Blake et Mortimer (Les Aventures de)
22. L'Onde Septimus
Une BD de
Jean Dufaux
et
Aubin, Antoine
chez Blake et Mortimer
- 2013
Dufaux, Jean
(Scénario)
Aubin, Antoine
(Dessin)
Schréder, Étienne
(Dessin)
Croix, Laurence
(Couleurs)
Aumont, Marie
(Lettrage)
12/2013 (06 décembre 2013) 66 pages 9782870971895 Grand format 197200
Mortimer ne parvient pas à percer le mystère de l'onde Mega et le fonctionnement du Télécéphaloscope de Septimus lui échappe. Qu'est-ce qui peut bien provoquer toutes ces interférences ? Cela pourrait-il avoir un lien avec cet inconnu en chapeau melon qui arpente les rues de Londres en demandant après Guinea Pig ? Jean Dufaux et Antoine Aubin, aidés d'Étienne Schréder, revisitent La Marque jaune. Ils prolongent le mythe et signent le grand retour d'Olrik sur les quais de la Tamise.
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
HS1 -
HS2 -
HS3 -
HS3 SupHC -
HS4 -
HS5 -
INT -
INT1 -
INT2 -
INT4TT -
INT5 TL1 -
INT6 -
INT6a -
INT7 TT
Très mitigé lors de ma première lecture à sa sortie, j'ai relu les trois volumes "La Marque Jaune", "L'onde Septimus" et "Le Cri du Moloch" et je dois dire que les 2 "suites" de Jacob ne sont en fin de compte pas si mal que ça.
Pour ma part, sur les volumes des équipes repreneuses le meilleur reste "La Machination Voronov".
Mais je ne suis pas un professionnel, juste amateur de BD depuis 40 ans, et je pense que si les séries s’arrêtent (un peu comme Tintin) elles tombent dans l'oubli et le jeune public passe à côté de beaucoup de pépites.
Les nouveaux Blake et Mortimer ne sont pas tous très bons, mais ils ont le mérite de continuer à faire vivre la série.
Et oui ... on ne s'attaque pas à une suite au chef d'oeuvre comme "la Marque Jaune / The Yellow M" ! Difficile exercice, il faut travailler, retravailler le scénario, peaufiner..., lier les histoires dans une cohérence avec le travail de Jacobs.
Pourtant tout est là ! Londres, l'ambiance feutrée des soirées se finissant au fumoir du club, les smoking, les courses poursuites en voiture des années 50...
Septimus est mort mais réapparaît un peu à la Moriarty dans Sherlock (Cumberbatch & Freeman) mais beaucoup moins bien maîtrisé ! Spoiler ? non ! c'est sur la couverture... même la couverture est faite à la va vite
Un imbroglio totale, pourtant habitué à B&M je me gratte la tête... ou veut-il en venir le pauvre scénariste ??
Sinon dessin d'Aubin correct pas de soucis la dessus
Apres avoir lu les avis, et hesite, je l’ai finalement lu. C’est le seul blake et mortimer vraiment mauvais. Un scenario incomprehensible qui tourne au n’importe quoi sur la fin. A fuir absolument
Les auteurs ont voulu surfer sur le succès de LA MARQUE JAUNE, mais le résultat est à des années-lumières du chef d'oeuvre de Jacobs. Sans parler du scénario à la fois indigent et risible, c'est surtout le fait qu'on ne ressente à aucun moment l'atmosphère unique qui se dégageait des pages de LA MARQUE JAUNE qui déçoit. Pas de tension, aucun suspense, pas d'enquête haletante, et surtout aucun sentiment de crainte ou de peur à la lecture, comme on pouvait le ressentir à la première lecture de LA MARQUE JAUNE. Au lieu de ça, nous avons droit à une histoire fade, brouillonne et inintéressante. Bonjour tristesse ...
Aussi suis-je désolé pour les dessinateurs de cet album (qui ont fait un beau travail), mais cet opus mérite pour moi la mention "à fuir !", tant il est mauvais. Sans hésitation le pire tome de la série !
le plus mauvais de la serie et de loin. Histoire absolument pas credible. Dommage l idee d avoir transforme Olrick en une loque aurait pu donner quelque chose d original. Mais c est helas pas le cas. J ai pas mit 0 a cause du dessin mais c est la seule chose de bien de l album
A la mort de Jacobs, la maison d'édition a souhaité relancer la série.
la faute à ces générations de lecteurs qui avaient adoré ces personnages, leurs aventures et le génie de son auteur.
Le parti pris est celui d'ancrer la série dans une époque, celle qui lui conviendrait le mieux (les années 50), et ce fut une excellente idée.
L'autre idée fut de confier la série à plusieurs équipes de scénaristes et de dessinateurs, et ce fut aussi une bonne idée ; les albums sortent avec une régularité exemplaire et bien venue (c'est aussi la preuve que ces albums, pour faciles qu'ils paraissent, sont très difficiles à concevoir, car le scénario et le dessin sont exigeants et excluent toute erreur).
Le résultat est assez égal, d'un album à l'autre.
cela se laisse lire, ce n'est pas déplaisant; mais pas génial non plus.
Il n'y a plus de magie, mais reste l'enveloppe, de qualité.
A lire comme méthadone pour les accros de la série.
Contrairement à la plupart des avis précédents, j'ai pris grand plaisir à lire ce nouvel opus de B&M.
Le dessin tout d'abord: de très grande qualité. Même un peu moins figé que celui de Jacobs. Les ambiances londoniennes, qui ont fait le succès de la Marque Jaune, sont également très bien retranscrites.
Le scénario, qui fait débt, m'a bien plu. Pas beaucoup d'action ? Non, mais de la science, de la tension, des interrogations qui se suivent et se multiplient. Et une explication finale que j'ai trouvé convaincante. Certes les récitatifs, marque de fabrique de la série, ne sont pas toujours pertinents. mais je les ai souvent trouvé moins nombreux et moins lourds que par le passé, donc pas si mal.
Bref, un album que j'aurai plaisir à relire.
Album absolument nul au niveau du scénario, l'intrigue est lente et quand cela s'active enfin la BD est finie.
Les clones en pagaille du professeur Septimus du grand n'importe quoi, très peu d'action.
La comparaison avec la marque jaune est rude.
On tombe de haut.
Grosse deception par rapports aux "précédentes suites"...
A ne pas acheter si l'on est fan de la serie originale
J'attendais avec impatience ce nouvel album, mais à l'arrivée un très grande déception. Un album peu intéressant, un scénario moyen. Une tentative de suite à la marque jaune... A vite oublier !!!
Que dire sinon une énorme déception à la hauteur des attentes que j'avais avec Dufaux aux manettes.
Je n'ai jamais mis autant de temps à lire une BD que je n'ai d'ailleurs toujours pas fini... Poursuivre La Marque Jaune était pourtant une excellente idée de départ.
C'est de loin le plus mauvais album de la série mais je reste accro à B&M :o)
Chapeau aux dessinateurs ; oui, là-dessus tout le monde est d'accord. Un cadre, un trait, une colorisation rarement égalés.
N'empêche... c'est vraiment le premier B&M qui me tombe des mains (4 jours pour arriver au bout!!!). Et pourtant il y a eu quelques précédents très moyens. Mais cette fois, j'ai peur que cet album mette un terme définitif à ma B&Mmania;:
Un scénario complexifié à souhait sans intérêt et sans enjeu, des personnages ectoplasmiques, notamment les "méchants": désignés dès la page 1, leur présentation coupe court à tout suspens (pauvre Lady Rowana!!!), et une réunion de famille improbable de multiple 2nds et 3èmes couteaux de Jacobs... pour rien ! Et le dialogue !!! Mr Dufaux fait du Jeanne Bourin (et ce n'est pas un compliment !) Je cite (p.7) : "(...) un monde plus discret, plus à l'écart, où les voluptés promises s'effacent devant l'angoisse, la douleur. Ici le silence est troublé par des cris, des appels au secours. Ici on lutte contre l'indescriptible, le désordre qui mène à la folie..." Que de mots pour ne rien raconter ! Quel onanisme de scénariste ! Si Jacobs usait et abusait de longues didascalies narratives, elle étaient toujours justifiées et jamais ronronnantes. Ici, le script abracadabrantesque, la pseudo littérature affectée, les pédantes notes de bas de page ("en français dans le texte" et la référence littéraire à V. Woolf par exemple), les personnages sans intérêt ou les héros dénaturés (Olrik et Mortimer notamment qui semblent faire table rase du passé!), bref - hormis le dessin, la couleur et la mise en page soignés - le pire album de la série.
Toujours très attendu et jamais complètement convaincu. Voila le sentiment qui ressort après la lecture de cet album et des autres de l'erre post Jacob.
Malgré un dessin parfait et une formidable ambiance le scénario est un "fourre tout" : une pincée de nostalgie, une once de mystère, et une dose de science fiction.
Mélanger le tout et il en ressort un album très agréable mais au scénario foutraque.
Je viens de terminer ma lecture de l'Onde Septimus…
Passionné au delà de l'imaginable, par la Marque Jaune et l'œuvre en général de E.P. Jacobs, j'attendais beaucoup de la suite qu'avaient décidé de donner les Éditions Blake et Mortimer, et je craignais aussi d'être déçu par une suite banale ou forcément plus fade que l'album de référence.
Le choix de Jean Dufaux au scénario, était une surprise mais le connaissant pour de nombreuses autres séries (Double-Masque, Complainte des Landes Perdues, Les Voleurs d'Empire, entre autres…) et pour l'avoir rencontré, j'avoue avoir été séduit par cette perspective, les scénarii de certains albums de la série B&M m'ayant laissé un goût amer (cf. l'Étrange rendez-vous ou Les trente deniers).
Au dessin, le tandem Aubin et Schréder, semblait être un bon choix, eux qui avaient fait leurs preuves dans l'univers de Jacobs précédemment (Les trente deniers).
C'est évidemment avec beaucoup d'intérêt et d'empressement que j'ai acheté dès sa sortie vendredi, L'Onde Septimus, et que je me suis plongé dans sa lecture.
- Comme pour tout album de B&M il ne faut pas avoir peur des nombreux textes et il faut prendre son temps pour examiner les dessins et les décors. Premier bon point, je me suis retrouvé longtemps en arrière, quand je lisais pour la première fois La Marque Jaune.
- L'univers tout particulier de l'album original devait nous porter inévitablement vers des pistes fantasmagoriques qui étaient l'apanage de la fiction de Jacobs. Deuxième bon point, Dufaux ne se cachant pas de l'empreinte du maître dans son imaginaire, allant jusqu'à l'évoquer dans sa vocation, Dufaux donc, nous sert un éventail d'idées fantastiques dans un scénario véritablement ancré dans la réalité de l'époque (Elisabeth II fait ses premiers pas de reine et W. Churchill est toujours aux affaires). Les nombreuses hypothèses offertes au lecteur dès le début de l'histoire sont autant de pistes à suivre pour comprendre cette suite.
- Enfin les personnages jouent un rôle éminemment important, et prennent corps de façon étonnante, chacun avec son caractère, ses faiblesses, ses doutes et ses erreurs, fait nouveau dans la psychologie des acteurs principaux dont on se réjouit qu'ils s'incarnent avec autant d'humanité.
- Dernier point, le dessin. Le découpage de chaque page est un régal, avec cette architecture si particulière à Jacobs et la dernière vignette appelant toujours une réponse, une trouvaille, un nouveau danger, ce qui fait qu'on ne peut s'arrêter de lire toujours la page suivante. Le trait est toujours à la limite de la ligne claire et du réalisme et valorisé par une mise en couleurs et un encrage propre, quelquefois sombre, d'autres fois plus contrasté ou violent appuyant ainsi le texte et l'histoire.
En conclusion, les auteurs (scénario et dessin) ne m'ont vraiment pas déçu. L'histoire en elle-même est empreinte d'obsessions propre à la Marque Jaune, et si le but n'était pas de nous donner une réponse définitive aux questions posées depuis un demi-siècle, alors le résultat est à la hauteur.
Je sais que de nombreux avis vont aller dans le sens du négatif, j'entends déjà les critiques du style :
- On n'avait pas besoin de cette suite…
- On est loin de l'œuvre de Jacobs…
- Les idées développées sont farfelues ou carrément à des lieues de ce qu'on pouvait attendre…
J'en passe et des bien pires, de la part de critiques qui ont toujours la plume dans l'encrier au fiel. Mais quand on a été élevé comme moi par Hergé, Jacobs, Martin et tant d'autres, on ne peut que saluer les auteurs pour leur travail et leur courage qui n'ont d'égal que la réussite de cet album à classer parmi les meilleurs de Blake et Mortimer.
Mr Dufaux aux manettes de ce nouvel opus, comment dire .... D'abord le bon, un texte soigné que ce soit dans les dialogues ou dans les commentaires et un scénario bien conduit au long des pages (quoi que parfois confus). Le dessin est digne de Mr Jacobs et réellement fidèle à l'œuvre, tant pour les personnages que pour les décors. Pour le moins je m'attendais à mieux en terme d'intensité. Dommage également que cette suite de la marque jaune fasse comme si d'autres albums n'avaient jamais existés depuis "le professeur Sato", en clair comme si Blake et Mortimer n'avaient jamais revu Olrik au cours de toutes les aventures de la nouvelle ère post Jacobs. Cela me gêne, j'aurais souhaité qu'en terme de scénario il demeure une cohérence entre tous les auteurs ... Mr Dufaux a largement de quoi faire mieux, il a montré le potentiel qu'il pourrait exploiter dans la série Blake et Mortimer. Il faudrait une histoire plus envolée, plus claire, plus aventureuse, plus exotique, plus passionnante ! A mon sens cet album est le moins réussi de l'ère post Jacobs. Pour collectionneur uniquement.
Tout d'abord, les dessins: les 43 premières planches sont parfaites, ensuite, on dirait presque le retour de la malédiction du premier volume des 30 deniers, le dessin change et maheureusement, en mois bien.
Pour le scénario, on est rassuré, Mortimer n'a pas encore un enfant dont il ne connaît pas l'existance comme dans le sanctuaire du Gondwana.
L'histoire surfe sur l'ambiance, le fantastique et l'intrigue de la Marque Jaune sans pour autant laisser, comme ce dernier, un souvenir impérissable. Il y a de bons élément mais le temps perdu à la mise en place de l'histoire provoque une fin un peu rapide à mon goût. Cela reste malgré tout de bonne facture, surtout la partie angoissante où les Septimus avancent telle une armée de zombies.
La partie extra-terrestre est trop vite traitée et paraît trop salvatrice auprès du scénario, mais bon, ça peut paraître jacobien...
Un réel travail de fond et de forme a été effectué avec sérieux et envie, M Dufaux devrait, s'il en fait d'autres, sortir de bons albums de Blake et Mortimer une fois cet univers complètement cerné.
Une bonne idée de départ, une belle mise en place, un dessin à la hauteur... Et puis l'histoire barre en couille, principalement à cause d'un scénario qui manque de clarté et de rigueur selon moi. Une demi-déception.
D'abord les aspects positifs : un superbe dessin, peut être l'un des plus beaux de l'ère post -Jacobs. Aussi de superbes décors, et le plaisir de retrouver le charme londonien de la Marque Jaune. Ensuite, une maîtrise de la mise en page indéniable. La planche 27, où l'on assiste à la séance d'Hypnose d'Olric est simplement géniale. Enfin .... malheureusement, alors que tout allait bien, l'histoire commence à s'embrouiller, à tel point qu'à la fin personne n'y comprend plus rien, à part peut être Mortimer qui peine à trouver une explication à ce qui se passe : et des Septimus à la pelle, et une équipe de soldats fous à lier, et un vaisseau spatial caché par le gouvernement, et des gars qui explosent et que ça sent pas bon, et des Septimus dans un théatre, etc.... on a bien du mal à voir le lien entre tous les phénomènes...
Je pense qu'à la fin, j'ai même été frappé par l'onde Septimus. Arrghh Asile, Asile !
Alors là !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! On atteint le fond du business Jacobs !!! DEBILE, DEBILE, BEBILE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Oser mettre une cote positive serait, pfffttt, une trahison incommensurable face à l'oeuvre de Jacobs !! Et je ne suis pas un u-intégriste de JAcobs ! Seulement réaliste.... Lire "les" Jacobs, (exceptés les "Sato" pas terrible) et puis TOUT ce qui a été produit après... : on ne peut que penser comme moi.... Me semble t-il... Par BY JOVE et par DAMNED !!!!!!!!!!
Imaginer une suite à la marque jaune, LE chef de Jacobs, il fallait oser !
Jean Dufaux l'a fait,... au risque de décevoir. Et c'est probablement le sentiment principal qui ressortira à la lecture de cet album. Pourtant la mise en route est excellente (qu'est devenu Guinea pig à sa sortie du laboratoire du Pr Septimus ? Qu’adviendrait-il si les recherches de Septimus sur l'onde Mega tombaient entre d'autres mains ?). Mais à mi-course, le scénario bifurque vers une autre voie sans avoir creusé son sillon. Certains apprécieront l'inventivité et les références. D'autres (et c'est mon cas) auront le sentiment d'un mélange des genres déroutant.
Côté dessin, la qualité est au rendez-vous. Le résultat est magnifique. Les couleurs, moins sombres que les albums de Jacobs, rendent le tout plus lisible.
Au total, un album qui laisse un sentiment mitigé.
Je viens de terminer ma lecture de l'Onde Septimus…
Passionné au delà de l'imaginable, par la Marque Jaune et l'œuvre en général de E.P. Jacobs, j'attendais beaucoup de la suite qu'avaient décidé de donner les Éditions Blake et Mortimer, et je craignais aussi d'être déçu par une suite banale ou forcément plus fade que l'album de référence.
Le choix de Jean Dufaux au scénario, était une surprise mais le connaissant pour de nombreuses autres séries (Double-Masque, Complainte des Landes Perdues, Les Voleurs d'Empire, entre autres…) et pour l'avoir rencontré, j'avoue avoir été séduit par cette perspective, les scénarii de certains albums de la série B&M m'ayant laissé un goût amer (cf. l'Étrange rendez-vous ou Les trente deniers).
Au dessin, le tandem Aubin et Schréder, semblait être un bon choix, eux qui avaient fait leurs preuves dans l'univers de Jacobs précédemment (Les trente deniers).
C'est évidemment avec beaucoup d'intérêt et d'empressement que j'ai acheté dès sa sortie vendredi, L'Onde Septimus, et que je me suis plongé dans sa lecture.
- Comme pour tout album de B&M il ne faut pas avoir peur des nombreux textes et il faut prendre son temps pour examiner les dessins et les décors. Premier bon point, je me suis retrouvé longtemps en arrière, quand je lisais pour la première fois La Marque Jaune.
- L'univers tout particulier de l'album original devait nous porter inévitablement vers des pistes fantasmagoriques qui étaient l'apanage de la fiction de Jacobs. Deuxième bon point, Dufaux ne se cachant pas de l'empreinte du maître dans son imaginaire, allant jusqu'à l'évoquer dans sa vocation, Dufaux donc, nous sert un éventail d'idées fantastiques dans un scénario véritablement ancré dans la réalité de l'époque (Elisabeth II fait ses premiers pas de reine et W. Churchill est toujours aux affaires). Les nombreuses hypothèses offertes au lecteur dès le début de l'histoire sont autant de pistes à suivre pour comprendre cette suite.
- Enfin les personnages jouent un rôle éminemment important, et prennent corps de façon étonnante, chacun avec son caractère, ses faiblesses, ses doutes et ses erreurs, fait nouveau dans la psychologie des acteurs principaux dont on se réjouit qu'ils s'incarnent avec autant d'humanité.
- Dernier point, le dessin. Le découpage de chaque page est un régal, avec cette architecture si particulière à Jacobs et la dernière vignette appelant toujours une réponse, une trouvaille, un nouveau danger, ce qui fait qu'on ne peut s'arrêter de lire toujours la page suivante. Le trait est toujours à la limite de la ligne claire et du réalisme et valorisé par une mise en couleurs et un encrage propre, quelquefois sombre, d'autres fois plus contrasté ou violent appuyant ainsi le texte et l'histoire.
En conclusion, les auteurs (scénario et dessin) ne m'ont vraiment pas déçu. L'histoire en elle-même est empreinte d'obsessions propre à la Marque Jaune, et si le but n'était pas de nous donner une réponse définitive aux questions posées depuis un demi-siècle, alors le résultat est à la hauteur.
Je sais que de nombreux avis vont aller dans le sens du négatif, j'entends déjà les critiques du style :
- On n'avait pas besoin de cette suite…
- On est loin de l'œuvre de Jacobs…
- Les idées développées sont farfelues ou carrément à des lieues de ce qu'on pouvait attendre…
J'en passe et des bien pires, de la part de critiques qui ont toujours la plume dans l'encrier au fiel. Mais quand on a été élevé comme moi par Hergé, Jacobs, Martin et tant d'autres, on ne peut que saluer les auteurs pour leur travail et leur courage qui n'ont d'égal que la réussite de cet album à classer parmi les meilleurs de Blake et Mortimer.
Grand admirateur de cette série, je reste assez mitigé sur cet album.
Le dessin est certes excellent, voire une des meilleures reprises du style Jacobs, même si les dernières pages semblent moins abouties comme l'ont fait remarqué certains.
Pourtant, je n'ai pas accroché au scénario, surtout à compter de la multiplication des "Septimus".
Depuis le début de cette série, nous nous sommes pour autant habitués aux scénarii les plus improbables ( De l' "Énigme de l'Atlantide", dont il faut souligner au passage la réédition en fac simile, à "l’Étrange rendez-vous"-un des meilleurs albums de l'après Jacobs-, en passant par "le Piège diabolique").
Jean Dufaux respecte certes les canons de la série, en figeant nos héros dans le Londres des années 50, en leur faisant mener des enquêtes parallèles, en utilisant les gouffres, souterrains très présents dans l’œuvre de Jacobs, mais rien n'y fait , j'ai été déçu. Là où les explications de l'onde Oméga de "La Marque Jaune" prenaient, j'ai eu le plus grand mal à suivre les paradoxes de l'Onde Septimus, ainsi rebaptisée par Mortimer.
En outre, les récitatifs de Dufaux n'apportent pas grand chose à l'histoire.Souvent, ils ne font que décrire la vignette: voir page 6 "pour offrir symboliquement à Mac Farlane" ne fait que relater l'action. Sans intérêt.
Dommage car, certains éléments sont vraiment bien amenés dans cette histoire. Avec, en premier lieu, la réapparition de Nasir, qui avait disparu à la fin de "La Marque Jaune", puis des personnages féminins intéressants à la Lady X, et un Olrik sur lequel on s’apitoierait presque.
Un début d'album prometteur mais qui n'a m'a guère convaincu au final.
Une seconde lecture me fera sans doute évoluer mon jugement.
En tout cas , je pense que les avis seront assez partagés sur cet album