "Blueberry". Cette fois-ci, notre héros, sur ordre du Président lui-même, doit retrouver un ancien soldat sudiste de la Guerre de Sécession, afin de mettre la main sur un trésor de guerre inestimable. Seul problème, il faut traverser la frontière et se rendre au Mexique, et la mission ne sera pas de tout repos. Un excellent volume une fois de plus, qui délaisse un peu les Indiens pour se concentrer sur le Mexique. La série s'y était déjà aventurée, mais cette fois-ci elle le fait de manière beaucoup plus poussée. Dépaysement garanti ! De plus, l'arrivée de la sulfureuse Chihuahua Pearl vient donner une touche féminine bienvenue à une série jusque-là très masculine. Néanmoins, on sent que ce volume est surtout un volume d'introduction, destiné à préparer tous les éléments scénaristiques pour le volume suivant.
La série de Blueberry qui va de Chihuahua Pearl à (en gros) "le bout de la piste" constitue à mon avis une référence en BD: à la fois western et policier au scénario dense et bien ficelé, elle se lit de bout en bout avec passion. Les personnages de l'histoire sont tous intéressants, avec bien sûr une médaille d'or pour l'ange blond "Angel Face". Je considère qu'Angel Face est probablement l'album le plus abouti de toute la série, mais il est difficile de séparer un album du reste de la saga.
giraud s est doucement mutter en moebius et blueberry y gagne en visuel, l histoire l entrainne (et pour ça perte) au dela du rio grande sur la piste du mythique trèsor des confèdèrrès et la liaison entre lui et washington s appelle chihuahua pearl, allias claudine giraud! sacrè giraud pas du genre a choisir les nanas les plus moches !
Un des tous meilleurs Blueberry.
Enfin on sort du stéréotype visage pale contre indien.
Ici le lieutenant a repris sa vie civile et part à la recherche d'un demi million de dollars "oublié" par les confédérés au Mexique.
Le scénario se fonde donc sur un classique appât du gain et cet album est riche en personnage de seconde zone à très forte personnalité.
C'est l'ouest vrai comme on l'aime loin des clichés à la "John Wayne".
Cerise sur le gâteau on y fait connaissance d'un personnage féminin d'importance (et oui le far-ouest reste une histoire d'homme, il aura fallu attendre le tome 13 pour y découvrir un personnage féminin!!!!).
A suivre avec intérêt.
9/10.
Le cycle "Le trésor des confédérés" qui commence par "Chihuahua Pearl" puis continue avec "L'homme qui valait 500 000$" et termine avec "Balade pour un cercueil" est pour moi le meilleur.
Les albums ont une sale beauté accentuée par la lumière aveuglante et les tourbillons de poussières. Tous les ingrédients sont là pour une bonne "BD-western-spaghetti" : des sacs pleins d'or, une jolie fille, de méchants mexicains, un sac à gnôle et Mike toujours aussi crado.
Le dessin est très bon, et la restriction dans la palette de couleurs est géniale pour nous plonger dans l'atmosphère: chaleur écrasante en plein désert, nuit de pleine lune...Magnifique.