Billy Bat
1. Volume 1
Une BD de
Naoki Urasawa
chez Pika Édition
(Pika Seinen)
- 2012
Urasawa, Naoki
(Scénario)
Nagasaki, Takashi
(Scénario)
Urasawa, Naoki
(Dessin)
<N&B>
(Couleurs)
Chollet, Sylvain
(Traduction)
03/2012 (14 mars 2012) 200 pages 9782811606336 Format Manga 158582
En 1949, Kevin Yamagata, dessinateur américain né de parents japonais immigrés aux États-Unis, connaît un succès formidable avec sa bande dessinée "Billy Bat" mettant en scène une chauve-souris dans diverses aventures. Lorsqu'il apprend de façon fortuite qu'un personnage identique au sien existe aussi au Japon, il décide de se rendre à Tokyo pour rencontrer le dessinateur à qui il a peut-être inconsciemment volé l'idée. Une fois sur place, il est rapidement happé par une spirale d'événements curieux qui ont pour dénominateur commun le motif de... Lire la suite
Un excellent cru Urasawa-ien !
Comme toujours avec Urasawa, je suis décontenancé. Impossible de savoir où il veut m'emmener, mais je reste subjugué par son talent de conteur. Un des rares scénaristes à procurer un réel plaisir dans ses balades torturées. Vivement la suite !
C'est toujours avec une émotion particulière que j'entame la lecture d'une nouvelle oeuvre de Naoki Urasawa, qui doit bien être finalement mon auteur préféré du 9ème Art. "Billy Bat" se place d'emblée dans la lignée du formidable "20th Century Boys" au niveau du concept - ici la découverte d'une (?) mystérieuse entité (une organisation criminelle ? Un mythe ?), involontairement traduite en BD par deux auteurs, l'un de mangas au Japon, l'autre de comic books aux USA. Le petit "plus" de "Billy Bat", c'est que son sujet permet à Urasawa d'intégrer à son livre d'autres formes qui enrichissent et répondent à la fiction principale (je pense par exemple à la magnifique introduction façon roman noir...). Le "moins", en tous cas pour l'instant dans ce premier tome, c'est une narration un peu moins éclatée qu'à l'habitude, plus centrée sur un unique personnage principal, et empruntant largement aux codes du thriller classique. Les dernières pages, déplaçant curieusement le récit dans le temps, et avec leur coup de théâtre hallucinant, permettent toutefois d'anticiper une suite beaucoup moins conventionnelle...