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Classiquement la bataille d'Angleterre, et tous les avions qui vont avec, ont envahi l'espace, occultant toute l'aviation français engagée en 39-40, donc pendant la bataille de France. La BD de Daniel Chauvin, remet en lumière toute cette période, exhumant les MS406, MB152, Curtiss, Dewoitine 520 (quand même bien connu celui-là), etc, etc. Bien qu'il n'y ait pas de bibliographie donnée en fin d'album, les faits racontés me semblent être bien inspirés du livre "Invisibles vainqueurs - Exploits et sacrifice de l'Armée de l'Air en 1939-1940" de Paul Martin - Yves Michelet éditeur (1990)...évidemment épuisé...mais on arrive à le trouver d'occasion !
Où l'on découvre (que ce soit l'album ou le livre susmentionné) que, loin d'avoir été laminée, l'aviation française a descendu plus d'avions allemands (1469) pendant la bataille de France (45 jours) qu'il n"y en a eu (1408) pendant la bataille d'Angleterre ...pourtant de 82 jours. Bien entendu tous ces chiffres sont à confirmer...mais s'ils sont avérés, il faut bien se rendre compte que les pertes allemandes pendant la bataille de France, ont dû bien aider nos amis anglais à résister !
Les dessins des avions sont nickel...Certes, comme l'écrit Krompir, les personnages un peu figés, mais ce n'est pas le plus important.
À l'actif, des dessins méticuleux d'avions fort peu connus, car ils ont tous été envoyés au tapis en trois mois ! C'est une découverte que de voir tourbillonner ces Loire-Nieuport, Amiot et autres Latécoère, ptérodactyles oubliés, ressuscités pour un dernier ballet d'adieu. Et quel flic-Flak ! Jamais batailles aériennes n'ont été rendues avec autant de d'ampleur, de précision, et d'intensité. Les cadrages sont hallucinants, on est vraiment l'ailier qui fait du rase-mottes, la bombe qui vient d'être larguée... À mon avis, ce sont les meilleurs rendus de batailles aériennes de toute la BD. Pour ces dessins, donc, la note serait de 10.
Au passif, les visages des personnages sont rigides et les poses convenues. Les situations dépeintes sont une suite d'escarmouches isolées. Il manque le fil conducteur qui dynamise, et est la raison d'être, d'une bonne BD.
De fait, l'aspect pédagogique prime, avec une liste quasi ininterrompue des noms, rang et affectation des aéronautes. On se fait rappeler au passage que la Luftwaffe a perdu plus d'avions durant ces 45 jours, que pendant les 82 jours de l'autrement glorifiée Bataille d'Angleterre !
On salue l'exercice de style, et on est reconnaissant à Daniel Chauvin d'avoir remis les pendules à l'heure sur ce passage injustement méconnu de l'histoire aérienne, qui devrait être lecture obligée au cours d'histoire.
Classiquement la bataille d'Angleterre, et tous les avions qui vont avec, ont envahi l'espace, occultant toute l'aviation français engagée en 39-40, donc pendant la bataille de France. La BD de Daniel Chauvin, remet en lumière toute cette période, exhumant les MS406, MB152, Curtiss, Dewoitine 520 (quand même bien connu celui-là), etc, etc. Bien qu'il n'y ait pas de bibliographie donnée en fin d'album, les faits racontés me semblent être bien inspirés du livre "Invisibles vainqueurs - Exploits et sacrifice de l'Armée de l'Air en 1939-1940" de Paul Martin - Yves Michelet éditeur (1990)...évidemment épuisé...mais on arrive à le trouver d'occasion !
Où l'on découvre (que ce soit l'album ou le livre susmentionné) que, loin d'avoir été laminée, l'aviation française a descendu plus d'avions allemands (1469) pendant la bataille de France (45 jours) qu'il n"y en a eu (1408) pendant la bataille d'Angleterre ...pourtant de 82 jours. Bien entendu tous ces chiffres sont à confirmer...mais s'ils sont avérés, il faut bien se rendre compte que les pertes allemandes pendant la bataille de France, ont dû bien aider nos amis anglais à résister !
Les dessins des avions sont nickel...Certes, comme l'écrit Krompir, les personnages un peu figés, mais ce n'est pas le plus important.
À l'actif, des dessins méticuleux d'avions fort peu connus, car ils ont tous été envoyés au tapis en trois mois ! C'est une découverte que de voir tourbillonner ces Loire-Nieuport, Amiot et autres Latécoère, ptérodactyles oubliés, ressuscités pour un dernier ballet d'adieu. Et quel flic-Flak ! Jamais batailles aériennes n'ont été rendues avec autant de d'ampleur, de précision, et d'intensité. Les cadrages sont hallucinants, on est vraiment l'ailier qui fait du rase-mottes, la bombe qui vient d'être larguée... À mon avis, ce sont les meilleurs rendus de batailles aériennes de toute la BD. Pour ces dessins, donc, la note serait de 10.
Au passif, les visages des personnages sont rigides et les poses convenues. Les situations dépeintes sont une suite d'escarmouches isolées. Il manque le fil conducteur qui dynamise, et est la raison d'être, d'une bonne BD.
De fait, l'aspect pédagogique prime, avec une liste quasi ininterrompue des noms, rang et affectation des aéronautes. On se fait rappeler au passage que la Luftwaffe a perdu plus d'avions durant ces 45 jours, que pendant les 82 jours de l'autrement glorifiée Bataille d'Angleterre !
On salue l'exercice de style, et on est reconnaissant à Daniel Chauvin d'avoir remis les pendules à l'heure sur ce passage injustement méconnu de l'histoire aérienne, qui devrait être lecture obligée au cours d'histoire.