Blake et Mortimer (Les Aventures de)
24. Le Testament de William S.
Une BD de
Yves Sente
et
André Juillard
chez Blake et Mortimer
- 2016
Sente, Yves
(Scénario)
Juillard, André
(Dessin)
DeMille, Madeleine
(Couleurs)
Montésinos, Éric
(Lettrage)
Aumont, Marie
(Lettrage)
11/2016 (25 novembre 2016) 62 pages 9782870972427 Grand format 293206
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
HS1 -
HS2 -
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INT7 TT
Après B&M en mode Agatha Christie ("Le serment des cinq lords"), voici B&M en mode "Da Vinci Code". "Correct, sans plus" est vraiment l'expression qui convient le mieux pour caractériser cet album. L'histoire se laisse lire agréablement mais quasiment rien de ce qui fait le charme de B&M n'est présent (l'aspect science-fiction, l'action à outrance, la forte présence d'Olrik qui se met toujours en travers du chemin de nos héros, etc.). Le dessin, par contre, est très bon.
Un album des aventures du professeur Mortimer et du capitaine Blake avec Orik qui meurt pas à la fin.
J'ai apprécier cette album. On retrouve bien l'esprit "so british" qui collent à la série.
Les références historiques apportent un plus et l'intrigue est assez bonne. J'ai eu envie de lire jusqu'au bout dès que je l'ai commencé.
Peut-être les méchants n'étaient-ils pas nécessaire car l'intrigue principale est la course contre le temps. Olrik n'apportte pas vraiment de plus.
Mais dans l'ensemble, une bonne histoire. A recommander.
J'ai trouvé cet épisode 24 assez décevant. Ce n'est qu'un jeu de pistes sans suspense et assez ennuyeux où l'on se contente de faire se déplacer Mortimer d'un point A à un point B. Cependant, le dessin de Juillard est toujours bon.
Contrairement à la majorité je défends cet album qui est pas si mal. Comme souvent avec les derniers albums de B&M trop axé sur Mortimer dommage... où est passé Blake depuis l'excellente affaire Francis Blake ?. Olrik lui n'a rien à faire là, il serait absent que cela ne changerait rien et son apparition est très mal écrite, trop d'Olrik tue Olrik !
Mais sinon j'ai eu plaisir à lire l'histoire avec les flash back historiques et la course poursuite historique à la Davinci Code. Bref pas si mal mais pas le meilleur loin sans faut !
Scénario grotesque, poussif et vide, même le dessin de Juillard qui parvenait jusqu'ici à sauver les meubles semble bâclé dans cet opus de loin le plus mauvais de la série, à éviter si vous ne voulez ps être dégoûté de la série.
Un cours de littérature en bandes dessinées portant sur William S... On dirait que Y. Sente veut étaler sa culture Tout ça fait un peu snob, les personnage ( même Mortimer) font archi-mondain i Ces ''How do you do'' sans qu'on se donne la peine de répondre font dans le total CONFORMISTE de la haute société Londonienne Comme l’histoire est dénué de suspense et qu'elle a un rythme de pluie d'automne , on a hâte que ça finisse en espérant que la fin va transgresser l'histoire Dommage car le début avait bien commencé La trame oublie ces ''Teddy'' pendant la majeure partie du récit et si BLAKE était chargé de les coincé, il ne fait rien dans ce sens qu'essayer de les poursuivre quand il se manifeste Et pourtant (illogisme) comme la bande opère toujours dans le même parc il n'aurait suffit de mettre un agent ou deux a cet endroit et de le coincer Comme dit un autre cela aurait pu être une aventure de n’importe qui car Blake ( figurant) et Mortimer ne sont jamais ensemble On aurait presque espéré un coté libidineux de la part de Mortimer face a sa jolie compagne au moins cela aurait mit du piment sur cette histoire FADE Meme si le sujet sort de l'ordinaire il manque l'aventure qui a laissé sa place aux courbette et au mondanité
Certes, ce n'est pas le meilleur des B & M, mais les codes sont respectés. André Juillard s'en sort toujours bien ( mais bon, c'est André Juillard). L' histoire est assez sympa à suivre, mais c'est vrai que c'est plus une chronique qu'une enquête, tant les réponses aux énigmes arrivent facilement à l'esprit de Mortimer et d' Élisabeth.
Ça ressemble à un album de transition qui annonce quelque chose de nouveau, dont Élisabeth semble faire partie . A suivre..
Scénario sans intérêt on devine très rapidement le fil conduscteur. j'ai eu l'impression de lire un mauvais roman de Dan Brown. Seul le dessin de Julliard qui est toujours aussi bon mais fait acheter l'album.
Blake et Mortimer épisode 24 ! A éviter, franchement aucun intérêt, Blake fait de la figuration, Mortimer mène vaguement l'enquête...Quant à olrik il est présent dans l'album mais dès les premières apparitions on comprend qu'il n'a rien à faire dans cette histoire. Bref les 10 premiers tomes doivent se retourner dans leur tombe à la lecture des 14 tomes suivants ! Une affaire certainement très rentable mais franchement peu inspirée !
Que de blabla pour un scénario aussi ennuyeux qu'insipide ! Où sont les scènes d'action rocambolesque qu'affectionnait tant Jacobs ? Qu'est devenu le rythme endiablé des aventures de Blake et Mortimer.
L'histoire est 100 X plus ennuyeuse qu'une enquête d'Agatha Christie .
Si Juillard s'en sort bien d'un point de vue dessin , il est victime d'un Sente au plus bas de sa forme.
Il m'en faudra plus pour continuer à suivre nos 2 héros .
Si cet album n'est pas le meilleur de la série, il n'en demeure pas moins qu'il est agréable à lire, tant l'attachement aux personnages est important.
Le scénario se tient, les graphismes toujours aussi bon. L'intrigue est là.
Cependant, il existe quelques petits détails, qui passent presque inaperçus, comme le bandage de Mrs Summertown, sur la jambe gauche (cf pages 25, 27 ou encore page, 30) et qui change à la page 35, passant sur la jambe droite.
Idem pour le halo lumineux, page 58 où Elizabeth lit carrément le manuscrit à contre jour.
j ai hesite entre 1 et 2. J ai mis 2 pour le dessin qui est tres bon. Par contre helas le scenario est franchement pas terrible. C est un simple jeu de piste: on va de A a B, puis de B a C. Pas vraiment de suspense la dedans. Pas vraiment de "mechant" non plus. Olrick y fait de la figuration et Sharkey a peine plus. Le seul truc qui aurait pu etre amusant, c est si l assistante de Mortimer dans cette aventure aurait pu etre sa fille
Que la lecture de cet album a été fastidieuse. Le thème est plutôt sympathique, mais quelle lenteur… On a l’impression que cela ne va jamais décoller et effectivement cela ne décolle jamais. Rien à redire concernant le dessin mais coté scénariste Yves Sente devrait faire une pause sinon son cerveau torturé va exploser (après avoir arrêté Thorgal, il ferait bien d'arrêter Blake et Mortimer).
Soyons clair tout de suite, cet album n'est pas un "must" de la série Blake et Mortimer. Les personnages principaux n'y faisant que de la figuration. On ne retrouve pas les traits de caractère établis par Jacobs et repris par Van Hamme. En clair : cet album pourrait être l'aventure de deux parfaits inconnus à la place de nos héros, le résultat serait le même....
Cependant, la lecture est tout de même bien agréable. L'histoire est plutôt sympathique bien qu'assez peu rythmée. Le gros point négatif du scénario concerne Olrik : il est clairement là pour honorer le cahier des charges. Son rôle est discutable et la façon dont il opère est assez irréaliste, mais tant pis....
Les dessins ne sont certes pas ceux de Jacobs, mais on s'y attendait vu que c'est André Juillard qui s'y est collé. Globalement sympathiques bien qu'assez figés dans les trop rares scènes d'action. Mais ça reste plutôt bien dessiné, les architectures sont bien représentées, les personnages crédibles, que demander de plus....
En résumé, ce bouquin n'est pas à prendre comme une aventure de Blake et Mortimer pure et dure, mais ça fait globalement une bd qui tient le pavé. Elle conviendra sans doute plus aux curieux non allergiques qu'aux fans de la première heure.... C'est une histoire sympathique, mise en valeur commercialement parlant par la présence de nos héros habituels....
Je trouve les critiques bien dures également.
L'histoire n'est peut-être pas la meilleure de la série, mais elle est travaillée et crédible. Chaque problème qui est soulevé par les personnages trouve ainsi une réponse logique, qui correspond à des faits réels (ou, du moins, à ce qui semble être des faits réels).
Pour moi le scénario se tient et il mérite donc un solide 4/5. Quant aux dessins, j'en parle même pas : ils sont soignés et semblables aux premiers. Que demander de plus ?
So british, one more time ! Excellent album !
Les critiques sont sévères, il me semble. Nous avons ici à faire à une enquête, certes plus légère que la précédente mais ô combien plus "mystique". Cette histoire concernant William S. est très bien orchestrée, même si elle laisse peu de place au suspense. Les personnages sont toujours aussi agréables ainsi que les lieux visités.
Le dessin de Juillard est toujours aussi bon, les couleurs aussi.
To be or not to be a good adventure. That (not anymore) the question !
Inconditionnel de la série et depuis longtemps, je trouve les commentaires bien sévères. Tout le monde salue la qualité des dessins, je suis d'accord même si cela ne tient pas la comparaison avec ceux du Maitre aux niveaux mise en scène et mise en couleurs (je parle des albums originaux). Par contre, je trouve le scénario très honnête. Dans le lignée de l'affaire du collier. C'est une enquête. Ce qui manque, à mon humble avis, à cette série, c'est de retrouver les codes originaux. Mettre en scène les deux héros et Olrik. Retrouver les ambiances d'antan, la science (fiction ou non), des univers inconnus, des savants ou dictateurs fous, ambiance britannique années 50... Nostalgique je suis.
Je n'ai jamais aimé Blake et Mortimer, mais je connais plein de personnes autour de moi (plus toutes jeunes, certes) qui aiment cette série. Alors j'essaye toujours de comprendre... et je suis toujours déçu. Cette année ne fait pas exception : cela reste imbitable pour moi, avec en plus le fait que j'ai carrément abandonné la lecture au bout du premier tiers tellement l'intrigue et la narration étaient inintéressants. Je n'ai en revanche rien à redire au dessin de Juillard que j'adore toujours autant.
Je lui donnerai un 3.5
Bon scénario. Très belle illustration. L'action se déroule entre l'angleterre et l'italie avec de beau decords. Orlik est peu présent
Acheté le jour de la sortie, le ticket de caisse fera foi, mais je ne suis pas persuadé que cet album là prendra de la valeur...? Je n'avais pas lu les commentaires mais deux étoiles me semblent bien payé, je rejoins l'avis de yannzeman à propos du" mauvais da vinci", dommage.
J'aime quand même le dessin et les couleurs (et l'odeur d'une bd neuve:). PS: il m'a fallu jusqu'a hier pour la lire....
Effectivement, cet album est extrêmement décevant.
Mais cela se sent rien qu'en feuilletant les pages ; il n'y a que du blabla, des personnages statiques, on ne sent pas le souffle de l'aventure.
Le dessin n'est pas en cause, même si le personnage féminin, l'assistante de circonstance de Mortimer, semble totalement en décalage (sa chevelure ne correspond pas à la mode de l'époque).
Tout le monde s'ennuie, et le lecteur aussi. C'est plan-plan, et l'histoire penche plutôt pour un mauvais "da vinci code" (à la manière de), plutôt que d'un "Blake et Mortimer".
D'ailleurs, Blake est assez absent, et il intervient juste à la fin, parce qu'il faut bien boucler cette histoire sans intérêt ni suspense.
Certains ont hurlé, quand Jacobs a produit "l'affaire di collier", qui ne contenait pas les ingrédients habituels de la série (de la SF). Mais Jacobs avait tout de même ce talent extraordinaire, qui manque cruellement à cet album.
Je le dis à chaque fois :
la reprise de cette série, par des dessinateurs de talent, n'apporte rien, sinon de la nostalgie et l'envie de relire les 1ers albums, les vrais.
j'ai beaucoup hésité à indiquer 2 ou 3 étoiles.
mais les dessins sont toujours aussi bons et l'ambiance toujours là.
donc 3 étoiles me semblent quand même méritées.
le scénario par contre n'est, à mon avis, pas à la hauteur.
j'ai d'ailleurs eu du mal à rentrer dans l'histoire.
l'idée de base est bonne pourtant mais assez éloignée de ce que j'attends d'une aventure de Blake et Mortimer.
mais je ne désespère pas le prochain sera meilleur.
Le Testament de William S est un sympathique jeu de piste, ou nos héros on l'air de s'ennuyer autant que nous.
L'aventure, le suspense n'éxistent pas dans cet album, faute à un scénario d'une fainéantise incroyable frôlant la nullité.
Ou est passé l'esprit Jacobs ? On se le demande tout au long de la lecture.
Mis à part le dessin de Juillard ici rien à sauvé, et encore on peut reprocher à la la mise en page un manque de dynamisme, tout ça est très compact sans aération et ne masque nullement le très mauvais scénario.
La sensation d'arnaque n'est pas loin !!!
J'avais bien aimé les 2 précédents de Y. Sente qui s'en tirait bien mieux que Van Hamme... et surtout que J. Dufaux qui s'était malencontreusement fourvoyé dans cette série mythique..
Là franchement je suis déçu avec ce Testament, cette histoire cousu de fils blancs, tirée par les cheveux, artificielle et totalement invraisemblable...histoire gentillette sous forme de "Jeux de pistes ",pas crédible pour 2 sous.
Jacobs nous entrainait dans des histoires épiques, qui avaient du souffle avec le talent de rendre l'irrationnel complètement captivant.
Pas grave je fais confiance à Sente pour faire mieux et plus ambitieux la prochaine fois.
Quant à Juillard, quel talent !! il s'améliore d'album en album et mérite vraiment sa réputation d'un des grands de la BD franco-belge.
donc 2 sur 5 (et pas moins) grâce au dessinateur!
Passez votre chemin.
Ce tome sans intêret sort avant Noêl juste pour faire de l'argent ?
L'histoire et les personnages sont inexistants.
L'avantage de cet épisode est de m'avoir replonger dans les premiers tome pour oublier celui-ci.
Bonjour apres une premiere lecture je suis decus par l histoire j avais aime le baton de Plutarque Comme tous je suis navre pour le colonel Olrik Seul point fort de l album pour moi les retour dans l histoire Bon je vais refaire une lecture dans quelque temps pour voir si ma deception perdure
Bon album de Hergé, malheureusement celui-ci n'a pu s'empêcher de nous offrir la sempiternelle colère du capitaine Haddock (page 10). ;-)
Mais redevenons sérieux un court instant. Je viens de finir ce dernier album. Je l'ai lu en 3 fois. Quelle déception !
Comme l'ont dit les intervenants précédents, que vient faire Olrik dans cette histoire ? Quand on se souvient de son importance dans les 1ers Blake et Mortimer, quel contre-emploi fait-on de lui ici !
Cela me fait penser à Laurel et Hardy ou à Fred Astaire qui, après les heures de gloire qu'ils connurent, finirent leur carrière en cachetonnant pour des petits rôles dans des films sans importance.
Le déroulement de l'histoire même est sans surprise. Un exemple : Page 47, le texte parle d'un "théatre ressuscité". L'érudition des personnages est sans faille. "Bon sang mais c'est bien sûr !". Le théâtre détruit au XIIème siècle et reconstruit. C'est là qu'il faut aller. Et zou tout le monde monte dans sa petite auto et "file sur les routes comme en 40" (© Audiard) jusqu'à la prochaine énigme.
On doit trouver un parchemin coincé entre 2 pierres, miracle ! Un vendeur de coupe-papiers se trouve là comme par hasard. Bien utile le coupe-papiers.
Il y a aussi un manque de recherches pour les personnages secondaires. Page 35, dernière case en bas à droite. le barbu grimé (Sharkey) est le frère jumeau du professeur Grossgrabenstein du "Mystère de la grand pyramide" (Olrik lui aussi grimé). Visiblement la production pioche sans vergogne dans la galerie de portraits des albums précédents. Mon allusion au capitaine Haddock n'est pas innocente.
Venons-en au graphisme. Je trouve cela trop propre, sans détail. Il manque une profondeur qui donnerait une impression de vécu.
C'est le côté "usagé" des choses qui me faisait aimer "Alien" ou la "Guerre des étoiles" par rapport à "Star Trek" où tout est clean. Ici c'est pareil, la femme de ménage et les jardiniers viennent de passer ...
Ceci est mon opinion et je salue néanmoins le travail, moi qui ne suis même pas capable de dessiner un verre.
J'avais lu, comme beaucoup, la prépublication de ce 24ème volume dans le figaro magazine cet été.
J'avoue que la lecture de cet opus m'avait profondément déçue. Il faut dire que cet album succédait au "Bâton de Plutarque", superbe préquel du "secret de l'Espadon", signé des mêmes Juillard et Sente.
Pourtant, ici la magie n'opère pas.
Nous assistons à une énigme que l'on pourrait retrouver dans un roman d'Agatha Christie - à l'image du "serment des cinq lords"- mais ne convainc guère pour nos intrépides aventuriers. Avec le parti pris de développer un pan de la vie de William Shakespeare sous forme de flash-back, nos héros passent en arrière plan. Je n'ai pas compté les cases mais il me semble que jamais dans une de leurs aventures,Blake et Mortimer auront été aussi absents d'un album !
Et que dire du génial Olrik ? Relégué un rôle de chef de Maffia téléguidant des opérations douteuses du fonds de sa cellule! Mais que diable allait-il faire dans cette galère? On ne le reconnait pas, tout comme on ne reconnait pas Sharkey, qui semble avoir subi une cure d'amaigrissement.Même si on voyage pas mal entre Londres et Venise, entre Vérone et Ravenne, je n'ai pas réussi à m'embarquer complètement dans cette histoire.
Certes, contrairement aux albums de Jacobs, les femmes sont assez présentes dans cet opus, Yves Sente levant à peine le doute en fin d'album sur la filiation d' Elizabeth McKenzie.
Malgré toutes ces imperfections,j'ai cédé à mon côté collectionneur en achetant la version format à l'italienne (qui a l'avantage de souligner le dessin de Juillard qui, malgré de nombreuses critiques en ce moment,reste un bon repreneur de Blake et Mortimer, même si je lui préférais le regretté Ted Benoit et surtout Antoine Aubin) et le tirage "normal" de l'album, mais avec la couverture déclinée pour la Fnac,plus intéressante que la version tout commerces.
Bref,un sentiment plus que mitigé pour cette vingt-quatrième aventure d'une série que je suis depuis près de 40 ans.
Parallèlement à cette sortie, je voudrais vous signaler la parution d'un ouvrage intitulé "l'héritage Jacobs" de Jean Luc Cambier et Eric Verhoest qui avaient déjà signé en août 1996 un superbe livre d'entretiens avec Jean Van Hamme et Ted Benoit, "Blake et Mortimer [histoire d'un retour]".
Cet "Héritage Jacobs" bénéficie de riches illustrations (crayonnés,reproduction d'ex libris...)et en fait un livre indispensable pour ceux qui, comme moi, restent attachés aux aventures de Blake et Mortimer.
Août 1958.
Tandis qu’à Venise un abordage accidentel vient troubler la soirée organisée par le Marquis Stefano da Spiri, à Londres une bande de voyous armés de drôles de cannes sème la terreur dans Kensington Gardens, sélectionnant leurs victimes parmi les riches habitants du quartier. Le capitaine Blake est chargé par le “Gouvernement de la ville de Londres” de mener l’enquête avec l’inspecteur-chef Kendall de Scotland Yard. Rentrant en hâte au 99 bis, Park Lane il retrouve Mortimer qui l’attend avant de rejoindre le Royal Albert Hall où se donne la première du “Marchand de Venise”, œuvre majeure de William Shakespeare.
Pré-publié durant l’été dans les pages du Figaro Magazine, (ce qui m’a laissé le temps de préparer ma critique avant la sortie officielle du 25 novembre) voici donc un nouvel opus des “Aventures de Blake et Mortimer (numéroté 24 dans la nouvelle édition).
On avait laissé nos partenaires il y a deux ans, dans « Le Bâton de Plutarque » à la veille de la guerre, qui allait s’abattre sur le monde civilisé, relatée dans « Le Secret de l’Espadon ». Nous les retrouvons cette fois-ci 14 ans plus tard avec les mêmes Yves Sente au scénario (de qualité) et André Juillard au dessin (toujours impeccable), pour une aventure dans un monde beaucoup plus apaisé.
S’inspirant de la passion de Jacobs pour le théâtre et l’opéra, les auteurs vont confronter nos deux héros à une énigme de taille, avec comme adversaire le temps (moins de 3 jours) et des concurrents menés par leur meilleur ennemi, Olrik, agissant du fond de sa prison.
Sans trahir le scénario on peut dire que Shakespeare (et son œuvre) est l’objet de toutes les convoitises, et l’histoire prend des allures de chasse au trésor, au cours de laquelle on retrouve avec plaisir le sens du suspense qu’affectionnait Jacobs, dès lors qu’il se mesurait (ou non) à des savants fous ou des militaires mégalomanes. Ici pas de menace mortelle ni d’arme secrète, juste un bon récit d’aventure, alternant passé et présent, avec des personnages connus, d’autres moins, de nombreuses femmes dont Sarah Summertown (rencontrée dans « Les Sarcophages du 6e Continent ») et sa fille Élizabeth pleine d’allant, qui va donner un coup de jeune à Philip, lequel est loin de s’en plaindre. Il est vrai qu’il est beaucoup plus présent dans ce récit que son ami Francis comme Jacobs aimait à le faire parfois.
Un scénario original, des décors et des costumes recherchés, un bon album sans gravité qui nous plonge dans une énigme née au tout début du XIXe siècle chez nos amis d’outre-Manche et qui continue à faire parler d’elle. J’ai passé un excellent moment avec des amis de longue date et que j’aime retrouver à chaque aventure.
N.B. En début d’album, une dédicace toute spéciale des auteurs en souvenir de leur ami Ted Benoît, disparu trop jeune cet été.