Black Op
1. Tome 1
Une BD de
Stephen Desberg
et
Hugues Labiano
chez Dargaud
- 2005
Desberg, Stephen
(Scénario)
Labiano, Hugues
(Dessin)
Chagnaud, Jean-Jacques
(Couleurs)
Labiano, Nadine
(Lettrage)
02/2005 46 pages 2205054910 Grand format 43308
Au cœur du paradoxe américain - entre une morale puritaine très stricte et une absence totale de scrupule lorsqu'il s'agit de défendre l'hégémonie des USA -, deux amis d'enfance engagent la CIA dans une opération périlleuse : en pleine guerre froide, relancer la mafia russe pour mieux combattre le communisme de l'intérieur. Les Etats-Unis ont toujours eu l'art de créer eux-mêmes leurs meilleurs ennemis.
C'est le genre de BD que j'aime bien lire et j'ai presque honte de l'affirmer de but en blanc. J'ai pourtant mis pas mal de temps à l'acquérir me disant que cela serait encore une de ces histoires sur la guerre froide entre les deux supers puissances et que c'était désormais dépassé depuis la chute du mur de Berlin.
Eh bien, je me suis trompé car celle-ci recèle d'une véritable approche différente à travers la mafia. J'ai l'impression de lire une véritable BD d'espionnage à la Tom Clancy avec un scénario parfaitement équilibré sur le passé du héros et son histoire actuelle aux airs d'une brûlante actualité lors de ces fameuses élections présidentielles marquant le premier mandat de Bush.
Quelques défauts cependant... Le dessin et le héros me rappelle beaucoup trop celui de IRS. Notre scénariste Stephen Desberg aurait dû faire quelques efforts d'originalité. A part cela, cela se laisse suivre même si le tome 4 accuse une sérieuse baisse de régime. Néanmoins, c'est quand même franchement bien comme thriller ! Les scènes sont véritablement rythmées avec une véritable maîtrise de la construction d’ensemble.
Maintenant que j’ai lu les 6 tomes qui forment cette histoire, ma vue plus globale me permet d’affirmer que c’est une bonne série qui repose avant tout sur la personnalité et donc la psychologie du personnage principal à savoir Floyd Whitman et de ses liens avec un passé tumultueux avec la CIA. Il est question d’une trahison d’amitié ainsi qu’une d’une histoire d’amour qui s’est mal terminée. Ces thèmes me touchent particulièrement bien que la plupart d’entre nous puissent connaître de telles déceptions. Il est traité avec ce qu’il faut d’humanisme pour éviter le cliché intégral.
Je pense également que cette série aurait gagné à être moins longue et plus condensé. J’ai eu l’impression d’une sauce à rallonge par moment. Bon, il a quand même réussi à nous tenir en haleine aussi longtemps. Pour le reste, je conseille la lecture et l’achat pour cette série d’espionnage crédible et intelligente à la fois.
Note Dessin: 4/5 - Note Scénario: 4/5 - Note Globale: 4/5
Pour apprécier vraiment cette "mini-série" du 1er cycle, il faut les lire d'une traite.
Elle fait du bien aux yeux et au cerveau, le métier d'espion (de barbouze, plutôt) est rendu crédible même si une série tv comme "homeland" l'a déjà un peu ringardisée.
Le dessin est très réussi, et je suis content pour Labiano qui a longtemps cherché le succès.
Mais la (re)lecture, quelques années après, me laisse un peu mitigé dans l'ensemble :
- j'ai décroché une 1ère fois, à cause d'une incongruité scénaristique :
Floyd, barbouze CIA, fait le tour du monde, va dans des pays où la misère est terrible, vit un déchirement (ne pas pouvoir sauver Lovna jeune) dès ses 1ères missions.
Mais c'est en rencontrant, des années après, un type pêté de thunes, issu d'une famille autrefois pêtée de thunes et (partiellement ?) spoliée par les nazis et qui veut racheter un tableau, qu'il se découvre une conscience ????
J'ai oublié de préciser que le type pêté de thunes est juif, et visiblement, ça compte beaucoup plus que tous les miséreux indiens, pakistanais, ou autres que Floyd croise dans son existence...
- L'histoire repose sur un complot, ou plutôt une opération d'envergure géopolitique (alliance mafia russe et gouvernements US contre URSS), dont on a peine à croire, car elle s'étend sur plusieurs générations. Aucun des présidents US qui se sont succédés n'a eu d'état d'âme ???
Et c'est d'ailleurs ce qui me gène le plus : quand la violence se déchaine, surtout vers la fin, le président des USA et tous ses services de renseignement sont totalement absents de l'histoire.
Tout est contrôlé par le vice-président qui, dans la réalité, n'a aucun pouvoir et est fantoche.
(qui peut citer, sans chercher sur gogole, le nom de l'actuel vice-président ? Il est pourtant là depuis 8 ans...)
L'histoire ne tient pas dans la durée.
- Le rôle exact de Lovna, je ne l'ai jamais compris.
Elle apparait, disparait, réapparait au gré de l'histoire, sans que rien ne soit vraiment expliqué.
Elle trahi quand ça arrange le scénariste, semble-t-il, mais sans que cela ne soit vraiment expliqué dans le scénario.
Je m'attendais aussi à ce que la femme de Trent, femme malheureuse, ait un rôle plus explicite ; au final, son personnage est sous-exploité, et c'est dommage.
Elle est surtout là pour servir la soupe à la grimace, mais à part ça...
Bref, une série ambitieuse dans son scénario, ce qu'il faut encourager, mais au résultat mitigé car l'histoire ne tient pas.
Pas si mal, mais pas parfait.
Un premier cycle en 6 épisodes qui se suffit à lui même, c'est côté scénario au top et le dessin colle à celui-ci. Une bonne dose d'action comme j'aime, avec ce côté réaliste-historique que j'affectionne particulièrement. On est pour moi dans les arcanes de l'espionnage et du renseignement. Les flash-back font d'avantage penser à un story-board pour le cinéma et même si je les ai trouvé parfois rebutant, ils permettent d'asseoir l'histoire et de lui donner du corps. Au final c'est très fluide et terriblement prenant.
Un premier opus bien ficelé pour les amateurs de BD d'espionnage.
On regrettera les dessins vraiment pas à la hauteur.
A noter aussi que les nombreux flash-back nuisent parfois à la fluidité du récit.
A suivre sans modération.
6/10
Un jeune américain est en deuil de son père après la 2eme guerre mondiale, tué par les communistes, et non pas les nazis. Avec son ami d'enfance, il entre à la CIA, et prend son 1er job en Inde. Il y noue contact avec un agent (double?) russe. En 2003, ce même agent enquête sur la falsification de l'élection présidentielle, sans doute liée à la maffia russe.
Une bonne histoire, attachante, car on s'intéresse de près aux personnages. Cependant, et on voit bien là que l'on est dans une histoire de Desberg: ça casse sur les usa, et c'est - bien sur - contre les républicains. Le dessin de Labiano, est peut être pas très bien adapté à une histoire policière, même si la grande force de cette BD est de ne pas être construite en policier, mais en chronique. Ce 1er tome donne toutefois l'eau à la bouche.
Tout part d'une élection présidentielle américaine qui s'est joué à quelques centaines de voix près en Floride (ça rappelle vaguement quelque chose !) puis cela bifurque sur la mafia russe et son implantation au pays du capitalisme roi.
Ce premier album est simplement un chef d'oeuvre. Bâti à coup de flash backs, il nous raconte -sans temps morts- l'histoire de deux amis d'enfance qui entrent tous deux à la CIA (pour des raisons différentes).
Dans un univers où tous les coups sont permis, l'un sacrifiera son amour après que l'autre lui ait tendu un piège.
Cette série est une oeuvre majeure, adulte et terriblement bien informée sur les multiples rouages de notre monde moderne.
XIII et ses épigones, malgré leurs qualités, sont loin, très loin derrière.
A ne pas rater et à relire pour mieux méditer.
Un scénario intéressant, s'attachant aux personnages plus qu'à l'intrigue sur fond de guerre froide. Toutefois, ca tarde un peu à démarrer, et le dessin n'est pas suffisament net en ce qui concerne les détails; j'ai parfois eu de la peine à reconnaitre certains personnages, ce qui m'a dérangé.
Moi j'aime. L'histoire est bien ficelée, le dessin est intéressant. Le scénariste tient son lecteur bien en haleine. Et de voir la mafia russe bien impliquée au niveau de l'administration américaine...
Après l'administration fiscale américaine, Stephen Desberg choisit maintenant les services secrets US comme théâtre de ses nouvelles intrigues.
Dans ce premier opus, il pose les bases de son histoire et nous présente Floyd, le personnage central. Globalement, il s'agit d'un récit d'espionnage à travers le monde sans originalité ébouriffante, mais efficace ! En scénariste expérimenté, Desberg nous entraîne dans deux époques différentes afin d'esquisser ses diverses intrigues. Les thèmes abordés sont bien choisis, notamment les suspicions quant à l'élection du Président des Etats-Unis, car cela mêle habilement fiction et réalité. Je pense que la vraie force du récit est là. Néanmoins, malgré le talent indéniable du scénariste, on ne parvient pas encore à se prendre d'amitié pour Floyd. Gageons que cela viendra par la suite.
Le graphisme de Hugues Labiano est expressif et restitue au mieux les ambiances des années 50-60. Son style semi-réaliste est reconnaissable à la façon très particulière qu'il a de dessiner ses personnages : on se croirait presque dans Mister George ! Ses cadrages sont bien sentis et donnent un petit coté cinématographique.
Un premier tome honnête au concept convainquant.
Un premier tome vraiment captivant mis en scene par le dessin sans faille de Labiano. On suit le personnage de Floyd Withman, on alterne entre son enquete presente et des flashbacks ou on nous retrace sa vie ( son enfance, son entrée à la Cia et sa premiere mission en Inde et sa rencontre avec un membre du KGB ), il faut noté qu'il n'y aucun probleme de comprehension ( c'est tellement rare quand il y a des flashback comme sa ). Les personnages ont une réel profondeur et ne sont pas sterotypé. Un tres bon recit d'espionnage.
Un premier tome vraiment captivant mis en scene par le dessin sans faille de Labiano. On suit le personnage de Floyd Withman, on alterne entre son enquete presente et des flashbacks ou on nous retrace sa vie ( son enfance, son entrée à la Cia et s
Le synopsis, savamment composé par Dargaud éditeur, offre un aperçu fort complet du fond sur lequel est composée la trame de l'histoire de Floyd Whitman, agent de la C.I.A.
Truffée de "flash-backs", cette première partie d'un thriller d'espionnage orchestrée par Stephen Desberg et illustrée par Hughes Labiano vient chercher le lecteur dès les premières planches de l'album. L'évolution parallèle de la jeunesse du personnage principal en mode semi-narratif et de l'enquête en cours est clairement réussie, au point qu'aucune possibilité de confusion ne puisse en découler et diminuer la compréhension du lecteur.
En résumé, ce premier tome d'une série qui devrait, en théorie, voir son cycle se compléter en six albums, est une réussite prenante et agréable à lire avec un bon suspense intéressant à suivre.
Un bémol toutefois, qui est en fait une question qui me revient souvent quand je lis de tels albums: Pourquoi l'avoir publié en grand format au lieu du format clasique de taille normale, plus facilement accessible à tous?
Enfin, un titre à ne pas manquer pour tout amateur des séries telles que Alpha, XIII et Largo Winch ou des lecteurs de Robert Ludlum!
scénario très bon et prometteur pour la suite, le gros bémol vient plutot, pour moi, du dessin. Et ceci est parfaitement marqué dans les dessins de personnages: quand on les voit entièrement (de la tete au pieds) ils ont l'air d'être minuscules, anorexiques (tête plus large que la taille) et ils ont une tête énorme, ce qui enlève une grosse part de réalisme
L'histoire est plutôt bien construite, il y a du suspense, des personnages intéressants et un bon petit complot homme politique / mafia russe qui commence a se dégager. Contrairement aux autres séries d'espionnage je trouve que celle ci a pour mérite de s'attacher davantage a son personnage principale plutôt qu'à l'intrigue de fond. En effet dans ce premier tome on apprend relativement peu de choses sur l'affaire de Floyd et beaucoup plus sur le personnage par l'intermédiare des flash back. J'ai trouvé ça très prenant et je pense que black op sera une bonne série.
A ne pas manquer; Le scénario est fort intéressant et le dessin dequalité même si ne amélioration est possible.
Ambiance et scénario sympa, très bon thriller, mais effectivement pas toujours facile de reconnaître les personnages de loin.
On m'en avait dit du bien 2 fois, ce qui fait que je l'ai achetée.
Je n'ai pas été déçu. C'est une très bonne BD.
Cependant, quelques petites choses restent imparfaites, comme les personnages qui peuvent être difficilement reconnaisable parfois. (Surtout de loin, les coifures sont exagérées)
Parfois, le fil peut assi être dur à suivre, mais là, je dirais qu'on s'y fait en avançant dans l'histoire.
Globalement, cela reste très bien. Le scénario est bien monté, et il y a une sorte d'atmosphère angoissante savament maintenue. Un bon rythme.
Dessin : 6/ 10
Scénario : 9 / 10
Personages : 6 / 10
Ambiance : 8/10