Blake et Mortimer (Les Aventures de)
1. Le Secret de l'Espadon - Tome 1
Une BD de
Edgar Pierre Jacobs
chez Blake et Mortimer
- 1984
Jacobs, Edgar Pierre
(Scénario)
Jacobs, Edgar Pierre
(Dessin)
Biermé, Philippe
(Couleurs)
Daniels, Luce
(Couleurs)
Maes, Dominique
(Lettrage)
01/1984 (01 janvier 1950) 54 pages 2870970021 Grand format 7652
1947. Alors que dans le monde se multiplient les pactes et les conférences destinées à sauvegarder la paix, le mystérieux « Empire Jaune » de Basam Damdu « l?usurpateur », empereur du Tibet, lance une offensive généralisée. En quelques heures, la gigantesque armada anéantit les principales villes de la planète. Paris, Londres, Rome, Bombay, sont réduites à l?état de ruines fumantes, la flotte américaine du Pacifique gît au fond de l?océan, tandis que les couleurs de l?empereur sont hissées par ses parachutistes sur les gratte-ciel du nouveau monde?... Lire la suite
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Tome 1 -
Tome 2 -
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Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
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Blake et Mortimer, ce n’est pas qu’une BD, c’est presque aussi un roman. Chaque album contient tellement de texte que l’on a presque 3 BD en une, donc chaque lecteur en aura pour son argent.
Ensuite, les thèmes abordés sont tellement addictifs : technologie, science-fiction, fantastique, mais aussi espionnage et action. Les scénarios sont intenses, les histoires bien documentées ainsi que les lieux où se déroulent les actions.... Blake et Mortimer existent-ils vraiment ?
Mister Jacobs nous a laissé une œuvre incroyable et je suis admiratif du talent de ces scénaristes et dessinateurs qui arrivent à reprendre à la quasi perfection le style de Jabobs
Blake et Mortimer c’est un BD culte et je suis toujours impatient de découvrir un nouvel abum.
Le premier album d'une longue série est rarement le meilleur, ici on a à la fois les défauts d'un premier album (style qui se cherche, histoire un peu naïve, etc.) et les défauts d'une histoire écrite en 1950 (disons pour être gentil que le style est un peu vieillot).
Malgré tout, les dessins sont pas mal du tout et l'histoire est plaisante à lire. Bref comme avec un vieux Tintin, on sourit parfois mais on passe un bon moment.
Très bonne série de science-fiction, documentée et assez sourcée pour faire croire à une possible réalité.
Bien sûr, elle s'enracine dans un contexte particulier : celui de la guerre froide. On retrouve ainsi un clivage Occident / "Empire jaune" très présent, qu'il nous est difficile de concevoir en 2022, tant le libre-échange et le mondialisme d'aujourd'hui diffèrent du 20ème siècle.
Pour autant, elle se lit avec passion et intérêt.
Moi-même, j'avais lu pour la première fois cette série quand je n'étais encore qu'un enfant - sans être sûr de trop comprendre ce dont il était question. Aujourd'hui je l'ai relue avec des yeux d'adulte, et un intérêt naturellement plus poussé.
J'ai particulièrement apprécié le soin apporté aux paysages, aux revirements de situation (présents à chaque fin de page) et aux recherches géographiques et scientifiques données par Edgar P. Jacobs. au travers de ses personnages.
On sent un travail de documentation qui bien que fictif reste fort appréciable, tant il se confond par moments avec la réalité.
::: Avis pour le tirage limité de la collection "Une histoire du journal de Tintin", noté TL2021 :::
Superbe idée, cette édition spéciale du Secret de l'Espadon !
Les planches originales y sont restituées tel quel avec tous leurs défauts de conception et d'impression, en plus de leurs couleurs craspouilles et fanées. On a vraiment la sensation d'avoir en main un authentique journal de Tintin de l'époque. Et ça, ça change tout. Moi qui n'aimais pas forcément Blake et Mortimer en édition normale et bien léchée, ces deux albums vintage m'ont permis de redécouvrir complètement cette œuvre fondatrice que je préfère 1000 fois comme ça. Un peu comme les épisodes noir et blanc d'une vieille série télé, on la lit à travers ce prisme historique sans la juger selon les critères actuels, au regard desquels B&M passe à mes yeux pour une série ripolinée baignant dans son conservatisme propret comme dans du formol.
Je me dis que, même si ce premier opus à quelque chose de désuet aujourd'hui, cela a dû être fabuleux de découvrir ces héros sous cette forme - et en feuilleton - dès 1946 !
Mais désuet ne veut pas dire périmé. Ca reste une BD solide qui m'inspire le plus grand des respects.
Pour tous ceux qui sont attachés au côté patrimonial de la série, cette version, augmentée de nombreux documents inédits, est indispensable. Dépêchez-vous, il n'y en aura peut-être bientôt plus (6000 exemplaires).
Un album qui se laisse lire. Une aventure certes désuette mais bourrée de charme et d'aventure. On rentre dès le premier tome au coeur de l'action avec ses personnages typés. Le graphisme est l'une des réussites de ce premier volet, on est ici à mille lieux des autres dessinateurs de l'époque, c'est net mais sublime !
Je me suis laissé bercé par le fait que tout bon collectionneur doit avoir "Blake et Mortimer" dans sa collection. Cela paraissait comme une évidence devant le flot de louanges de la part des lecteurs les plus aguéris. Le dessin animée était pas mal alors pourquoi pas ? Mais j'ai éprouvé beaucoup de déception et de désillusion à la lecture de ce monument de la BD...
En ce qui me concerne, c'est d'un vieillot et d'un académisme totalement décalé et parfaitement désuet, un rien machiste car où sont les femmes ? Que dire également du texte qui prend toute la largeur de la case nous assommant littéralement? Un texte d'ailleurs très lourd, voire inutile et qui ralentit considérablement le rythme. C'est à vrai dire ce que je déteste le plus dans cette bd très bavarde.
Tout juste, j'ai à peine apprécié la reprise de cette série par de nouveaux auteurs dont Van Hamme qui voulaient poursuivre l'héritage laissé par le mythique créateur.
C'est souvent prévisible, un brin caricatural et plutôt mal rythmé. Pour la petite histoire, j'ai tout revendu cette collection car c'est une série mythique qui ne me correspond absolument pas. En bd, il y a des styles divers et on ne peut pas tout apprécier: il faut pouvoir l'accepter. J'aime une autre forme de BD résolument plus moderne.
Pour autant, je reconnais que cette série a joué un rôle non négligeable dans l'histoire de la bande dessinée. J'en tiens compte pour ma notation.
Au Tibet, au coeur du mystérieux Empire jaune, se prépare la plus grande attaque de tous les temps. L'usurpateur Basam-Dandu, aidé par une kyrielle d'individus malfaisants venus des quatre coins du monde, veut régner sur la Terre entière et pour cela, il dispose d'un arsenal jamais égalé. En outre, il peut compter sur l'assistance d'un occidental sans scrupules, le colonel Olrik, qui dirige le 13e Bureau.
Pendant qu'Olrik s'adresse aux chefs des escadres aériennes, le capitaine Hasso, agent de l'Intelligence Service, écoute tout en vue d'informer ses services au Royaume-Uni de l'immense danger qui guette la planète.
A 7500 kilomètres de là, le capitaine Blake vient d'atterrir sur le terrain d'aviation de l'usine secrète de Scaw-Fell. Il arrive de Londres et est porteur de mauvaises nouvelles. Il est furieux car le gouvernement n'a rien voulu entendre ! « L'opinion publique par-ci, l'ONU par là… » Alors que le monde court un immense danger, les politiciens ne prennent aucune décision « pour ne pas brusquer l'Empire jaune »…
Le capitaine Hasso arrivera-t-il à envoyer à temps son message stipulant l'heure de l'attaque mondiale ?
Critique :
Plus de quarante ans se sont écoulés depuis que j'ai découvert « le Secret de l'Espadon », la BD qui m'avait le plus tenu en haleine au début des années ‘70. Dans les années '90, j'ai acheté les trois volumes de cette histoire sans oser me replonger dedans de peur d'être déçu : j'avais changé, la bande dessinée avait beaucoup évolué…
Alors, ce week-end, j'ai décidé de confronter mes souvenirs du passé, ou plutôt les sensations que j'en ai gardées, à ma perception d'aujourd'hui…
Première observation : je m'étonne que des associations ne se soient pas encore manifestées pour que l'on interdise la publication et la vente de cette BD… L'ennemi sans scrupules est l'Empire jaune. Les méchants sont les Jaunes… Y voir une connotation raciste avec notre regard d'aujourd'hui serait une aberration ! Cette BD est parue, en planches, dès le premier journal Tintin du 26 septembre 1946. La Seconde Guerre mondiale n'est terminée que depuis un an et le Japon y a pris une part prépondérante et a dû influencer Edgar Pierre Jacobs, très marqué par la guerre. La Deuxième Guerre mondiale à peine terminée, le spectre d'une Troisième Guerre mondiale se dessine déjà, avec cette fois, le risque d'un usage intensif d'armes atomiques. L'auteur met en scène une grande crainte partagée par les populations de l'époque.
Deuxième observation : le côté science-fiction de Jacobs. Alors que certains engins sont encore influencés par les structures de la Seconde Guerre mondiale, des tourelles de mitrailleuses dans les bombardiers, par exemple, E. P. Jacobs a recours à une aile volante (celle qui sert aux déplacements d'Olrik) et qui est dérivée d'un prototype allemand, le Horten Ho 229. Comment Jacobs a-t-il eu accès à des documents d'ailes volantes reste un mystère pour moi. Mais le plus extraordinaire, reste l'Espadon… Un avion amphibie, supersonique, très maniable et pouvant être radiocommandé.
Troisième observation : les effets des bombes atomiques. Visiblement, Jacobs considère encore ces bombes comme des super bombes à la puissance explosive colossale, mais il néglige les autres effets de la bombe atomique : chaleur, ondes de choc et… radiations ! Normal. Peu de gens, en 1946 se doutaient de ces effets « annexes » à l'explosion.
Bilan : « le Secret de l'Espadon » a vieilli et ne parlera sans doute pas aux jeunes d'aujourd'hui comme il marqua les jeunes d'hier en découvrant cette fabuleuse saga. Cela reste un grand classique qui mérite le respect car, avec Hergé, avec qui Jacobs collabora, Edgar Pierre Jacobs est l'un des pères de la bande dessinée franco-belge qui aujourd'hui encore marque de nombreux auteurs.
En temps que premier album Edgar P. Jacobs a fait très fort.
Une vision très intéressante de ce qui pourrait être la troisième guerre mondiale.
Le grand Basam Dambu reste parmi mes méchants préférés de la BD.
Je le recommande fortement à tous.
Oui, on ne raconte plus une histoire tout à fait de la même manière.
Oui, depuis, on a amélioré le coloriage des albums.
Oui, les idées et la façon de penser des années 40 ne sont plus celles des médias d'aujourd'hui.
Mais on s'en fout !
En lisant cet album, on découvre un pan d'Histoire de la BD, en même temps que la génèse d'une formidable série.
L'auteur devait produire si vite (partition chaque semaine dans le journal Tintin oblige) qu'il lui fallait inventer l'histoire au fur et à mesure ; le résultat est incroyable, parce que l'auteur est en train de créer un genre.
Le résultat est exceptionnel, et a fourni la matrice de toutes les Bd d'aventure (et tous les films, à commencer par Star Wars et Indiana Jones).
Prenez une grande claque en lisant cet album, puis les suivants.
J'envie celles et ceux qui vont découvrir cette série.
Haha, hahaha, mouhahahahahahahaha !!!!
J'avais un souvenir pas très plaisant de mes vieilles lectures des premiers tomes de la série (presque 20 ans), et suite à la parution de la récente collection kiosque Hachette, j'ai tenté une relecture du tout premier tome.
Incroyables sont la naïveté, le ridicule, la xénophobie, l'ennui, le comique (non voulu) qui se dégagent de ce premier album. Quel fouillis que cette narration, que c'est verbeux (dieu que c'est soporifique !!!!!!!!!!!!)... bref, quelle médiocrité.
Une BD qui mériterait d'être étudiée par tous les scénaristes pour toutes les erreurs qu'elle contient. Seul le dessin plutôt classe (surtout à l'époque) tire son épingle du jeu.
Que l'on puisse aimer cette (très) vieille série par nostalgie, je peux le comprendre (il n'y avait pas grand chose à l'époque), mais qu'on élève au rang de culte ce "truc", j'avoue que ça me dépasse totalement. Arrrrggggghhhhhh !
Ce n'est pas parce qu'on fait des dessins en dessous de gigantesques bulles pleines de textes qu'on fait de la BD !!!! Finalement, les derniers tomes de la série ne sont pas si mauvais que ça en regard de la série originelle.
Au final, Blake et Mortimer, c'est un peu le Monopoly du jeu : c'est un devoir que d'avertir le lecteur qu'il existe autre chose de bien meilleur à côté !!!
LE SECRET DE L'ESPADON inaugure cette série cultissime qu'est BLAKE ET MORTIMER. Ce premier tome, bien que comportant de nombreuses imperfections, garde un charme désuet qui fait qu'on le relit toujours avec plaisir.
Il est intéressant de constater que dans ce tout premier opus, Jacobs ne s'embarrasse pas pour mettre en place le décor ou présenter ses personnages en détails. Au contraire, il va droit à l'essentiel et nous propose d'emblée un scénario bourré d'action, avec une histoire qui commence sur les chapeaux de roues.
Ce tome 1 traite en effet de la traque de Blake et Mortimer par le colonel Olrik. Une poursuite extrêmement longue, où nos héros tentent de se sauver par tous les moyens (poursuites en camion, en avion, en blindés …). Un bon album, aux dessins encore perfectibles, mais avec un scénario mené tambour battant où l'on n'a pas le temps de s'ennuyer une seule seconde !
Un titre qui a beaucoup vieilli.
Le scénario surprend puisqu'il annonce une 3ème guerre mondiale remporté par des chinois dont le QG est à Lhassa. On ne comprend pas très bien pourquoi les méchants s'acharnent sur nos 2 héros et leur projet secret.
Les dessins sont minimalistes avec parfois une énorme disproportion entre texte et illustrations.
Bref seule la nostalgie permet de finir l'histoire.
5/10.