Blueberry (La Jeunesse de)
14. Le boucher de Cincinnati
Une BD de François Corteggiani et Michel Blanc-Dumont chez Dargaud - 2005
09/2005 46 pages 2205053744 Format normal 50108
Alors que la guerre de Sécession fait rage, les armées nordistes semblent en voie de gagner sur les forces sudistes, mais une arme secrète menace de modifier le cours de la guerre. Blueberry et d'autres hommes sous les ordres de Allan Pinkerton sont envoyés en mission pour récupérer son inventeur. Pour y parvenir, ils devront affronter des villageois qui veulent pendre sommairement un prétendu meurtrier, un groupe sudiste, un officier sudiste fanatique et un contingent de soldats français...
Gatling, l'inventeur de la mitrailleuse (les Français appelaient cela à l'époque un canon à balles) a été capturé par les sudistes. Cette arme révolutionnaire pourrait bien inverser le cours de la guerre (nous sommes en 1864).
Blueberry et ses acolytes sont chargés de récupérer le savant et s'enfoncent dans le sud texan ...
Un bon petit album sous forme de diptyque qui se laisse lire plaisamment.
Pour moi qui n'aime pas la série Blueberry première, j'ai vraiment préféré cette série dérivée.
Tout d'abords les dessins de Wilson puis de Blanc Dumont sont beaucoups mieux faits, quant à l'histoire elle est vraiment captivante surtout lorsque l'ont a des perssonnages comme Snake(oeil en moins, cicatrice, cheveux longs façon indien, comme sur la couverture).
C'est sans doute mon album préféré.
Après avoir sauvé le président Lincoln dans le tome précédent, le jeune lieutenant Blueberry se lance à la recherche de Richard Gaitling avec l’aide des hommes de l’agence Pinkerton. Enlevé précédemment par les Sudistes, Richard Gaitling doit leur développer sa nouvelle mitrailleuse qui pourrait changer l’issue de la guerre.
Basé sur des faits et des personnages réels, le scénario de ce 14ème tome m’a paru bien moins utopique que le scénario du tome 13. Ici, on se lance sur une course-poursuite crédible, prévue en deux tomes et qui doit mener Mike au Mexique afin d’y affronter Snake, le boucher de Cincinatti.
Le dessin de Michel Blanc-Dumont est toujours un peu raide, et même s’il n’atteindra jamais la qualité du dessin de l’œuvre originale, il est bien détaillé et pas dérangeant.
Bref, un tome que j’ai trouvé bien meilleur que le précédent, pour une série qui est damnée à rester dans l’ombre de Blueberry.