Blake et Mortimer (Les Aventures de)
20. La Malédiction des trente deniers - Tome 2
Une BD de
Jean Van Hamme
et
Aubin, Antoine
chez Blake et Mortimer
- 2010
Van Hamme, Jean
(Scénario)
Aubin, Antoine
(Dessin)
Croix, Laurence
(Couleurs)
Schréder, Étienne
(Encrage)
Aumont, Marie
(Lettrage)
11/2010 (26 novembre 2010) 54 pages 9782870971185 Grand format 20 à 25 euros 115948
Voici presque 2000 ans, l'apôtre Judas vendit le Christ aux Romains pour trente deniers d'argent. Blake et Mortimer doivent les retrouver avant qu'ils ne fassent à nouveau couler le sang. En effet, l'ancien SS von Stahl est prêt à tout pour s'emparer des pièces maudites, convaincu que leur pouvoir maléfique lui permettra de régner sur le monde. Et pour ce faire, il s'adjoint les services d'Olrik après l'avoir fait évader de sa prison américaine. L'insaisissable "colonel", plus retors que jamais, est bien décidé à se venger de ses vieux adversaires.
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Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
HS1 -
HS2 -
HS3 -
HS3 SupHC -
HS4 -
HS5 -
INT -
INT1 -
INT2 -
INT4TT -
INT5 TL1 -
INT6 -
INT6a -
INT7 TT
Suite et fin ... Je note la présence quasi obsolète d'Olrik, qui est plus un objet du désir de réussite de Reiner Von Stahl, le vrai grand méchant de l'histoire.
La couverture est plus réussie que celle du 1er tome, a n'en pas douter. Un bon dyptique pour ma part, une enquête originale et réussie.
Sans être un chef d'oeuvre scénaristique de l'auteur de Thorgal, l'aventure est plaisante et divertissante.
A la mort de Jacobs, la maison d'édition a souhaité relancer la série.
la faute à ces générations de lecteurs qui avaient adoré ces personnages, leurs aventures et le génie de son auteur.
Le parti pris est celui d'ancrer la série dans une époque, celle qui lui conviendrait le mieux (les années 50), et ce fut une excellente idée.
L'autre idée fut de confier la série à plusieurs équipes de scénaristes et de dessinateurs, et ce fut aussi une bonne idée ; les albums sortent avec une régularité exemplaire et bien venue (c'est aussi la preuve que ces albums, pour faciles qu'ils paraissent, sont très difficiles à concevoir, car le scénario et le dessin sont exigeants et excluent toute erreur).
Le résultat est assez égal, d'un album à l'autre.
cela se laisse lire, ce n'est pas déplaisant; mais pas génial non plus.
Il n'y a plus de magie, mais reste l'enveloppe, de qualité.
A lire comme méthadone pour les accros de la série.
La trop forte similitude avec une ambiance "à la Indiana Jones" nuit à cette aventure. On aurait pu remplacer Blake et Mortimer par l'aventurier au chapeau et au fouet, le résultat aurait été identique.
Un épisode sans saveur selon moi.
bonjour,
je ne vois nul part mention d'une erreur d'impression sur cette album.
mon exemplaire est imprimer à l'envers.
quoiqu'il en soit une bien meilleur histoire que la précédente.
J'avais été déçu par 'le sanctuaire du Gondwana' mais là, je trouve que Van Hamme a réussi à retrouver un peu de l'univers de Blake et Mortimer.
A lire, on passe un bon moment, la fin est juste un peu abrupte...
Mon avis sur les nouveaux "Blake et Mortimer" par les "continuateurs" de Jacobs depuis "L'Affaire Francis Blake":
Je voudrais laisser un avis sur l'ensemble des albums de "Blake et Mortimer" par les « continuateurs » (Van Hamme, Sente, Ted Benoît, Juillard ...) depuis la reprise de cette série en 1996. C'est vrai que ces albums sont d'un intérêt inégal. Là où surtout je ne suis pas d'accord c'est d'avoir fait de la série « Blake et Mortimer » une série "rétro". Cette série n’était pas une série « rétro ». Les scénarios de Jacobs étaient toujours contemporains de leur époque.
Ils reflétaient les préoccupations de l’époque durant laquelle ils furent créés par Edgar Jacobs.
Jacobs partait souvent d’une idée réelle pour ensuite extrapoler vers la fiction scientifique, ou la politique fiction ou l’archéologie fiction, en mélangeant cela avec une enquête policière.
A mon avis il aurait été beaucoup plus intéressant continuer à faire évoluer Blake et Mortimer dans le monde contemporain qui est riche de thèmes scientifiques à exploiter : les recherches et les découvertes scientifiques contemporaines auraient été plus intéressantes à utiliser que les idées « scientifiques » complètement loufoques des « continuateurs » de Jacobs.
Pour appuyer ma démonstration je vais examiner chaque histoire réalisée par Jacobs :
- Le secret de l’Espadon : politique fiction et fiction scientifique. C’est l’histoire d’une 3e Guerre mondiale, qui met aussi scène un super avion à réaction, un appareil largement en avance sur les premiers avions à réactions réalisés dans les années 40.
- Le mystère de la Grande pyramide : enquête policière et archéologie fiction. Blake et Mortimer découvrent la chambre secrète de la pyramide de Kéops, le rêve de tous les egyptologues!
- La Marque jaune : enquête policière et fiction scientifique où Olrik est manipulé par le prof. Septimus qui a découvert le moyen de prendre le contrôle du cerveau humain.
- L’énigme de l’Atlandite : archéologie fiction. Jacobs part du célèbre texte de Platon sur un continent qui aurait disparu (en fait Platon voulait simplement illustrer ses idées à travers cette Atlantide fictive) pour créer une Atlantide souterraine.
- SOS Météores : politique fiction et fiction scientifique. Une organisation criminelle soutenue par une grande puissance (elle n’est pas citée, mais on comprends qu’il s’agit de l’URSS) et le prof. Miloch parviennent à manipuler la météo. C’est typiquement un album de guerre froide, comme « La Grande menace » de Jacques Martin.
- Le Piège diabolique : histoire fiction. Jacobs utilise un lieu historique de l’histoire de France pour le voyage dans le temps de Mortimer.
- l’Affaire du collier : les patrons du journal « Tintin » avaient reproché à Jacobs de faire des histoires qui effrayaient les jeunes lecteurs du journal. Il a alors réalisé une quelconque histoire policière sans dimension scientifique.
- Les 3 formules du prof. Sato : fiction scientifique et enquête policière. En 1967 le prof. Sato crée des robots qui ressemblent parfaitement aux humains. Depuis 1967 les chercheurs ont fait beaucoup de progrès, mais ils n’ont pas (encore) égalés le prof. Sato !
Je ne comprends pourquoi un scénariste comme Jean Van Hamme, qui crée avec « Largo Winch » une série bien inscrite dans son temps, n’a pas choisi de situer les aventures de Blake et Mortimer dans notre époque contemporaine. Comme si « Blake et Mortimer » devait être une série liée aux années cinquante. Mais Jacobs faisait évoluer ses personnages dans leur temps, alors pourquoi ne pas avoir continué la série des « Blake et Mortimer » dans les années 1990, 2000 et 2010. Pourquoi avoir coincer Blake et Mortimer dans les années cinquante, en utilisant de plus des idées pseudo scientifiques complètement abracadabrantes ? Pour ma part, je pense que le travail des « continuateurs » présente un intérêt purement technique : reconstitution d’une certaine époque alliée au plaisir nostalgique de retrouver les personnages, mais il ne continue pas l’œuvre de Jacobs en abandonnant ce qui faisait sa principale force : partir du réel contemporain pour explorer la fiction scientifique.
En conclusion, je voudrais suggérer aux scénaristes de bandes dessinées de créer une série contemporaine (pas « rétro ») dans cet esprit jacobien. Pas « Blake et Mortimer » évidemment mais de nouveaux personnages dont les aventures auraient pour cadre les problèmes et les préoccupation de notre époque.
La Malédiction des 30 deniers est une bonne histoire, qui s'inscrit bien dans la série des Blake et Mortimer. Certes c'est très classique, et très inspiré de la série des Indiana Jones, mais l'enquête est bien menée, et l'astuce finale, qui permet à Blake et Mortimer de retrouver l'emplacement de la tombe, est plutôt bien trouvée.
On retrouve également un Olric, en pleine forme, selon les critères de la série.
Le dessin est maitrisé, le tout est très réussi.
J'ai bien sûr relu le premier volume de ce dyptique avant de me lancer dans la lecture de cet album.Et je dois dire que, malgré le courage et le talent de Chantal de Spiegeleer, le dessin d'Antoine Aubin est plus en phase avec le trait d'Edgar P.Jacobs.
D'ailleurs, Jean Van Hamme n'hésite pas à endosser l'habit du maître du Bois des Pauvres, en faisant évoluer nos deux héros dans des gouffres, grottes et labyrinthes de tout genre.
Hélas, la comparaison s'arrête là.
Certes,on adhère à cette recherche de tombeau mais notre damné Olrik est sous employé dans cet opus mais surtout la fin est....comment dire ...baclée? non, plagiée.
Jean Van Hamme, après nous avoir livré ce mois-ci un excellent opus de Largo Winch, voire le meilleur avec "Mer Noire", et avoir relancé avec brio la série moribonde "Wayne Shelton" semble en panne d'inspiration avec les personnages emblématiques de Blake et Mortimer.
En effet, la conclusion de l'album est calquée sur "Indiana Jones".
Dommage pour nos héros.