Blake et Mortimer (Les Aventures de)
16. Les Sarcophages du 6e continent - Tome 1
Une BD de Yves Sente et André Juillard chez Blake et Mortimer - 2003
11/2003 (01 novembre 2003) 54 pages 2870970668 Grand format 30980
À Bombay, un jeune Écossais frais émoulu de l'Université rencontre un jeune Anglais sportif qui ne porte pas encore la moustache. Blake et Mortimer se doutaient-ils qu'à ce moment précis, ils noueraient les fils d'une machination qui trouvera son dénouement en 1958 à Bruxelles ? Alors que l'Exposition Universelle va bientôt ouvrir ses portes, une menace terrible pèse sur le monde. Des phénomènes électriques surpuissants venus d'on ne sait où ravagent les différents pavillons. Début 1958. Pour le plus grand plaisir de millions de futurs visiteurs,... Lire la suite
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Première partie du diptyque des sarcophages du 6e continent. L'intrigue se déroule en deux phases, en Inde quelques années plus tôt avec la rencontre entre Blake et Mortimer puis à Bruxelles en 1958 lors de l'exposition universelle. La mise en place est assez longue mais la lecture est plaisante.
L'intérêt principal de cet opus réside sans nul doute dans la première partie , celle retraçant un épisode important de la jeunesse de Philip Angus Mortimer en Inde.Pour cela, Yves Sente s'est inspiré du curriculum vitae de Mortimer laissé par Edgar P. Jacobs dans son livre autobiographique "Un opéra de papier, les mémoires de Blake et Mortimer" . Le scénariste y puisera d'autres éléments pour le parcours militaire de Francis Blake pour écrire "le bâton de Plutarque", quelques années plus tard.
Pour cet intermède en Inde, le dessin de Juillard, mais aussi les couleurs de Madeleine DeMille sont parfaits. Côté scénario, Yves Sente réintroduit avec brio le personnage de Nasir, qui avait mystérieusement disparu au cours de "La Marque Jaune" et nous présente une nouvelle venue, Miss Sarah Summertown, amenée à jouer un grand rôle dans la vie de Philip Mortimer .
Mais d'autres personnages refont leur apparition dans cet album: le professeur Ramirez, le major Varitch mais aussi le professeur Labrousse. Bref Yves Sente essaie d'imiter ce qu'avait fait Hergé avec "Coke en Stock" où il faisait revenir une pléiade de personnages secondaires.
La seconde intrigue qui se déroule lors de l'exposition universelle de 1958 à Bruxelles (notons qu'au passage,que Jacobs ne laissait jamais de dates précises dans ses albums, alors qu' Yves Sente n'a de cesse d'ancrer les deux héros dans la réalité en datant ses récits) est assez confuse. Dans un contexte de guerre froide, nous passons d'un continent à l'autre, du trafic d'uranium sur fonds d'indépendance du Congo, à une machination orchestrée par Açoka avec Olrik comme agent.
Il faut avouer que cet album, comme le tome suivant "le duel des esprits" qui clôt cette aventure, est un de ceux que je relis le moins de la période post-Jacobs, vu la faiblesse du scénario.
A la mort de Jacobs, la maison d'édition a souhaité relancer la série.
la faute à ces générations de lecteurs qui avaient adoré ces personnages, leurs aventures et le génie de son auteur.
Le parti pris est celui d'ancrer la série dans une époque, celle qui lui conviendrait le mieux (les années 50), et ce fut une excellente idée.
L'autre idée fut de confier la série à plusieurs équipes de scénaristes et de dessinateurs, et ce fut aussi une bonne idée ; les albums sortent avec une régularité exemplaire et bien venue (c'est aussi la preuve que ces albums, pour faciles qu'ils paraissent, sont très difficiles à concevoir, car le scénario et le dessin sont exigeants et excluent toute erreur).
Le résultat est assez égal, d'un album à l'autre.
cela se laisse lire, ce n'est pas déplaisant; mais pas génial non plus.
Il n'y a plus de magie, mais reste l'enveloppe, de qualité.
A lire comme méthadone pour les accros de la série.
J'ai bien aimé ce premier albulm:
-scénario bien ancré dans l'Histoire
-des dessins et couleurs dans la lignéee de ce que produsiait Jacobs
-des références bien senties à l'univers B&M
-des clins d'oeil science-fiction qui font sourire
-le développement de la jeunesse de Mortimer et sa rencontre avec Francis.
Un vrai régal
Critique pour le diptyque les sarcophages du 6 ème continent.
Une très bonne histoire, originale et bien construite, basée sur la passé de Mortimer et une nouvelle machine fantastique, digne de Jacobs.
Le tout servie par un dessin et des couleurs superbes.
Tout au long de l'aventure les auteurs nous régalent de clins d’œils à la série originel, tout en développant leur propre univers et ses personnages.
Le passé de Mortimer, bien ancrée dans l'Histoire, sans tombé dans les clichés, apporte une profondeur au personnage, sans pour autant le renié.
Seul bémol, la séparation en deux tomes. L'histoire aurait gagnée à être condensée en un seul album.
Une histoire terriblement ennuyeuse, un album où il ne se passe au final pas grand chose : Blaket et Mortimer se baladent et papotent dans les allées du parc de l'Exposition Universelle, mangent des moules ... rien de très folichon. Le semblant de complot qui se forme a du mal à prendre corps, les sarcophages et leurs pouvoirs sont tirés par les cheveux.
Le fait de revoir aussi des personnages issus d'albums antérieurs aurait pu être sympa mais leur nombre trop conséquent donne un petit effet "Coke en stock" et l'histoire manque du coup de crédibilité.
Seuls le dessin et le passage sur la jeunesse de Mortimer sont intéressants. Mais c'est trop maigre pour sauver un album qui ne ravira certainement que les fans de la première heure.
J'ai adoré les Blake et Mortimer de Jacobs et ceux de Van Hamme. La machine Voronov est aussi bien. Mais en revanche l'histoire des sarcophages du 6e condiment m'a dégouté. Pendant 7 ans je n'ai plus osé reprendre un Blake et Mortimer. J'ai trouvé l'histoire d'une lourdeur et sans aucun intérêt. Et cette histoire de sarcophage est farfelu. Depuis j'ai même pas acheté ni lu le tome 2 de cette histoire tellement j'ai trouvé le tome 1 nul.
Tout ce qui a trait à la jeunesse (parlons plutôt de fin d'adolescence) de Philip Mortimer est particulièrement bien trouvé.
Les dessins de Juillard tout en reprenant le style de Jacobs restent éminement personnels. Quant à l'intrigue, elle est d'une vraie force.
Le fait d'avoir situé le début du volume dans les Indes de la fin du Raj est une excellente idée. Cela permet en outre à Juillard de dessiner de pures merveilles mais également de revenir un instant sur la lente montée de l'indépendance indienne.
Un vrai et incontestable plaisir.
Yves Sente et André Juillard nous livrent une belle petite bd,aprés "La machination Voronov"qui était trés bon,les auteurs nous lancent sur les traces d'un complot au bout duquel traîne peut être un engin nucléaire.
Le flash-back sur la jeunesse de Mortimer est intérressant mais pas trop cohérent car 20 ans aprés,Ocaka qui veut se venger,c'est un peu tiré par les cheveux.
Mais les meilleurs Blake et Mortimer sont "La marque jaune","L'affaire Francis Blake"et "L'affaire du collier et la machination Voronov" n'en sont pas loin.
Cet album n'est certe pas le meilleur de la sére mais il n'est pas le pire non plus. L'histoire est cohérente, prenante et le suspense est bien entretenue. On a vraiment envie de connaitre la suite une fois l'album terminé. En ce qui concerne le flash back sur la jeunesse de Mortimer c'est une idée intéressante mais selon moi mal introduite. Il permet cependant de comprendre certains personnages et rend tout de même Mortimer plus humain en démontrant qu'il peut avoir des sentiments comme tout le monde.
D'un point de vue graphique on retrouve bien le style des albums de Jacobs et c'est un réel plaisir.