BlackStone
1. Les magiciens
Une BD de Corbeyran, Éric et Éric Chabbert chez Glénat - 2012
03/2012 (14 mars 2012) 54 pages 9782723479196 Grand format 157014
De la magie nait l'ambition et de l'ambition naissent les ténèbres… Paris, en 1860. Nelson Staightback et Jenny Sullivan mettent fin à leur minable association avec Jean-Jacques Bonneteau pour tenter leur chance à Londres. Mais le maigre succès qu'ils parviennent à obtenir prend fin lorsque l'enfant qu'ils font monter sur scène pour faire mine de le faire disparaître se volatilise réellement... Avant de fuir la foule en colère, Nelson a tout juste le temps de repérer, dans la boîte où se trouvait le gamin, une pierre noire... Alors que ses anciens... Lire la suite
Enfin une vraie bd enthousiasmante ! Une première lecture qui révèle un sans faute aussi bien sur le fond que sur la forme.
En effet, on est embarqué dans une histoire de magie avec la mystérieuse disparition d'un garçon dans un coffre lors d'un tour de magie qui tourne mal. On sent que le fantastique va avoir une part à jouer. Cela me rappelle d'ailleurs un excellent film de Christopher Nolan qui avait pour sujet les magiciens: Le prestige. Bref, c'est le genre d'ambiance que j'aime bien. Le sujet a d'ailleurs été peu traité dans le monde de la bande dessinée.
L'intrigue s'avère passionnante dans un décors d'une beauté extraordinaire. On a qu'une envie à la fin du premier tome: découvrir la suite. C'est un pari tout à fait réussi pour le duo Corbeyran et Chabbert qui avait déjà fait parler de lui pour Uchronie[s] - New Byzance.
A lire car le scénario donne envie d'en savoir plus.
A regarder pour les excellents dessins de Chabbert.
Espérons que le prochain tome lève un peu le voile sur la disparition de cet enfant et que les auteurs ne s'égarent pas trop.
6/10
Blackstone nous plonge dans l'univers de la magie avec un très beau dessin de Chabbert et un très bon scénario de Corbeyran. Indispensable.
C'est avec grand plaisir que l'on retrouve les deux auteurs de New Byzance dans un tout autre registre : une histoire originale où l'émotion n'est pas absente, avec des personnages à la psychologie évolutive, le tout somptueusement servi par un dessin élégant et précis qui nous régale de quelques fulgurances graphiques -notamment les architectures - auxquelles le dessinateur nous avait déjà habitué dans Uchronie.
Je dois reconnaître que malgré ma méfiance vis à vis de la production à la pelle de Corbeyran, le scénario de Blackstone est plutôt accrocheur et bien mené. Il parvient même à faire passé le dessin de Chabbert, que je trouve assez grossier et auquel je n'accroche pas. Je recommanderais si on me demande conseil sur l'album !