Blake et Mortimer (Les Aventures de)
6. La marque jaune
Une BD de
Edgar Pierre Jacobs
chez Blake et Mortimer
- 1987
Jacobs, Edgar Pierre
(Scénario)
Jacobs, Edgar Pierre
(Dessin)
Studio E. P. Jacobs
(Couleurs)
Hendrickx, Maurice
(Lettrage)
01/1987 66 pages 2870970102 Grand format 7657
Les murs de la City ne résonnent plus que des incroyables exploits de la " Marque Jaune ". Ce mystérieux criminel multiplie les actions spectaculaires : raid contre la banque d'Angleterre, vol du Gainsborough de la National Galery, et même vol de la couronne royale d'Angleterre. Rien ne semble pouvoir l'arrêter. Son audace va jusqu'à prévenir à l'avance la police du lieu de l'accomplissement de ses forfaits, ridiculisant à chaque fois un peu plus Scotland Yard. L'apparente facilité avec laquelle il se déjoue des dispositifs policiers finit par... Lire la suite
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
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Tome 15 -
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Tome 17 -
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Tome 25 -
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Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
HS1 -
HS2 -
HS3 -
HS3 SupHC -
HS4 -
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INT -
INT1 -
INT2 -
INT4TT -
INT5 TL1 -
INT6 -
INT6a -
INT7 TT
Londres.
Big ben vient de sonner une heure du matin. La pluie s'abat sur la capitale.
Dans la Tour de Londres, une ronde du « Royal Fusiliers » achève d'inspecter les sentinelles qui montent la garde autour des tours où sont abrités les joyaux de la couronne.
Soudain, dans le corps de garde, la lumière s'éteint. Une lanterne de secours est allumée. Sortant du corps de garde, le sergent tombe sur une sentinelle inanimée. Un Yeoman (garde du trésor royal) accourt. Plusieurs gardes gisent inanimés. Dans la chambre du trésor, la couronne impériale a disparu. Sur la porte d'acier se trouve le signe fatidique de la Marque jaune…
Critique :
Le moment est venu pour Blake et Mortimer des retrouvailles avec Olrik… Un Olrik bien diminué…
Londres tremble sous les méfaits accomplis par « La Marque Jaune », un malfaiteur d'une force et d'une habileté sans commune mesure avec un être humain ! Et si ses pouvoirs ne se limitaient qu'à la force et à l'équilibre ! Mais non, il semble disposer de qualités bien plus étranges et puissantes. Qui pourra l'arrêter ?
Voici probablement l'album d'Edgar Pierre Jacobs le plus abouti graphiquement. L'auteur y joue allègrement avec les silhouettes et les ombres. Il y a une grande dynamique jusques et y compris les plis des vêtements. Rien d'étonnant à ce que Jacobs ait servi de modèle à des générations de dessinateurs. La marque jaune dégage une telle puissance graphique qu'elle en est devenue pratiquement un logo pour l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs.
Que dire du scénario ? Je reste perplexe à cause de tous ces blablas propres à la bande dessinée des débuts de la ligne claire. Comment sont-ils perçus par les jeunes d'aujourd'hui ? Mystère. Difficile pour moi qui redécouvre avec nostalgie ces histoires qui datent de ma lointaine adolescence de porter un jugement. Je trouve le style à la fois vieillot et plein de charme, mais ayant découvert les aventures de Blake et Mortimer il y a près de cinquante ans, il m'est resté un vif intérêt que ne partageront probablement pas des lecteurs plus jeunes.
La "Marque Jaune" surement le meilleur album de Blake et Mortimer.
Du grand E.P Jacobs!!
A lire a-bso-lu-ment.
Du niveau d'une véritable oeuvre littéraire !!!
Un très bon 5*.
Une bédé ancienne dont le style n'a plus aucun rapport avec ce qui se fait aujourd'hui. Sans doute à réserver aux bédéphiles chevronnés dont je ne fais pas partie.
Une très mauvaise expérience pour moi! Et une énorme déception vu l'engouement pour cette série, et pour cet album plus particulièrement.
Comme de nombreux lecteurs, je suis rebuté par la lourdeur de chaque page. Pour moi autant de description par case et de dialogue par bulle, c'est n'avoir rien compris au concept de la bande dessiné dans laquelle on recherche un équilibre, une symbiose entre image, texte et scénario, aujourd'hui parfois même sans texte. Une faute pardonnable pour une BD datant des débuts de la bande dessinée, et qui reste malgré tout une oeuvre majeur sans plus être une référence.
Mais le style même du texte est une horreur. Et là il n'y a pas d'excuse, la littérature existait depuis plus de 2 millénaires.
A pratiquement chaque page, on trouve un "Cependant...", un "Aussitôt...", un "Tandis que..." et souvent plusieurs fois par page sans compter la lourdeur des adverbes. J'ai failli vomir quand j'ai avalé un immonde "Cependant, tandis que...".
Là j'ai refermé le livre et me suis efforcé de ne pas le brûler directement. Après tout, n'est-ce pas un chef-d'oeuvre ? On ne peut pourtant pas dire que le dessin sauve la mise.
Malgré le respect que j'ai pour le grand âge de cette oeuvre, je ne peux pas me résoudre à donner autre chose que la pire note pour ma pire expérience bédéthesque. Il s'agit de la seule BD que je ne suis pas parvenu à terminer.
Pour moi, le meilleur album de la série ! J'aime les dessins plein de charme bien qu'ils aient vieilli, l'histoire malgré un texte assez dense. Je ne suis pas fan de nos 2 compères mais cet album est digne de sa belle réputation.
Cet album est considéré par beaucoup comme le chef d'oeuvre de Jacobs.
C'est assez vident, même si je lui préfère d'autres albums ("SOS Météores" est pour moi le meilleur de la série, mais c'est question de subjectivité, et "le piège diabolique" est d'évidence un summum de récit de SF).
L'album marqua les (jeunes) esprits des années 50, et on comprend pourquoi à sa lecture.
Certains voient dans la narration un défaut de fabrique, quand d'autres y voient une marque de fabrique.
Au final, quasiment tout le monde y trouve son compte, et la lecture d'albums de cette formidable série, plus récents, confiés à des gens pourtant compétents, démontre bien (si c'est encore nécessaire) combien Jacobs avait du talent.
Comment ne pas être émerveillé par la lecture des "Black et Mortimer" ?
Je ne sais pas.
Pour qui ne connait pas cette série, plongez avec délice. l'âge n'y fait rien à l'affaire, quand c'est bon, c'est bon.
c'est le seul que j'ai peu finir !!!! cela reste trop dense de lourdeur. Pour chaque case un descriptif détaillé de l'image ... une série pour aveugle sans doute ou bien est ce pour aider un peu la tristesse du dessin ! je Une seule intrigue pour moi : comprendre de quoi est fait le succès de cette série
Je me rappelle étant ado n’avoir jamais su arriver au bout d’un Blake et Mortimer.
Après une certaine maturité de lecture, j’ai tenté de réessayer avec ce tome « La marque jaune » et quelle claque !!
Cet opus est sans aucun doute un chef-d’œuvre du neuvième art.
L’ambiance très particulière y est pour beaucoup et l'immersion réussie : les ruelles de Londres, le brouillard, la pluie,… tout y est, sans oublier le petit côté fantastique et mystérieux propre à Jacobs.
Le scénario en béton est très bien écrit, fluide mais parfois un peu trop copieux (c’est ce qui me rebuté avant et encore maintenant). L’auteur décrit à chaque fois tous les détails alors que les dessins suffisent pour comprendre, du coup ça alourdit le récit inutilement et la lecture peut sembler longue. Mais c’est ce qui fait aussi le charme et la marque de fabrique de la série.
Bref, cet album est devenu culte et incontournable pour ma part. Si on devrait en retenir qu’un, ça serait bien celui-ci. Du grand art!